Anarchisme en Chine
Contexte
L'hégémonie de la fin du 19ème siècle, suite au soulèvement factieux et contestataire en Russie, à la frontière chinoise, fut la citerne d'inspiration communiste pendant les lancées fondamentales sur le territoire chinois.
L'expédient au meurtre, tel un instrument pendant le pugilat contre les mandchou, constitua un mouvement institué par des groupes puissants et bien organisés, se manifestant parfois par des actes d'assassinat, typiquement chinois. Celui-ci fut identique à l'office répandue durant les attaques terroristes suicidaires menées par les russes anti- tsaristes, en tant que manifestation de la volonté du peuple panslave nationaliste, dont l'un des plus célèbres fut le dénommé « The Black main ».
La confusion entre l'anarchisme et le nihilisme fut généralement explicitée en ce temps-là par la presse populaire européenne ainsi que chinoise, nonobstant leur distinction et notamment leur éventuelle séparation au niveau des idéologies. Ainsi, l'anarchisme fut décrite comme étant «tout acte qui utilise des moyens violents dans le but de détruire l'organisation de la société», durant la Conférence internationale de Rome pour la défense sociale contre les anarchistes. Cette disposition, grâce à la violence politique encouragée précocement, a suscité l'engouement pour l'anarchisme au centre d'intérêt de quelques radicaux chinois. Toutefois, face à l'insuffisance de clarté dans la pratique du langage chinois, cet empressement fut largement limité.
Rébellion estudiantine chinoise
La première reconnaissance de la présence anarchiste en provenance de France et du Japon fut initiée par son entrée, ceci par le biais de l'établissement de programmes dédiés aux enfants de familles aisées, notamment après que « The Boxer Rebellion » ait échoué . Dans les années 1906, subséquemment, en dépit de l' inaccessibilité d'une majeure partie de la population au projet, ces programmes ont éveillé l'intérêt de cinq à six cents étudiants dans le continent européen, contre approximativement 10.000 au Japon ainsi qu'à Tokyo, qui furent de ce fait les destinations les plus cotées sur le plan géographique. En effet, celles-ci sont relativement proches de la Chine, pour un déplacement à moindre frais. Par conséquent, l'harmonie innée entre ses deux cultures, pour ne citer que le dialecte japonais qui se sert régulièrement des caractères chinois et incitant donc la facilité de communiquer, est agrémenté par la qualité de habitat sur les lieux. La France fut estimée comme étant le centre principal de la culture occidentale en raison de sa popularité à l'égard du coût abordable de ses prestations, permettant ainsi au pouvoir français de subventionner les étudiants.
De ce fait, la contribution des efforts produits par les fonctionnaires pour conduire le programme dans le but du rapatriement des étudiants radicaux en pays étranger, aboutit invariablement sur le fait que les étudiants les plus radicaux furent expédiés en Europe. Néanmoins, les moins zélés étaient envoyés au Japon. Dès lors, l'objectif fixé par la politique n'était autre que de démontrer d'une manière définitive et remarquable que ces étudiants suivant des formations à l'étranger se serviraient des méthodes et des idéologies européennes socialistes et entraîneraient alors la transformation entière de l'anarchisme au sein de la société chinoise.
L'on a rapidement noté la prédominance de l'anarchisme au sein des deux sites d'étude. Distinctement, au courant de l'année 1906, deux groupes d'étudiants anarchistes furent constitués, notamment à Tokyo ainsi qu'à Paris. Les divers emplacements, et hypothétiquement, les apparentes inclinaisons des universitaires représentées à certaines localités, furent interprétées par une combinaison typique, largement éloignée du marxisme.
Groupe Paris
Conformément aux dires de Li Shih-tseng, qui fut un partisan du soulèvement, les procédés du groupe Paris furent orientés sur 3 capitaux cruciaux tels que les radicaux libertarismes et le socialisme; le darwinisme et le darwinisme social, et finalement, les traditionnels philosophes chinois. Postérieurement, le groupe Paris fut considérablement précautionneux par rapport à l'implication de Tokyo dans l'imprégnation des doctrines de Lao Tseu, jadis vétéran d'un champ humanitaire visant le bien-être pour tous, dans un système en compagnie mutualiste, également prôné par les partisans parisiens. Li retrace alors le groupe qui lui semblait partager des vocations semblables, en travaillant au recrutement d'ardents jeunes hommes qui acquirent la meilleure éducation dans les coutumes chinoises classiques. Il reconnaît d'ailleurs que l'influence antédiluvienne, dans la base de son raisonnement, a eu un impact important sur eux. Quoique la manifestation et la propension du groupe Paris à s'opposer diligemment à l'ensemble du groupement de l'égalitarisme fut rejetée, voire critiquée à l'égard de la culture coutumière.
