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Juifs chinois

© Chine Informations - La Rédaction

Entre le XVIème et le XVIIIème siècle, une communauté de juifs chinois a été découverte par les Européens, communauté dont les origines remontent bien plus loin que celles des juifs immigrés de Russie aux XIXème et XXème siècles, et qui se sont implantés dans les grandes villes de Chine. Si l'histoire de ces derniers est largement documentée et a fait l'objet de nombreuses études, celle des juifs chinois d'origine plus ancienne l'est beaucoup moins.

Une origine incertaine pour une histoire difficile à retracer

L'origine des juifs chinois n'est pas précise, malgré que leur tradition évoque une ville nommée Siyu mais pour laquelle aucune correspondance avec d'autres villes de Perse ou d'Inde n'a été trouvée. La phonétique du mot suggère cependant une déformation de Sion, d'Israël ou de Jérusalem.

L'Inde et la Perse restent pourtant les origines les plus vraisemblables, notamment par rapport à l'expansion de l'Empire Chinois vers ces pays : les traditions des juifs chinois évoquent une origine indienne, tandis que certaines recherches effectuées sur les juifs de Kaifeng suggèrent une origine persique.

L'histoire des juifs chinois est difficile à retracer, et les quelques documents qui nous sont parvenus témoignent de l'existence et de rencontres avec des communautés juives anciennes, plus qu'ils ne permettent d'établir une chronologie précise de l'histoire de ces communautés.

En 718 après J.-C., dans une lettre découverte en 1910 à Dandan Uiliq, au Turkestan Chinois, un juif chinois écrit en judéo-persan à un de ses coreligionnaires pour lui demander conseil pour vendre un troupeau de moutons de moindre qualité. Une page de Selihots (des textes de prières Hébraïques liées aux célébrations du mois de Tishri et de la fête de Kippour) datant de la même époque  a aussi été découverte en 1908 dans les grottes des mille Bouddhas de Tun Huang, dans la province de Kansu. Bien que ces documents soient les plus anciens qui aient été découverts, ceux-ci ne portent aucune indication permettant de déterminer que les communautés juives concernées soient les plus anciennes de Chine.

Les documents suivants sont ensuite des témoignages de contemporains de ces communautés de juifs chinois, attestant de leur existence, et fournissant notamment quelques indices sur leur localisation et leur occupation. Hormis ceux-ci, il en existe moins d'une dizaine, portant sur des événements qui ont eu lieu entre 1277 et 1354, et relatant l'existence de juifs chinois.

Au IXème siècle, un géographe arabe du nom d'Ibn Khudadbih mentionne une communauté appelée Radanites comme des marchands juifs faisant l'aller-retour entre la France, l'Espagne et la Chine.

En évoquant la conquête de Kanfu (le Canton, de nos jours) en 877-878, un chroniqueur musulman du nom d'Abu Zaid Al-Sirafi mentionne que 120 000 Musulmans, Chrétiens, Juifs et Mages, exerçant dans la ville le métier de marchands, ont été massacrés. 

En 1286, Marco Polo rencontre des juifs à Pékin, puis quelque temps après, Jean de Montecorvino, missionnaire franciscain, atteste l'existence de juifs en Chine.

En 1346, lors de sa visite de Hangchou, le voyageur arabe Ibn Battuta fait remarquer que la porte par laquelle il est entré dans la ville s'appelait « Porte des Juifs », et que la ville elle-même abritait un nombre important de juifs, de chrétiens et de « turcs adorateurs du soleil ».

Emprisonné en Chine de 1549 à 1561, le voyageur portugais Galeotto Perera indique que le système légal chinois prévoit que les Maures, les Gentils et les Juifs prêtent chacun leur propre serment.

Un judaïsme actif et vivant

Si l'histoire des communautés juives chinoises reste encore dans le flou, la vie intellectuelle juive chinoise, elle, a laissé des traces plus concrètes, tant matérielles que spirituelles, dans les traditions et les rites religieux, témoignant ainsi d'une communauté active et vivante.

Il existe par exemple une « Rue de la secte qui enseigne les Saintes Ecritures ». A Kaifeng, il existe une inscription datant de 1489 indiquant que la première synagogue a été bâtie en 1163 par un certain Lieh Weï (peut-être une déformation de Lévy), et dont la direction fut confiée à un certain An'Tula (peut-être Abdullah ou Hamtullah). En 1489, 1512 et 1663, cette synagogue fut ensuite agrandie, grâce au rajout d'une salle d'étude (bait midrash), d'un bain rituel (mikweh), d'une cuisine communautaire, d'un abattoir rituel (shehitah) et d'une cabane rituelle (souccah) ; et des éléments décoratifs comme des arcs commémoratifs, des portes et des stèles y ont aussi rajoutés.

