Les jeunes français saluent la culture ethnique du Guizhou dans le sud-ouest de la Chine

"C'est incroyable !" Lors de la visite d'un village ethnique appelé le village Dong Dali, situé dans le district de Rongjiang, dans la province du Guizhou (sud-ouest de la Chine), Florent Madrolle, un jeune Français, était émerveillé de constater que les maisons en bois du village sont très typiques, et que les villageois locaux de l'ethnie Dong sont doués pour le chant et la danse, ce qui l'a époustouflé.

Le 25 février, une délégation composée de 34 jeunes représentants français, dont Florent Madrolle, est arrivée à Rongjiang pour participer à un échange culturel et sportif de deux jours. Leur première étape a été le village Dong de Dali, où vivent près de 1.400 villageois.

Situé dans les montagnes profondes du bourg Zhaima à Rongjiang, le village Dong Dali a une longue histoire de plus de 240 ans. Sa culture traditionnelle Dong bien préservée et ses quelque 360 bâtiments sur pilotis en bois lui ont valu d'être classé successivement dans le premier groupe des villages traditionnels de Chine et dans le septième lot des unités de protection nationale des reliques culturelles clés de Chine.

La délégation a été recrutée et organisée par le Secours Populaire Français (SPF) et se composait principalement d'étudiants français locaux, du personnel et des bénévoles du SPF. Dans le village, les membres de la délégation ont d'abord admiré l'architecture du village et découvert les coutumes folkloriques. Ils sont ensuite entrés dans l'enceinte de la tour du tambour en bois située au centre du village, se sont assis autour d'un feu de camp, ont chanté et ont communiqué avec les villageois.

Enfin, la délégation a tenu la main des villageois dans l'espace ouvert devant la tour du tambour en bois et a dansé le DuoYe, une sorte de danse créée par le groupe ethnique Dong, ce qui a rendu tout le monde heureux.

"C'est mon premier voyage en Chine, et avant cela, je ne connaissais la Chine que par les médias et les publications", a déclaré le traducteur Florent Madrolle, reconnaissant qu'il ne s'attendait pas à ce que les villages chinois soient si beaux, que la culture soit si riche et que la vie des villageois, qui jouent, chantent et dansent, soit si colorée, ce qui l'a profondément impressionné.

Dilara Simsek Araiz, responsable du SPF, qui s'est rendue en Chine pour la première fois, a été émerveillée par la beauté des bâtiments en bois, l'amabilité des villageois et les costumes Dong qu'ils portent, dès qu'elle est entrée dans le village.

"Bien que je ne connaisse pas la langue des villageois, j'ai pu communiquer avec eux par le biais du langage corporel, du contact visuel et des expressions faciales. Dilara Simsek Araiz a déclaré que le fait d'avoir eu l'occasion de découvrir en personne la Chine réelle l'avait rendue extrêmement heureuse.

Contrairement à Dilara Simsek Araiz, ce voyage à Rongjiang est le cinquième voyage d'Hélène Bottalico en Chine, ce qui lui a permis de constater que la culture ethnique de Rongjiang est très spéciale et charmante.

"J'ai déjà visité Guilin, dans la région autonome Zhuang du Guangxi, dans le sud de la Chine, et j'ai apprécié les magnifiques paysages d'eau et de montagne qui s'y trouvent. Bien que ce soit la première fois que je vienne dans le Guizhou, les coutumes ethniques sont tout à fait particulières, singulièrement les bâtiments traditionnels dans le village Dong Dali, et les chansons Dong sont très belles", a raconté Hélène Bottalico, ajoutant que la Chine se développe très rapidement et qu'en tant que professeur de français, elle espérait avoir l'occasion de travailler en Chine à l'avenir.

"Dans le village Dong de Dali , j'ai vu l'image réelle de la Chine rurale, qui est très différente de celle de la Chine urbaine, et la Chine rurale se développe très rapidement", a expliqué Pierre Expert, étudiant de 22 ans issu de la délégation et qui a étudié pendant six mois à l'université Beihang en Chine dans le cadre d'un échange international. Il a ajouté qu'il travaillait dur pour apprendre la culture chinoise, en particulier la langue chinoise, et qu'il espérait travailler un jour en Chine et contribuer à promouvoir l'amitié entre la Chine et la France.