Groupe Tokyo
Préférentiellement, dans une disposition différente, le groupement de Tokyo tira nombre de ses inspirations au sein des influences éventuellement identiques. Par contre, le groupe parisien fut passionné par la perception des modes de pensée occidentale ainsi que par la civilisation européenne. De même, le groupe de Tokyo immobilise son communisme dans les mythes politiques autochtones de l'Asie. Vigoureusement inspiré des ouvrages de Michel Bakounine ainsi que de Kropotkine, le groupement Tokyo adopta « l'espéranto » et préconisa l'anarcho-syndicalisme. Il recommanda également une paysanne établie au sein de l'entreprise qui fut bâtie aux alentours des communes régentées démocratiquement et structurées librement en fédération de solidarité et de protection. Ils basèrent leur opinion sur le principe d' un moulage de taoïsme, le lamaïsme, et choisirent un champ d'interception, singulièrement guidé par la considération à l'égard de Léon Tolstoï sur Kropotkine. Instantanément, au commencement, les deux groupements ont prôné d'une manière identique l'assassinat, et s'insurgent éventuellement en dénonciateur de l'influence constante du nihilisme Cependant, dans les années 1910, la transmutation au sein de la coopération fut ordinairement guidée par le renoncement de l'homicide comme stratégie probante.
Collaboration et dissimilitudes
Dans le début du 20ème siècle, le mouvement anarchiste fut dans l'ensemble un mouvement occidental, si bien que les estudiantins chinois à Paris profitèrent avec verve des privilèges de l'anarchisme, en la considérant comme la plus avant-gardiste de toutes les appréciations communautaires, et en conséquence, particulièrement décalée par rapport à ce qu'ils spécifièrent « semblable à la paysannerie chinoise » par l'habitude agonisante. Cette situation à répétition eut pour suite logique de les agencer en réfutation à l'égard du groupe de Tokyo qui, ayant vu beaucoup de ce qui était bon dans la culture traditionnelle, et jouissant de l'appui du pays chinois, n'embrassa nullement le lapsus de la démocratie capitaliste libérale. Il serait aisément facile pour ces derniers de transiter en faveur du communisme nonobstant les occidentaux.
Néanmoins, ces diversifications n'insinuent nullement que le duo ne collabore pas du tout. L'on déduit donc que la délocalisation de la structure gouvernementale induit une accentuation sur l'économie régionale et politique, et voit l'autodétermination appuyée par les deux groupements. Une harmonie équivoque ne se concrétisa qu'ultérieurement lors de l'émeute, néanmoins les deux préceptes cohabiteraient placidement. L'antagonisme concerne foncièrement les valeurs, et les prérogatives, puis plus tacitement les procédés de l'accomplissement de la révolution qui devaient être préconisés simultanément. Pour influer sur les conceptions et notamment, les démarches égalitaristes concernant surtout la rivalité au sein de la contrée, le cas échéant, les idéologies classiques chinoises devaient constituer le principal enjeu. Impliquant de ce fait le déclenchement d'une suite dramatique, source de mésentente, voire d'altercation verbale au sein des deux communautés.
L'organisation au sein des partisans des divers partis socialistes était la source de la mésentente et le centre des préoccupations. Toutefois, une coopération est de mise et ne doit être nullement consubstantielle à l'initiation anarchiste chinoise. En conséquence, de nombreux politologues énoncent l'anarchisme de manière identique à l'impulsion des mouvements. La variété idéologique imminente à un tel « mouvement de mouvements » fut continûment l'une de ses plus éminentes forces, mais a à nombreuses reprises accru les expérimentations afin de le perpétrer en une force totalisatrice, en raison de l'amélioration sociale.
Juxtaposition avec les anarchistes occidentaux
Toutefois, pour une transformation sociale réussie, les groupements de Paris et de Tokyo s'ont tombé d'accord par rapport à la répression du confucianisme ainsi qu'à leur apologie. Le mouvement anarchiste européen et la conversion sociale furent préconisés par le mouvement communiste européen, ensuite les anarchistes chinois se distinguèrent par l'ampleur considérable qu'ils octroient à l'anéantissement de la culture ancestrale. En faveur du christianisme, les égalitaristes occidentaux ont modéré expressément diverses critiques coriaces, et considéré pareillement l'un des trois pylônes de l'absolutisme, en même temps que le libéralisme ainsi que l' Etat. Un affrontement plénier a été annoncé par les anarchistes chinois contre la culture confucéenne, qu'ils regardaient telle une conformation de vérification sociétale, approximativement semblable de la chrétienté européenne dans la clairvoyance despotique de la société et la relégation des règles sociales. Selon les dires de Chtu Min-I, qui n'est autre qu'un des membres du groupe de Paris, le peuple chinois apparaît comme l'un des plus grands connaisseurs d'antiquité, par conséquent, leur imagination fut intégralement dévouée aux usages habituels et de ce fait, ils furent claquemurés par les anciens.
Pour ainsi dire, l'accentuation sur la transformation culturelle serait acceptée dans le courant des vingt suivants printemps par quasiment tous les éléments de la gauche constitutive du pays chinois. Pour la justification de la Révolution didactique, Mao Zedong pourrait exploiter sa rhétorique.
Anarchie et nationalisme
Dans la première phase du mouvement, les anarchistes des deux écoles étaient généralement les participants au mouvement nationaliste, Théoriquement, les anarchistes ont repoussé le nationalisme et les États-nations lors de la première phase du mouvement, et les partisans au mouvement nationaliste furent communément représentés par les anarchistes des deux institutions.
