La coopération dans le cadre de l'ICR favorisera les relations sino-arabes, selon un expert égyptien

La promotion de la coopération dans le cadre de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) entre les nations arabes et la Chine approfondira les dimensions des relations bilatérales, a déclaré à Xinhua Ahmed Kandil, chef de l'unité des études internationales et du programme des études énergétiques au Centre Al-Ahram pour les études politiques et stratégiques, lors d'un récent entretien.

"L'ICR est l'une des initiatives de développement les plus importantes au monde qui crée des intérêts mutuels entre les Etats arabes et la Chine", a estimé M. Kandil.

Il est raisonnable que davantage de pays arabes se joignent à cette initiative qui contribue au développement et à la stabilité, a-t-il ajouté.

Les pays arabes souhaitent un développement économique pour fournir plus d'emplois à leur jeunesse, car "créer davantage de possibilités d'emploi augmentera le niveau de vie, promouvra la stabilité économique et sociale d'une manière qui peut se refléter sur une stabilité politique régionale", a noté cet expert.

Grâce à la coopération dans le cadre de l'ICR, divers projets bénéficiaires sont maintenant visibles sur le terrain dans certains pays, a observé M. Kandil, citant en exemple le quartier central des affaires de l'Egypte dans sa nouvelle capitale administrative, les projets de modernisation des ports et le parc d'énergie solaire de Benban.

"Les projets chinois réussis en Egypte encouragent d'autres Etats arabes à rejoindre la voie de la coopération autour de la Ceinture et la Route", a-t-il souligné.

Les pays peuvent différer leurs priorités sociales et économiques, mais tous ont des besoins de développement, en particulier dans les secteurs de l'éducation, de la santé et des infrastructures. Les Etats riches du Golfe ont des plans pour réduire progressivement les combustibles fossiles et diversifier leurs économies afin de créer de nouveaux emplois, de répondre aux besoins essentiels de leur population et de garantir leur sécurité nationale, a affirmé M. Kandil.

Il a ajouté que la technologie chinoise pourrait contribuer à la mise en oeuvre des projets de la région en matière de sécurité de l'eau et de l'énergie.

L'expert égyptien a souligné que l'ICR ne lie pas la coopération économique à des conditions politiques, et s'est dit "très optimiste quant à l'avenir de la coopération entre les pays arabes et la Chine".