La découverte de manuscrits remontant au XVIIIème siècle a permis d'attester de la fécondité et de la vivacité de la vie intellectuelle  et artistique juive chinoise. Suivant le rite perse, le pentateuque chinois est divisé en 53 sections, contrairement au rite ashkénaze qui en porte 54. L'existence de manuscrits de Talmuds et de meguilots atteste aussi de l'existence de scribes.

Les croyances des juifs chinois, elles, ne diffèrent pas de celles des autres communautés juives dans le monde. La prière se fait toujours vers l'ouest, en direction de Jérusalem ; les rites tels que le shabbat ou le kashrut sont observés ; et la circoncision, ainsi que la polygamie et le Lévirat sont pratiqués. Il existe aussi des lignées entières de rabbins, ainsi que des écoles où, sur plusieurs générations, les commandements, le judaïsme et l'hébreu sont enseignés.

L'empreinte chinoise

Le fait que cette communauté juive soit installée en Chine a donné lieu à certaines pratiques : le prosélytisme n'est pas pratiqué, mais pour épouser un homme juif, une femme chinoise doit se convertir kedin. Dans l'autre sens, le rite d'extraction du nerf sciatique mentionné dans la Genèse (chap. 32) a laissé une telle impression sur l'imagination chinoise que le nom donné aux juifs par les chinois y fait allusion.

Sur le monument érigé en 489 et ornant l'entrée de la synagogue de Kaifeng, 18 noms de « clans » sont inscrits, parmi lesquels 8 seulement sont retransmis par la tradition orale et les registres. Il s'agit des clans Shih, Ai, Kao, Chin, Chang, Chao, Li et Li (deux clans portant le même nom). C'est en 1420, après qu'un juif ait dénoncé un complot contre le pouvoir en place à l'époque, que le droit de porter un nom chinois a été octroyé aux juifs chinois, privilège jusque là refusé à toutes les personnes d'origine étrangère. Les noms des 8 clans mentionnés plus haut ne sont donc pas ceux portés originellement par les fondateurs du judaïsme chinois, mais cela n'empêche pas que ces mêmes noms soient transmis d'une génération à une autre, et sont toujours portés de nos jours par des juifs chinois. Quant aux enfants, ils sont baptisés à leur naissance à la fois d'un nom hébraïque et d'un nom chinois.

Les juifs chinois étant aussi des citoyens chinois, les règles et lois de la Chine impériale ont eu raison de la plupart des rites et traditions qui ont traversé les siècles. Ainsi, réussir un examen administratif pouvait donner lieu à une affectation dans une région très éloignée de celle d'origine du candidat. Les juifs chinois se retrouvaient donc isolés du reste de leur communauté, ce qui, à long terme, facilitaient leur intégration ou celle de leurs enfants à la Chine impériale. Cela, ajouté à l'adoption de noms chinois, l'observation de l'ordonnance des Ching préconisant la natte pour symboliser la soumission, l'observation de coutumes telles que le bandage de pieds des petites filles, a contribué à estomper petit à petit les traditions juives, et les juifs chinois en arrivèrent à ne plus se distinguer des autres chinois, finissant par se fondre dans la masse. Le « Memorial Book » fait même état d'un grand nombre de juifs chinois ayant réussi à acquérir l'appellation de mandarin.

Sous la dynastie Ming, en 1500, l'interdiction de voyager librement est décrétée. L'Empire Chinois se ferme alors, les voyages vers ou de l'extérieurs étant aussi interdits. La communauté juive chinoise, pour qui les relations avec d'autres communautés juives, que ce soit en Chine ou dans le monde, étaient un de leurs moteurs, se retrouve alors complètement isolée.

Le coup de grâce est ensuite porté par la fermeture de la route de la soie. La communauté juive s'appauvrit tellement que la communauté de Kaifeng, qui avait déjà refusé, en 1723, de vendre ses rouleaux bibliques aux Jésuites, a été contrainte de vendre les mêmes documents à la mission canadienne qui devait les convertir, sans pour autant qu'ils acceptent de se convertir.

Le déclin progressif

La rupture de la cohésion au sein même de la communauté juive chinoise conduisit à un déclin progressif du judaïsme en Chine.

Les synagogues furent détruites ou démolies les unes après les autres. La première fut détruite par les inondations de 1461, une autre par un incendie en 1600, une troisième sera détruite par une inondation orchestrée par les assiégeants de la ville, inondation qui fera 100 000 victimes, parmi lesquelles un nombre indéterminé de membres de la communauté juive chinoise.  