Les premiers assauts auprès du mouvement anarchiste, plus précisément en Chine, résultèrent des anti-impérialistes nationalistes, qui aperçurent identiquement l'anarchisme telle une admonestation, par rapport à leur acharnement à la construction d'un fortin coalisé et concentré dans une nation résistant à la puissance envahissante de l'Occident colonialiste. Dans une missive rédigée par un liseur nationaliste dans le journal anarchiste Hsin Shih-chi, édité par le groupe de Paris, il sera annoncé que : « A supposer que le peuple ne sait pas récriminer que nous ne souhaitons ni aucun pouvoir, ni soldats, ni frontières nationales, ni aucun Etat» et étant le synchronisme planétaire pour ne citer que la justice, la liberté et l'égalité, l'on craint que ceux qui n'expérimentent que la force brutale et non la justice amalgament leurs armées pour sectionner la nation ainsi que la population.
Par conséquent, la construction d'un front populaire est l'unique façon pour le mouvement nationaliste de vaincre les Mandchous et les Qing selon l'avis des nationalistes, nonobstant dans le long terme si l'anarchisme avait l'objectif de réussir, le devoir d'être précédé inévitablement par un système républicai,n sécurisant ainsi la Chine.
Réplique des anarchistes
La réplique de Li Shih-tseng éditeur dans la presse écrite des Hsin Shi-Chi, fut triple. Premièrement, le soulèvement prôné par les communistes serait intégrale, synchronique, délocalisé et finalement autonome. Subséquemment, les impérialistes étrangers seraient trop subordonnés à l'égard des révolutions dans leur pays de provenance pour envahir ou assaillir la Chine. Deuxièmement, le fait d'avoir un gouvernement centralisé fort saumâtre n'a nullement gêné les antagonistes de la Chine à l'assaillir dans le passé. En conclusion, le plan moral entre en jeu sur une durée indéterminable, une image de l'autoritarisme, peu importe si elle est autochtone, voire étrangère. Logiquement, la liberté provient de l'opposition à toute domination, qu'elle soit Manchu, Han , étrangère ou indigène.
La question incontestable se pose sur la manière dont les anarchistes chinois souhaiteraient la production d'une transmutation universelle spontanée. Par conséquent, la réponse était que le groupe de Paris, notamment de multiples radicaux sur toute la Terre à cette circonstance, ont cru en la révolution comme étant une chose semblable à une force de nature. Dans le cadre de leur réflexion, la révolution surviendrait puisqu'il était nécessairement primordial, et leur responsabilité se limitait tout simplement à apprêter le monde et plus précisément à le soutenir à admettre la certaine obligation du changement social. Désormais, cette vision procure des indications importantes sur la nature essentiellement évolutive du mouvement, expliquant ainsi que le mouvement s'accentue sur l'éducation et non sur la construction d'une organisation.
Conséquences de la coopération
La collaboration de personnages nationalistes démontre singulièrement la fonction des corrélations particulières au sein de l'organisation des groupes de Paris. Les fondateurs de ce groupe se délogèrent du mouvement nationaliste mais néanmoins, ils restent fermement liés à elle par le biais d'une chaîne d'étroites affections particulières. Toutefois, la tentative d'inclure leurs amis dans leur organisation fut spontanément dans leurs esprits, l'aspiration étant de gagner des amis influents, reliée plus précisément à la cause anarchiste.
L'accession à des postes de pouvoir par les communistes et non les nationalistes dans le gouvernement pourtant nationaliste, telle est la portée palpable d'une telle association. Jing Zhang Ji et Meijiu, ce dernier est plus exactement un autre anarchiste adhérent au groupe Tokyo, furent communément élus au parlement républicain. Shifu Guangzhou et le groupe ont proclamé qu'ils étaient des espions à la cause et attestent également leur manque d'engagement dans le mouvement. Néanmoins, jusqu'à la fin des années 1920, les deux partisans ont gardé le nom d'anarchistes, par conséquent ils sont restés actifs dans la promotion de l'anarchisme chatoyante.
Nonobstant, en harmonie avec cette coopération, il est plus qu'évident que de nombreux anarchistes ont regagné le nouveau gouvernement nationaliste, en acquérant incontestablement des conditions de dominance ainsi que de préséance, mais blackbouler cela aurait été en opposition à leurs fondements. Inéluctablement, selon Scalapino et Yu, que l'on dénie de récréer le rôle d'un personnage politique imparfait, dans le même intervalle de temps un personnel qualifié était d'une extrême rareté en opposition aux besognes à réaliser.
Questions stratégiques
Arif Dirlik maintient que ces difficultés avoisinaient l'ambiguïté persévérante par rapport à l'interprétation. Ainsi, ces hommes se considèrent comme étant anarchistes du fait qu'ils oeuvraient dans le cadre de l'abolition à long terme du capitalisme, généralement pour l'Etat et l'autorité contraignante. Dans leur évocation, l'anarcho-syndicalisme anticapitalisme garde un objectif à très long terme, et nullement comme un simple évènement qui se déroulerait dans leur vie. De ce fait, l'on va prendre l'exemple de Chiang, qui prévoyait que la révolution sur laquelle ils fantasmaient, adviendrait dans 3.000 ans.
