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Maquillage : une touche de vermeil pour séduire

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(miniature) Maquillage : une touche de vermeil pour séduire Maquillage : une touche de vermeil pour séduire

Dans la Chine Ancienne, en particulier sous la dynastie Tang, il existait sept étapes dans le maquillage des "belles " femmes: sur une base de poudre on appliquait de la couleur sur le visage, on noircissait les sourcils, on appliquait sur le front "une touche dorée " ou des "fleurs scintillantes dorées", on dessinait les fossettes, on colorait les joues et on mettait de la couleur sur les lèvres.

Si les yeux sont la fenêtre de l'âme, les lèvres sont les miroirs du caractère et du tempérament de chacun. En étant une part importante de la mise en valeur du visage, comme il est montré précédemment, le maquillage des lèvres jouit d'une longue histoire et a eu des modèles variés selon les différentes époques.

On croit que le maquillage des lèvres était à l'origine pratiqué pour plaire aux dieux, lors d'occasions religieuses. Le temps passant, les gens ont réalisé qu'il pouvait animer l'esprit de chacun et parfois même révéler son statut social.

Les produits de beauté des lèvres dans la Chine ancienne étaient ordinairement appelés "baume pour lèvres" ou “baume pour bouche” comme il est noté dans le dictionnaire Chinois "Shiming" (Explication des Noms) écrit par Liu Xi sous la dynastie des Han Orientaux (25-220)
Il peut être noté que lors de cette première période, le baume pour lèvres, comme la plupart des autres types de maquillage, était typiquement, mais non exclusivement porté par les femmes. Cette mixture pâteuse et collante était appliquée pour soulager des lèvres gercées ou sèches à cause de l'air sec, des basses températures ou du vent. Le but premier du baume pour lèvres était d'apporter une couche sur la surface des lèvres pour y conserver l'humidité en les protégeant de l'exposition extérieure.

Dans le passé, la matière de base était le vermillon, dont la composition chimique est le sulfure de mercure (HgS).Il était produit dans les provinces du Hunan, du Guizhou et du Sichuan et apportait la couleur parfaite pour des lèvres idéales. Cependant, par manque de forte adhésion, le vermillon se dissolvait facilement sur les lèvres chaudes, et son rouge brillant ne durait donc pas longtemps. Les gens d'alors ont donc rajouté de la cire minérale et de la graisse animale pour rendre le vermillon résistant à l'eau et lui donner un fort pouvoir adhésif.

Le premier baume à lèvre ne ressemblait pas au bâton de rouge que l'on voit de nos jours. C'était une pâte conservée dans un récipient particulier. Après les dynasties Sui (589-618) et Tang (618-906), certains baumes à lèvres furent transformés en substance solide de forme tubulaire. Devenant pratique, ce nouveau type de baume gagna rapidement en popularité. La production de baume à lèvres n'a pas subi de grands changements jusqu'aux temps modernes.

Dans la Chine ancienne le baume à lèvres avait aussi des parfums fantastiques. Sous la Dynastie du Nord (589-618) les matières de base incluaient de l'agératum et des clous de girofle. Sous la dynastie Tang, des parfums artificiels furent ajoutés à ces baumes.

Note : Le vermillon (alpha HgS) est produit par la synthèse (par voie sèche ou humide) du soufre et du mercure.

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