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Les politiciens américains jouent la carte du Xizang, un jeu perdant (tibétologue)

© Chine Nouvelle (Xinhua) - Meng Dingwei,Yao Yuan,Xia Xiao, Le 13/07/2024 15:09

L'Agence de presse Xinhua a publié vendredi un article rédigé par Zhang Shigao, directeur de l'Institut des études contemporaines du Centre de recherche tibétologique de Chine.

Selon cet article, le Congrès américain a récemment adopté le soi-disant projet de loi "Resolve Tibet Act.". Michael McCaul, Jim McGovern et d'autres partisans de cette loi se sont même rendus à Dharamsala, en Inde, où ils ont célébré avec la clique du dalaï et vanté leur soutien "inébranlable" au "peuple tibétain".

Ces politiciens américains se soucient-ils vraiment de la population du Xizang ? La réponse est évidemment non.

Ils ont à maintes reprises ignoré les véritables réalisations du Xizang et fermé les yeux sur le fait historique que le Xizang fait partie de la Chine depuis des temps très anciens : le gouvernement central de la Chine exerce officiellement son administration sur le Xizang depuis la dynastie des Yuan (1271-1368). Au lieu de cela, ils privilégient les faits déformés et les rumeurs répandues par la clique du dalaï, et lancent des attaques tous azimuts contre les politiques de la Chine à l'égard du Xizang. Leur objectif est de jouer la carte du Xizang pour contenir et diviser la Chine. Cela témoigne d'une mentalité de guerre froide et d'une volonté de contenir le développement de la Chine.

Après l'effondrement de l'Union soviétique et les changements radicaux survenus en Europe de l'Est en 1989, les Etats-Unis se sont concentrés sur la promotion d'une "évolution pacifique" en Chine, en utilisant le Xizang comme un vecteur. Une fois de plus, les Etats-Unis ont renforcé leur soutien à la clique du dalaï et ont encouragé l'attribution du prix Nobel de la paix au dalaï lama. Depuis 1991, date à laquelle George H. W. Bush est devenu le premier président américain à rencontrer le dalaï lama, il y a eu 15 rencontres entre les présidents américains et le dalaï lama. En 1997, le "Coordinateur spécial pour les questions tibétaines" a été créé, le dalaï lama a accepté une "médaille d'or" du Congrès américain en 2007, et de nombreux projets de loi liés au Xizang ont été élaborés, dont la "Loi sur la politique tibétaine 2002".

Ces dernières années, la Chine s'est renforcée au niveau national et s'est hissée au rang de puissance mondiale, ce qui a amené les Etats-Unis à la considérer comme un concurrent stratégique de premier plan. Dans leurs tentatives pour réprimer globalement la Chine, les Etats-Unis ont plus fréquemment exercé des pressions sur la Chine sur des questions liées au Xizang, au Xinjiang, à Hong Kong, à Taiwan et à la mer de Chine méridionale, provoquant des troubles sur des questions concernant les intérêts fondamentaux de la Chine. Le Congrès américain a adopté un nombre croissant de projets de loi liés au Xizang, tels que la "Loi sur l'accès réciproque au Tibet 2018" et la "Loi sur la politique et le soutien au Tibet 2020", dont le contenu est devenu de plus en plus radical. C'est précisément dans ce contexte que le nouveau projet de loi, proposé par des politiciens anti-Chine, a été adopté.

En réalité, les stratégies américaines concernant le Xizang ne sont rien d'autre qu'une politique flagrante de deux poids, deux mesures. Depuis l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les Etats-Unis, le gouvernement américain a toujours reconnu que le Xizang faisait partie de la Chine. Les Etats-Unis ne sont pas fondés pour s'ingérer dans les questions relatives au Xizang, qui relèvent des affaires intérieures de la Chine. Par conséquent, les questions concernant les droits de l'homme au Xizang ont été inventées de toutes pièces pour servir de prétexte aux politiciens américains anti-Chine pour utiliser le Xizang afin d'endiguer la Chine.

Comme chacun sait, l'ancien Xizang avait un système de servage féodal théocratique, dans lequel les serfs et les esclaves, qui représentaient plus de 95% de la population totale, ne jouissaient pas des droits de l'homme les plus élémentaires. Traités par les propriétaires de serfs comme du "bétail parlant", ils subissaient une exploitation et une oppression extrêmement dures. L'ancien Xizang se caractérisait par de graves violations des droits de l'homme. Sous le régime du servage féodal, les droits de l'homme au Xizang étaient systématiquement privés et bafoués.

Il y a 65 ans, sous la direction du Parti communiste chinois (PCC), le Xizang a connu une vaste réforme démocratique qui a libéré des millions de serfs. Depuis lors, des changements considérables ont eu lieu au Xizang, et la population tibétaine a bénéficié de véritables droits de l'homme et libertés.

Ironiquement, les vestiges des propriétaires de serfs, le même groupe de personnes qui s'est opposé aux réformes démocratiques et a piétiné les droits de l'homme, parle aujourd'hui hypocritement des droits de l'homme. Des politiciens comme McCaul et McGovern restent muets sur les violations des droits de l'homme au Xizang sous le régime du servage féodal et sur la véritable nature de la clique du dalaï en tant que vestige de la classe théocratique des propriétaires de serfs dans l'ancien Xizang. Ils restent silencieux sur les avancées significatives en matière de droits de l'homme au Xizang depuis la réforme démocratique. Cela démontre leur hypocrisie et leur politique de deux poids, deux mesures. Ils ne sont en aucun cas préoccupés par les droits de l'homme au Xizang. Au contraire, ils jouent la carte du Xizang contre la Chine, dans le but de saper la stabilité au Xizang, ainsi que dans les préfectures et les districts à forte population tibétaine dans les provinces du Qinghai, du Sichuan, du Gansu et du Yunnan, et même de séparer le Xizang de la Chine.

Les tentatives américaines d'utiliser le Xizang pour contenir la Chine sont vouées à l'échec. La Chine est de plus en plus forte et dynamique, et est devenue une force importante sur la scène mondiale. Le peuple chinois n'est pas un fauteur de troubles, mais nous ne reculons jamais lorsque des troubles se présentent à nous. Nous ne tolérons aucune provocation de la part des politiciens américains anti-Chine et nous nous opposerons résolument à leurs tentatives visant à saper les intérêts nationaux de la Chine; selon l'article.

Le développement de la Chine et le grand renouveau de la nation chinoise sont inévitables. Les politiciens anti-Chine aux Etats-Unis sont voués à l'échec dans leurs tentatives de contenir la Chine en utilisant le Xizang. Cela ne fera que nuire aux relations sino-américaines et, en fin de compte, aux intérêts des Etats-Unis.

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