Sa conception provient du fait qu'il est plus aisément facile de discerner les raisons pour lesquelles les anarchistes tenteraient de lancer une campagne et notamment d'aguerrir des postes politiques, voire de coopérer en compagnie des sympathisants, au sein du gouvernement, puisque cela les aiderait à accéder à leurs idéologies sur une durée indéterminée. Clairement distincte, cette posture de l'anarchisme révolutionnaire de Kropotkine et Bakounine, comme celle du groupe Guangzhou, ambitionne à la révolution imminente ainsi qu'à la création d'une concentration anarchiste dans le futur proche.
En outre, cette aptitude à exécuter ses activités sur une durée imprécise et à se canaliser sur le raisonnement ainsi que la doctrine de la disposition de l'endroit bétonné, par le biais de quelques participants spécialement aisés au sein du mouvement, contribuerait à l'enracinement des résurgences de classe. La circonscription parmi les richissimes anarchistes philosophiques tels que des marxistes, des socialistes voire des révolutionnaires, induisait que la classe travailleuse pouvait être une symptomatique commune des mouvements gauchistes.
Précocité de l'accroissement de l'anarchisme
Selon le raisonnement du groupe de Paris, l'enseignement représentait l'activité primordiale des révolutionnaires, effectivement c'est uniquement par le biais de l'éducation de la masse que l'on peut atteindre l'anarchisme.
En enchaînement, ils accoutumaient leurs dynamismes aux alentours de l'éducation et non de l'assassinat, autrement les deux divergentes formes d'activisme n'auraient pas pu être théoriquement supportés.
En finalité, au sein du groupement Paris subsisterait une ramification administrée par des étudiants au sein d'entreprises, comprenant notamment un tofu usine, son objectif étant de débourser les études des étudiants radicaux de la Chine qui convoitaient une formation à l'étranger. Les étudiants peuvent travailler à temps partiel et étudier à temps sectoriel, obtenant également une éducation occidentale pour une spécialité. En outre, dans la démarche d'acquérir une certaine expérience de première main, cela impliquerait la survie, le travail et également les études au sein d'une entreprise anarchiste. Ce programme d'études à l'étranger pourrait crucialement infuser sur la langue, car à priori les idéologies anarchistes au niveau des groupements nationalistes, voire révolutionnaires des centaines d'étudiants, ont contribué au programme. L'abordage est assurément pragmatique, impliquant ainsi le besoin réel de volonté des étudiants désireux de s'instruire dans un pays étranger. Malencontreusement, n'ayant nullement les ressources financières pour sa réalisation, démontrant constamment que les archétypes communistes organisationnels fondés spécialement sur la solidarité et sur la coopération, sont des alternatives perpétuelles aux plus enthousiasmés par le biais du profit des entreprises capitalistes.
En dépit des mésintelligences exceptionnelles, la tendance impérieuse, notamment à Paris ainsi qu'à Tokyo, des communautés soutenaient régulièrement la cause nationaliste. Effectivement, devenus des amis intimes de Sun Yet-Sen, de nombreux groupes parisiens furent les premiers membres du Kuomintang. Au bout de deux tentatives de demande « Chang Ching-Chiang », qui était plus précisément un collaborateur au sein du groupe de Paris, l'entité reçut colossalement une subvention économique . Compte tenu de l'accentuation faite par les deux anarchistes ainsi que les nationalistes sur la primordialité des révolutionnaires, les concernés collaborent conjointement et notamment, en raison du syncrétisme extrême de Sun Yat-Sen. Celui-ci a témoigné que l'objectif final des principes du peuple devaient s'alterner autour de deux axes constitués spécifiquement par le communisme et le l'anarchisme, d'où cette collaboration fort compréhensive. En conséquence, cela désenveloppe la détermination du groupement de Paris à accueillir l'appointement provenant du désir du gouvernement nationaliste à amplifier les programmes au courant de la Première Guerre mondiale et bien plus tardivement par la suite.
L'anarchisme considéré comme un mouvement de masse
Dans les années 1911, l'anarchisme fut transformé en force motrice de la mobilisation populaire et dépassa de ce fait son association originale par l'intermédiaire des étudiants corrélativement riches qui étudient à l'étranger dans le but de devenir un authentique mouvement révolutionnaire au milieu de la population entière. Au courant des années 1882, l'existence de certaines preuves démontrant ainsi que le mouvement de base des travailleurs s'étendait régulièrement aux bénéficiaires d'un afflux secondaire des idéaux anarchistes, pour ne citer que des gens travailleurs aux États-Unis qui furent contraints de revenir en Chine à la suite de l'adoption de la Loi d'exclusion des Chinois. Cet acte sévèrement limité n'élimine pas pour autant les flux des travailleurs chinois à destination des États-Unis .