Une quatrième synagogue, située à Shanghai, sera rebâtie en 1663 par le général des armées du centre Chao Cheng Chi et ses cousins Chao Ying Chen et Chao Ying Tou, mais ne restera debout que jusqu'en 1880. Une stèle commémorative, aujourd'hui perdue, sera ensuite érigée à son emplacement par ce même général, et seul l'intitulé de cette stèle reste connu de nos jours. A sa démolition, la communauté juive de Shanghai n'a pas les moyens nécessaires pour la rebâtir. Les débris, ainsi que certains documents, sont récupérés par d'autres communautés religieuses locales : la mosquée locale s'approprie certains morceaux du bâtiment, ainsi que quelques manuscrits hébraïques ; tandis qu'une balustrade revient au temple confucéen. D'autres documents importants comme 7 des 13 rouleaux de la Torah, plusieurs douzaines de livres de prière, des haggadots de Pessah, et un Livre Mémorial de la Communauté, daté du XVème siècle à 1670, sont maintenant la propriété de bibliothèques et de musées au Royaume Uni, en Autriche, au Canada et aux Etats-Unis.

L'influence est les relations du judaïsme chinois avec les autres religions

Le confucianisme a été un des piliers de l'intégration du judaïsme en Chine. Les inscriptions datant de 1489 sur les murs de la synagogue de Kaifeng précise même que le judaïsme et le confucianisme partagent les mêmes principes. La première contrainte a été que pour accéder à des postes importants de l'administration chinoise, la connaissance, l'étude et la maîtrise de la philosophie de Confucius sont absolument nécessaires. Ces études prenant un temps considérable, elles ont souvent pris le pas sur les études juives. Le judaïsme chinois a ainsi adopté des rites propres au rite confucéen, comme de brûler de l'encens en l'honneur des ancêtres bibliques, parfois même en l'honneur de Confucius lui-même, bien qu'il soit clair qu'il ne soit pas une figure religieuse du culte juif. Des offrandes de nourriture kacher sont même parfois faites pendant les fêtes juives.

Les chrétiens ont été les plus intéressés par ces communautés juives chinoises. Les jésuites, notamment, ont effectué plusieurs études sur cette communauté, un des contacts les plus anciens étant la rencontre entre le missionnaire Matteo Ricci et un mandarin juif de Kaifeng nommé Ai Tien. Alors que les juifs chinois avaient perdu tout contact avec les juifs des communautés extérieures depuis l'an 1500 environ, Ai Tien, qui n'a d'information sur les jésuites que le fait que ceux-ci ne sont pas musulmans bien que monothéistes, croit que Ricci est juif et décide donc de le rencontrer. La confusion est la même du côté de Ricci, puisque celui-ci prend le juif chinois pour un jésuite, et ce malentendu est entretenu du fait que des deux côtés, l'enthousiasme de rencontrer un coreligionnaire est le même. De plus, à la Saint Jean Baptiste, quand Ai Tien arrive à Pékin, il voit un tableau de  la vierge avec deux enfants et identifie ces trois personnages comme étant Riyka, Yakoy et Esay, ce qui augmente alors son enthousiasme par rapport au jésuite, estimant que celui-ci ne refusait donc pas d'honorer ces ancêtres. Il ne comprend cependant pas, en voyant quatre apôtres évangélistes, pourquoi des fils de Joseph, seuls ceux-là on été représentés dans le tableau. Le comble de cette ambiguïté est atteint quand Ai Tien propose Matteo Ricci comme successeur à son rabbin, remarquant toutefois que le jésuite devrait arrêter de manger du porc, ce qui est indigne d'un membre de l'ordre rabbinique.

La première implantation jésuite dans la communauté juive chinoise de Kaifeng  a lieu en 1628, avec le centre missionnaire jésuite dirigé par le père François Sambiasi. Celui-ci sera ensuite remplacé par le père Rodriguez de Figueiredo  et le père Christiano Enriquez, tous les deux ayant été invités à la synagogue. En 1704, le père Jean Paul Gozani pense convaincre le Vatican de lancer une grande campagne de conversion en Chine, en passant par les juifs chinois. C'est à cette époque, de 1704 à 1723, que le père Gozani, ainsi que les pères Jean Domenge et Antoine Gaubil essaient d'acheter des rouleaux originaux de la Torah, espérant y trouver des preuves d'une réécriture de celle-ci afin d'en effacer toutes les prophéties liées à la venue de Jésus. Seulement, les juifs chinois refusent de vendre ces rouleaux, tandis que les passages étudiés ne diffèrent en aucune façon des textes des communautés juives européennes.

L'église catholique en général s'est intéressée de près aux juifs de Chine, notamment parce qu'il semblerait que ceux-ci détiennent des documents originaux attestant que les rabbins aient réécrit le Talmud pour en en effacer les prophéties annonçant la venue de Jésus. De plus, l'intégration de l'idéologie confucéenne au judaïsme chinois constitue un sujet d'étude intéressant pour les jésuites, afin de les aider à mieux élaborer leurs tentatives de conversion des chinois. Ces derniers veulent aussi étudier la traduction des termes religieux par les juifs chinois, toujours pour aboutir à une conversion efficace.  En 1939, la « Question des termes » fut étudiée, mais vite abandonnée, car convertir les habitants d'un pays en guerre relevait de l'impossible.

