30/09/2009 à 18:38 - Faute de femmes, 30 millions de Chinois seront célibataires en 2020
Faute de femmes, 30 millions de Chinois seront célibataires en 2020. L'infanticide des petites filles, interdit par Mao, a fait retour en Chine depuis les années 70 avec la politique de l'enfant unique. « Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain », avait dit Mao pour interdire l'infanticide, une expression que nous employons couramment aujourd'hui sans voir toute la cruauté qu'elle implique. Il faisait ainsi allusion à la coutume chinoise traditionnelle consistant à placer une bassine d'eau aux côtés de l'accouchée : pour laver le bébé, si c'était un garçon, pour le noyer, si c'était une fille.
En Inde, selon l'ONU, c'est 60 millions de filles qui sont d'ores et déjà manquantes ! chaque jour 10 000 petites filles sont supprimées avant la naissance ; les salles d'avortement jouxtent les salles d'échographie. Officiellement, l'avortement sélectif est interdit en Inde depuis... 1994 ; dans les faits, il se pratique couramment : un seul médecin a été condamné pour avoir bafoué la loi depuis 94. Et quand l'échographie n'a pas permis de détecter le sexe de l'enfant à naître, les méthodes traditionnelles reprennent leur droit : un grain de riz glissé dans la gorge du bébé et voilà la petite indésirable étouffée quand elle n'est pas purement et simplement jetée aux cochons !
Une fille, pour des parents indiens, c'est le malheur économique de devoir accumuler le prix de la dot, emportée dans la belle-famille, le malheur social de n'avoir personne pour s'occuper d'eux dans la vieillesse et même le malheur post-mortem : sans un fils pour allumer le bûcher funéraire, l'âme du père défunt pourrait se réincarner en insecte !