Influence des anarchistes américains
Aux États-Unis, les anarchistes furent pratiquement l'unique mouvement ouvrier explicitement en contraste du racisme envers les travailleurs asiatiques, notamment mexicains. Dans les années 1890, dans la ville de San Francisco, lors de la venue d'Emma Goldman, la présence de quelques milliers de travailleurs chinois fut ressentie. Aux environs des années 1908, des milliers d'ouvriers chinois en Amérique du Nord, plus particulièrement les travailleurs en Californie et réciproquement dans le Pacifique du Nord-Ouest, devinrent partisans de l' Union industrielle. Les travailleurs industriels du monde ou IWW ou encore « les Wobblies », furent les premières confédérations américaines à s'objecter à l'établissement de la suprématie blanche organisationnelle et délibérée, le but étant de recruter résolument des Asiatiques, des Noirs, des Latinos et plus précisément des travailleurs migrants. La protection des immigrés chinois qui furent spécialement des victimes de harcèlement et de ségrégation systématique, entraînant ainsi une large base de membres dans le cadre des travailleurs chinois, impliqua une diversité de soutien au sein de la communauté chinoise d'Amérique du Nord.
L'influence des partisans des IWW chinois revenus en Chine est le passage à foison de manière tacite. Néanmoins, la collaboration anarchiste, vigoureuse au niveau du mouvement syndical chinois, conduisit notamment à l'intronisation bienveillante qu'ils ont rencontrée et peut devoir quelque chose à cette relation antécédente au sein des ouvriers chinois et des gauchistes anarchistes.
Révolution nationaliste de 1911
Dans les années qui suivirent la révolution nationaliste d'octobre 1911 et le succès fulgurant de l'Alliance Révolutionnaire, laquelle regroupait bon nombre d'anarchistes de premier ordre en tant que membres très anciens. En réalité, il existe un nombre relativement important d'anarchistes dans toute la Chine qui profitèrent de maintes occasions de s'impliquer plus avant au sein de l'organisation. Pourtant, l'hégémonie nationaliste ne permettait de nourrir aucune garantie réelle de potentiel de libre organisation en collectifs antiautoritaires, en considérant de plus que la répression du pouvoir allait grandissant. Dans la considération que les aspirations à un retournement de manivelle dans l'autorité de la dynastie mandchoue Qing auraient aboutis, la majeure partie des opposants doctrinaux à l'encontre de l'anarchisme, étaient émises par le camp des socialistes autoproclamés, notamment de la Chinese Socialist Society ou CSS, laquelle deviendra officiellement le Parti Socialiste Chinois, ou encore le parti plus à gauche de l'idéologie nationaliste. Ce dernier prendra la dénomination de socialiste une fois sous l'aile de Sun Yat-sen. Jiang Kanghu a créé la Chinese Socialist Society l'année 1911 et prit part à la composition de la Xīn Shìjì qui intégrait les nombreuses déclarations du groupe de Paris. Par la suite, il élabora un projet d'abrogation de l'État, avec pour socles de son organisation : la charpente familiale traditionnelle ainsi que l'enseignement de Confucius.
La plus grande cause de désaccord représentait le désir de la CSS de maintenir intacts les liens commerciaux, sans pour autant abandonner l'idée d'asseoir un immense filet protecteur autour de la sécurité sociale. En effet, ils considéraient que l'absence de tout instrument de motivation conduirait les gens à une phase d'improductivité qui causerait l'effondrement de la société. Parmi les autres sources de conflits, le fait que la CSS se bornait à l'édification de la révolution chinoise en Chine plutôt qu'en terre étrangère, ainsi que le recours à un gouvernement élu, constituaient des points sensibles de divergence majeure vis-à-vis de l'anarchisme dit "classique". A cet effet, Jiang se trouvait assez éloigné du concept de l'anarchiste, tant et si bien que son parti fut de même envisagé comme externe au mouvement, en dépit de ressemblances éventuelles. En 1912, le groupe mené par Jiang se divisa pour former deux brigues antagonistes: d'une part, les purs socialistes, avec à leur tête le moine bouddhiste anarchiste Tai Xu, tandis que les autres restèrent dévoués à Jiang.
Au cours de la même année, l'emblème anarchiste la plus considérée au sein du mouvement de la Chine continentale, en la personne de Shifu, fonda un autre parti dans a ville de Canton ou Guangzhou en mandarin. C'est une entreprise qui témoigne d'un ascendant anarcho-communiste plus qu'évident.
Socialistes
Les socialistes à l'état brut réétudièrent leur programme en y insérant le projet d'abolition totale de la notion de propriété parallèlement à la fondation d'un système anarcho-communiste dans l'économie proprement dite. Ainsi, Shifu remettait en doute le bien-fondé de leur plate-forme, ceci dans la décision de conserver l'appellation de socialistes. Toutefois, il n'en demeure pas moins que cette plate-forme revêtait distinctement des allures anarchistes. Par conséquent, les deux entités finirent par se considérer comme camarades dotés d'une même vocation. La prépondérance de la lutte paysanne, telle qu'énoncée au niveau du bloc de Tokyo, se transforma rapidement en un débat majeur tant pour le bien-être des anarchistes chinois composés de socialistes purs que pour celui du groupe établi à Canton. De ce fait, les anarchistes furent les précurseurs de la détermination de la fonction cruciale des paysans pour l'aboutissement et la conduite de toute expérience révolutionnaire réfléchie en Chine. De même, sous l'impulsion des anarchistes apparurent les premières tentatives de ralliement et d'organisation sérieuse des paysans.