Les communautés juives des autres pays, elles, ne s'intéressent pas, ou très peu aux juifs de Chine. Ceux-ci sont bien mentionnés en 1650 quand Manashe Ben Israel est venu plaider le droit au retour officiel des juifs (qui ont été expulsés en 1290) devant la cour d'Angleterre, mais seulement pour dire qu'aucune preuve de réécriture des textes juifs n'a été trouvée. De même, lors de la Convention pour le rétablissement du judaïsme de Kaifeng » initiée par l'Eglise Canadienne en 1919, Perlman, un des premiers sionistes, n'a mentionné la communauté juive chinoise que pour appuyer sa thèse contre l'assimilation et pour la création d'une nation juive. Lors de la conquête japonaise durant la deuxième guerre mondiale, la communauté juive de Kaifeng a, quant à elle, manqué de disparaître complètement. Deux officiers japonais ayant été envoyés par les nazis afin de jauger cette communauté, ceux-ci établirent dans leur rapport que la communauté de Kaifeng n'était pas une menace pour la conquête japonaise en Chine. Un discours de nature plus nationaliste aurait sûrement mené cette communauté à sa perte, étant isolée du reste du monde, et ne bénéficiant d'aucune aide extérieure.

A travers l'histoire, les communautés juives d'Asie en général n'ont jamais bénéficié d'aide extérieure de la part d'autres communautés dans le monde. Ce désintérêt a largement contribué à l'anéantissement progressif de ces communautés.

Une étude menée par Yona Dureau, présente les juifs chinois comme des incompris, notamment par les européens chrétiens, qui ne voyaient en eux que des objets d'étude, ainsi que par les juifs des communautés dans le monde en général, qui doutaient de la véracité de leur judaïsme plutôt que de les aider. Cette étude préconise, à l'heure actuelle où la Chine commence à s'ouvrir au monde, que ces communautés qui n'ont jamais renié leur origine juive reçoivent l'aide dont elles ont besoin ; stipulant que dans le cas où Israël n'aurait pas les moyens de prendre sous son aile cette nouvelle aliah, ce serait  à la communauté internationale de s'en charger. Cette étude, présentée à la communauté juive de Montpellier en 1993, a permis à son auteur d'aider à l'installation de deux familles juives chinoises à Jérusalem, tout en effectuant une approche plus directe et plus concrète de leurs difficultés.

Les juifs de Chine de nos jours : une communauté réduite et menacée

La situation de la communauté juive chinoise demeure de nos jours très difficile, notamment en raison d'un conflit dans la transmission de la judaïté de génération en génération. Les juifs chinois, considèrent comme juif tout juif chinois né d'un père juif chinois, admettant ainsi la possibilité pour certains juifs de demander à résider en Israël, malgré les difficultés que présente une demande de visa. La halakha juive, quant à elle, préconise que le judaïsme soit transmis par la mère. Les similitudes entre les traditions de la communauté juive chinoise et celles de la communauté juive éthiopienne, toutes les deux ayant quitté Israël après la destruction du premier temple, remet en question la datation traditionnelle du transfert du judaïsme, passant de la patrilinéarité à la matrilinéarité, sensée avoir eu lieu au Sinaï, selon la tradition orthodoxe. Les juifs chinois rencontrent donc plusieurs difficultés une fois qu'ils entrent en Israël, étant contraints à la conversion pour régulariser leur situation religieuse, mais étant aussi citoyens chinois, ils doivent également posséder un visa pour l'Egypte. L'administration chinoise n'étant pas tendre, il arrive souvent que ces juifs chinois soient enlevés de leur ambassade, en pleine procédure de renouvellement de visa.  Ces conversions sont considérées comme de la haute trahison : se convertir équivaut à reconnaître sa nationalité chinoise (donc non Israélien), puisque la judaïté chinoise n'est pas valable du point de vue halachique ; alors qu'en Chine, il est interdit de vouloir changer de statut. Il est donc souvent recommandé aux juifs chinois de ne pas faire connaître leurs problèmes halachiques. De ce fait, les chiffres officiels omettent souvent de mentionner l'existence de quatre cent familles juives chinoises à Canton et de deux cent familles à Shanghai. Ces communautés perpétuent la tradition de ne pas manger de gid hanashe, et l'espoir de rentrer un jour petit à petit en Israël est nourri par une possible ouverture commerciale de la Chine ainsi qu'une amélioration de ses relations diplomatiques avec Israël.

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