Groupe de Canton
La base fondamentale du militantisme des anarchistes de la Chine continentale au cours de cette période était Canton. Néanmoins, les deux groupes de Paris et de Tokyo parvinrent à préserver une certaine influence. Les socialistes purs étaient également très actifs en ce qui concerne la promotion de la vertu, parfois au détriment des efforts à fournir pour la réalisation d'une révolution imminente. Sûrement en raison du fait qu'ils étaient autant bouddhistes qu'anarchistes. En ces temps là, la vocation anarchiste du groupe parisien s'était invariablement transformée en une circonspection très recluse qui était davantage impliquée dans la quête de distinction au sein de la société que par la vérité quotidienne des ouvriers. C'est un constant qui n'est pas réellement surprenant, dans la mesure où la provenance relativement commode de la grande majorité des membres de l'entité ne pouvait que déboucher sur cette circonstance, même si elle causa de nombreuses distorsions et incompréhensions de la part des confrères Cantonais, plus préoccupés par la lutte des classes qu'eux-mêmes.
Le groupe de Canton est généralement perçu à travers son leader, jadis Shifu, et cette réalité continue à prévaloir habituellement jusqu'à une certaine limite, une fois que la chose est considérée sous l'angle d'un simple commandement, puisque ce dernier n'a en réalité, jamais été gratifié d'une position formelle ni de toute autre pouvoir coercitif sur le groupe. Le tribut la plus conséquent de la part du groupe est sans conteste la mise en place d'une coalition entre, d'un côté les intellectuels et les ouvriers et d'un autre côté, leur activité de propagande, ce qui autorisa une distinction efficace dans la perception des différentes formes d'anarchisme et de socialisme qui évoluaient de plus en plus vers la notoriété. Grâce à leur démarche, ils réussirent à concrétiser de manière définitive la véritable définition de l'anarchisme.
Si pour son compte le groupe parisien avait choisi de mettre en avant ses aspirations, pour ce qui touche à la notion de liberté négative, ce qui revient à se détacher de la contrainte et de la tradition, les partisans du groupe de Canton avaient pour habitude de recourir aux affirmations positives au sujet des droits des ouvriers, des femmes, des paysans, et des autres classes asservies afin de mettre en valeur leur conception et leur perception d'une société anarchiste. Il sera alors noté la déficience notable de toute réflexion relative au traitement des franges ethniques, si l'on envisage que le fondement de leur plate-forme représentait l'annihilation des analogies raciale, ethnique et nationale, en faveur d'une identité plus internationale, laquelle aurait accordé une certaine loyauté envers l'humanité toute entière, sans restriction d'aucune sorte, et pas seulement à une entité raciale ou ethnique spécifique, une plus grande importance et un privilège certain.
Il est utile de mettre en exergue que cette disposition fut énoncée en guise de réplique à la place prépondérante qu'attribuait le mouvement antimandchou à l'égard de l'ethnicité. En effet, l'enseigne cherchait à apporter une justification plausible à l'outrance de la dynastie Qing, en évoquant que ses membres étaient pour la plupart issus d'une minorité qui demeurait à l'écart de la majorité Han du pays, une assertion que les anarchistes au sein des quatre groupes leaders qualifiaient comme des propos racistes et inconvenants pour un mouvement qui prétend œuvrer au mieux pour l'affranchissement. L'avis général des anarchistes était par conséquent, qu'un agencement fondé sur l'ethnicité était favorable à la promulgation du racisme, et de ce fait, ne devait aucunement détenir une place dans les missions d'une révolution qui n'aspirait qu'à la libération de l'humanité toute entière.
Même si la prise de position était parfaitement en accord avec les idéologies du mouvement anarchiste mondial de l'époque, cette impression induit toutefois bon nombre de contrecoups venant des anarchistes plus modernes. Ainsi, beaucoup d'entre eux considèrent que les capacités révolutionnaires sont indissociables des affrontements des groupes ethniques et raciaux soumis. Concernant le fameux projet révolutionnaire qui se prépare en Chine, Ward Churchill énoncera justement les discours de soutien du parti communiste à une proclamation ethnique issue des franges ethniques chinoises, des déclarations qu'il souhaitait considérer essentielles pour enfin décrocher l'adhérence des dits groupes à leur mouvement. C'est d'ailleurs une tactique qui se montra porteuse au cours de la guerre civile qui fut déclarée entre le Parti Communiste Chinois et le Guomindang. Situation paradoxale, les bases du mouvement anarchiste sont prétendument les préceptes d'auto-déterminations politique et économique à l'échelle locale, ce qui viendrait en réponse aux souhaits séparatistes de ces divers clans ethniques, qui étaient toutefois dans l'incapacité de coordonner efficacement ces minorités communautaires, de façon à satisfaire leurs espoirs d'auto-détermination au sein d'une société anarchiste.
Autrement qu'en théorie, durant cette époque tourmentée, le mouvement œuvrait à la campagne et à l'ordonnancement. Les anarchistes Cantonais publièrent un journal, le Mínshēng qui signifie en français « La Voix du peuple », périodique à travers lequel ils entreprirent de régenter les ouvriers, tandis que dans la ville de Taïwan, Jing Meiju, puissant anarchiste du groupe de Tokyo, prit l'initiative de fonder une usine/école expressément anarcho-féministe, en vue de venir en aide aux femmes afin qu'elles puissent gagner leur vie et à acquérir une éducation.
Endoctrinement du groupe parisien
La similitude avec quelques accomplissements du groupe de Paris est plus que notable. C'est ainsi qu'en avril 1912, les partisans du groupe décidèrent d'élaborer le Liùfă jiǎnxué huì, ce qui veut dire en français « Société pour un Travail Actif et une Étude Rationnelle », plus connue en anglais par la dénomination « Association for Diligent Work and Frugal Study ». Le principal objectif du programme étant de soutenir les étudiants chinois établis en France. Pareillement, en janvier 1912, les membres du groupe parisien qui sont retournés en Chine, comme tel est le cas de Lí Shízēng, avaient crée le Jìndé huì, ou la « Société pour promouvoir la Vertu », dont la tête du comité directoire comprenait les noms d'éminents anarchistes, tel que Li Shezeng et Wang Jiangwei.
Cette société, selon les prédispositions du groupe de Paris, devait se focaliser à la fois sur l'attitude moral et vertueux de l'être humain, autant que sur la praxis ou pratique révolutionnaire. Les règlementations applicables dans l'enceinte et par les membres de la société inspiraient divers degrés d'implication et les dissuadaient de consommer de la viande ou de se fourvoyer en compagnie de prostituées. De manière concrète, il leur été prohibé l'utilisation des pousse-pousse comme moyen de transport, le concept du concubinage ainsi que l'exercice d'une quelconque fonction publique.
Malgré le fait qu'il soit plus qu'alléchant de considérer pareille discipline comme oiseuse, il faut contre toute attente convenir qu'il est nécessaire de les prendre très au sérieux. En effet, au cours de cette époque, la généralité des organisations anarchistes de la Chine engagèrent des codes de conduite semblables à l'adresse de leurs membres. La finalité étant de mettre sur pied un foyer de révolutionnaires qui n'auraient aucun mal à être pris pour modèles et afin de contribuer à l'ouvrage d'un exemple pour une culture révolutionnaire probante. Parallèlement, il est évidemment possible de faire une comparaison entre la responsabilité traditionnelle et le devoir qu'avait aussi la population impliquée dans la vie publique, de servir de modèle à copier tout en promouvant la vertu.
Besoin d'ouvriers en France
Quelques années plus tard, durant les ravages de la première guerre mondiale, le groupe de Paris sut tirer parti du besoin des gouvernements consécutifs en main d'œuvre en France pour soutirer des rétributions en provenance des Etats français et chinois. Cette action a été menée dans le but de déployer sa mobilité de travail-études aux ouvriers Chinois. Les étudiants persistaient à venir, néanmoins, une certaine part de ce concept éducatif suggérait désormais à leur éducation d'apporter leur concours à l'effort de guerre français. De telle sorte que le groupe soutenait un pouvoir capitaliste et impérialiste dans son désir d'auto-défense contre un tout autre pouvoir également capitaliste et impérialiste.
Anarchistes
Le mouvement anarchiste à l'échelle planétaire s'intéressait de près aux ouvriers Chinois sachant qu'ils allaient venir en grande nombre, et ceci de façon graduelle au fil des ans. Ils profitèrent donc de la situation pour satisfaire leur but à long terme à savoir, éduquer la classe des ouvriers. Leur tactique s'avère payante car ils réussirent à obtenir des aides financières de la part du gouvernement pour un programme éducatif dont le but était certainement d'entraîner les jeunes gens et les ouvriers à devenir des révolutionnaires efficaces.
Propagation de l'idéologie anarchiste
Les imputations pratiques de pareille expansion des idéologies, au regard de l'environnement dans lequel elle s'inscrit, constituent deux signaux intéressants quant à la forte cohésion de l'empirisme et de l'utopisme auxquels se vouaient la plupart des actions du groupe de Paris. Quoi qu'il en soit, les rapports de plus en plus importants avec la classe ouvrière dans sa forme la plus réelle, ont induit des conséquences significatives sur la teneur de la campagne révolutionnaire et sur la théorie qu'elle suggère. Cela peut s'expliquer par le fait que les problèmes rencontrés par ces ouvriers constituèrent progressivement une part toujours plus importante de la plate-forme anarchiste.
L'anarchisme, impulsion commune
A partir de l'année 1914, l'anarchisme devint de plus en plus populaire, ce qui était sans conteste dû au contexte social et au nombre de personnes qui adhérèrent au concept, paysans et ouvriers, mais aussi intellectuels et étudiants, tous déçus et lassés par le gouvernement nationaliste et par son incapacité à rendre tangibles la paix et la prospérité promises au départ.
Mais la vitesse de diffusion entraîna une certaine confusion et il fut difficile de définir précisément qui était anarchiste et qui ne l'était pas. Pour remédier à cette situation, Liu Shifu fit paraître une série d'articles dans Xīn Shìjì qui attaquaient notamment Jiang Kanghu, Sun Yat-sen et les socialistes purs.
Les débats qui s'en suivirent permirent alors de redéfinir la notion même d'anarchisme dans un sens élargi. Ces articles avaient généralement un ton amical. Le but étant de bien distinguer les différentes écoles de pensée existantes à cette époque. Les lettres adressées à Sun Yat-sen et aux nationalistes devaient mettre en évidence les ambiguïtés de leur utilisation du mot « socialisme » pour décrire leur politique, qui ne correspondait aucunement au socialisme, d'après n'importe quelle définition contemporaine. Les attaques contre Jiang Kanghu, fondateur du parti socialiste chinois, mais plutôt de tendance anarchiste et la CSS, cherchaient à montrer que leur vision de la révolution et du socialisme était trop étroite car focalisée sur un seul pays. Les critiques contre les socialistes purs sont de loin les moins désagréables car la désapprobation principale était que s'ils étaient anarchistes, ils auraient dû s'appeler anarchistes et non socialistes. Xīn Shìjì encouragea et publia justement les réponses de toutes les parties, et la finalité de cette répartie semblait être la création d'un débat ouvert et respectueux entre amis. Les 5 années qui suivirent, les différents groupes décidèrent de poursuivre leur développement et parallèlement, le mouvement continuait à prendre de l'ampleur. En 1915, les débats anarchistes concernant la révolution sociale, qui commencèrent une décennie plus tôt avec le groupe de Paris, trouvèrent une reconnaissance bien plus grande au sein du Nouveau mouvement culturel qui fut fondé par un petit groupe d'intellectuels à Pékin. Ce mouvement s'étendit bientôt au reste du pays au cours des quatre années suivantes, jusqu'à ce qu'il se fonde intégralement dans le Mouvement du 4 mai. Ce nouveau mouvement culturel d'inspiration progressiste rejette alors la culture traditionnelle et méprise ouvertement le confucianisme. La propagation des pensées anarchistes pendant cette période témoigne de ce fait, de l'influence très forte exercée par les anarchistes sur le mouvement. Les participants au mouvement le voyaient d'ailleurs comme une tentative raisonnée de créer une renaissance chinoise, et s'efforcèrent de concevoir et de vivre la nouvelle culture qu'ils avaient désormais épousée.
Déclin de l'influence et ascension du maoïsme
Une fois la Russie sous la coupe des bolchéviks, ces derniers voulurent exporter la révolution socialiste partout dans le monde. Leur interprétation de la prédiction de Marx - comme quoi la révolution serait globale - était qu'ils devaient, en tant qu'avant-gardistes, utiliser les ressources dont ils disposaient pour lancer et soutenir des révolutions de style bolchevik partout dans le monde. Ils se concentraient d'abord sur les pays non-développés pensant contrer l'impérialisme occidental en le privant de matières premières et de support matériel.
De plus, ils ciblaient spécifiquement les pays qui possédaient déjà des mouvements révolutionnaires, et la Chine avait clairement toutes ces caractéristiques. L'année 1919, les anarchistes occupèrent une position stratégique au sein du Mouvement du 4 mai qui ébranla tout le pays. Ce fut de plus au cours de cette période que les tous premiers bolcheviks amorcèrent une organisation en terre de Chine et entrèrent en relation avec bon nombre de groupes anarchistes afin d'obtenir appui et aide. Les anarchistes, qui considéraient alors les bolcheviks comme leurs alliés, ignorant tout des implications d'une soumission des soviets à leur parti politique, leur prêtèrent main forte dans le projet d'élaboration de divers groupes d'études communistes. En réalité, la grande majorité de ces groupes étaient sous la bannière anarchiste et contribuèrent à l'entrée des bolcheviks au sein des mouvements des classes ouvrières et étudiantes chinoises.
Développement du Parti Communiste
En 1921, suite à la création du Parti Communiste Chinois (PCC), le mouvement anarchiste entama presque instantanément à s'essouffler. Diverses logiques ont été invoquées. Tout d'abord, les anarchistes avaient du faire fi de leur aptitude à réguler les actions étendues aux différentes localités. Ensuite, il fallut faire face à une soudaine prise de conscience que les bolcheviks étaient marxistes et nullement anarchistes, ce qui induit inévitablement une perte immédiate de prestige à l'égard des anarchistes qui ambitionnaient pourtant de travailler pour le sacrement de la révolution russe. Dès lors, ce qui constitue en outre le point le plus crucial, la caractéristique révolutionnaire d'une grande majorité des cellules du mouvement, qui ne s'attendaient aucunement à assister à l'échec de leurs aspirations dans un futur proche. Conséquence qui détonna malheureusement dans l'esprit des ouvriers avides de changement inhérent. Le bolchevisme ainsi que la plate-forme du PCC étaient donc des appâts relativement séduisants pour ces ouvriers dans la mesure où ils faisaient la promesse d'une transformation dans un futur imminent, certainement dans l'instant présent. Aussi, à l'introduction du PCC au sein du Premier Front Uni (1924-1927), notamment au côté du Guomindang rivalisant les seigneurs guerriers en 1924, ils reçurent un accès toujours plus conséquent au mouvement ouvrier, ainsi qu'aux mouvements de masse dans l'ensemble. En deux ans, le PCC affichait plus de 50 000 partisans, grâce à leur assistance et à leur incorporation de différents mouvements de masse.