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Petit condensé de culture chinoise


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10/01/2013 à 22:11 - Petit condensé de culture chinoise
Merci Zhendema pour ce nouveau sujet (mais je maintiens que le premier n'était pas, au contraire, dénué d'intérêt – j'en ignorais tout, et ignorer est une chance, puisque cela permet d'apprendre des choses nouvelles).Je voulais juste ajouter une ou deux petites choses, concernant cette bataille de la Falaise Rouge.Elle a fait l'objet d'un excellent film épique(en dépit d'aspects critiquables sur lesquels je vais revenir) de John Woo, que je ne peux que recommander.La bataille oppose en effet deux camps.D'un côté, le seigneur du royaume de Wei, qui s'est donné la vocation de réunifier la Chine (Il proclame cette ambition dans le film : “一国天下!”''Un seul Royaume sous le Ciel!''). Il s'agit de Cao Cao, brillant administrateur, brillant chef de guerre (en dépit de cette défaite), et poète de talent.En face, les royaumes de Wu (celui de Sun Quan) et de Shu (celui de Liu Bei, conseillé en effet par Zhuge Liang).Je retourne au film, dont il faut voir la version originale en deux parties ( 赤壁 et 赤壁之战 ), et pas cette version condensée destinée au public occidental (dont, semble-t-il, on a véhiculé une bien piètre image), d'où presque toutes les scènes intimistes, si belles, ont disparu pour ne laisser subsister que les scènes de bataille, par ailleurs fort convaincantes. Les deux actrices principales sont, dans des rôles qui soulignent des caractères et des sensibilités très différents, d'un charme irrésistible (on retrouve l'une d'elles dans le rôle titre de Mulan). L'acteur japonais qui tient le rôle de Zhugeliang est parfait aussi.Cela étant, le film s'aligne sur les partis pris du Roman des Trois Royaumes, très hostile à Cao Cao, et va même au-delà, s'appliquant dans les scènes finales (avec règlement de comptes dignes de Zorro) à ridiculiser celui dont il a choisi de faire le méchant, c'est à dire Cao Cao .(On pourrait imaginer de la sorte de ridiculiser Richelieudont on ferait arracher la perruque par d'Artagnan au cours d'un duel final !).Vous verrez toutefois, je vous l'assure, ce film avec plaisir, pourvu que ce soit dans la version d'origine. Il recèle bien des merveilles, comme cette séquence dans laquelle Zhuge Liang et Zhou Yu (qui prend en mains le commandement des forces du royaume de Shu) communiquent dans un duo improvisé de Gu Qin – ce splendide et envoûtant instrument à cordes qui fascinait déjà dans le Héros de Zhang Yimou.
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10/01/2013 à 23:53 - Petit condensé de culture chinoise
Voilà un sujet particulièrement intéressant.....

qui nous ramène à la littérature chinoise, ainsi qu' au cinéma chinois.....

La période des "Trois Royaumes" fait partie des grands moments de l'histoire chinoise. Outre de nombreux récits historiques et un célèbre roman, cet épisode historique a nourri de nombreuses fictions plus ou moins fidèles à la réalité des faits.....

A voir : dossier complet sur le film "Les trois royaumes"

http://www.icilachine.com/cinema/actualites-cinema/1362-dossier-special-les-trois-royaumes-de-john-woo.html

L'histoire de la « bataille de la falaise rouge », avec la description des combats, apparaît dans divers recueils historiques, mais le récit le plus détaillé se trouve dans la « Chronique des trois royaumes » ou 《三国志》 Sānguó zhì, écrite au troisième siècle, sous la dynastie des Jin. Couvrant la période 189-280, c'est l'un des quatre grands recueils historiques, avec le Shiji de Sima Qian, le Livre des Han et le Livre des Han postérieurs, qui figurent dans les « 24 Histoires officielles ».



Le roman, reflet de l'idéologie Ming
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Cependant, une version romancée de cette histoire a été reprise dans le « Roman des trois royaumes », ou 《三国演义》 Sānguó yǎnyì. Ecrit, lui, au quatorzième siècle, c'est l'un des quatre grands romans classiques de la littérature chinoise ou 四大名著 sì dà míng zhù (avec Au Bord de l'eau, Voyage en Occident et Le Rêve dans le Pavillon Rouge). 

Il repose sur la chronique historique, mais surtout sur des récits populaires et des légendes nées de l'histoire incorporant une bonne dose de fantastique et de surnaturel, le tout transmis oralement. Sous les Ming, le développement de la littérature populaire, sous forme de pièces de théâtre et de romans, leur donna une nouvelle vie et contribua à les immortaliser.

Recevant sa forme quasiment définitive sous les Ming, le roman répond aux normes politiques de l'époque. Les Ming, en effet, avaient au départ un gros problème de légitimité. Le fondateur, Zhu Yuanzhang ( 朱元璋 ), était, dans les dernières années de la dynastie des Yuan, un orphelin qui était entré dans un monastère bouddhiste pour éviter la famine et avait ensuite rejoint les rangs des rebelles du mouvement des Turbans rouges. Une fois arrivé sur le trône impérial, il lui fallait faire oublier ses origines de chef rebelle issu de la paysannerie et, pour cela, se rattacher à la lignée glorieuse des empereurs légitimes de l'histoire officielle : les Han.
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Dans le « Roman des trois royaumes », c'est donc Liu Bei et son royaume de Shu (Han) qui est glorifié, alors que les deux autres protagonistes, Cao Cao et Sun Quan, sont dénigrés, contrairement à la chronique, écrite sous les Jin, qui considéraient l'Etat de (Cao) Wei, dont ils étaient issus, comme les successeurs légitimes des Han.

De manière caractéristique, par exemple, l'empereur Wanli des Ming ( 明神宗 ), à la fin du 16ème siècle, alla jusqu'à diviniser Guan Yu ( 关羽 , sous le titre de « Seigneur Guan » ( 关帝 )  : Guan Yu n'était-il pas devenu le fidèle conseiller et stratège de Liu Bei, après avoir d'abord combattu pour Cao Cao ?

De la même manière, les exploits et les mérites de Zhuge Liang ( 诸葛亮 ), l'autre fidèle second de Liu Bei, sont glorifiés pour le faire apparaître comme un stratège hors pair et doté de pouvoirs quasi surnaturels, capables de susciter des vents favorables à la flotte, alors que les conseillers et généraux de Sun Quan, Lu Su et Zhou Yu, sont dénigrés, le dernier en particulier, décrit comme cynique et cruel, alors que, d'après la chronique, c'est son idée de génie qui a permis aux deux alliés de vaincre Cao Cao à Wuling (voir article précédent). 


L'histoire romancée
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« Le roman des trois royaumes » est une oeuvre populaire qui comporte aussi son lot d'historiettes impliquant des personnages féminins dont certains ont été repris dans le film de John Woo qui avait besoin de son quota d'actrices glamour pour attirer le grand public et assurer le succès du box office.
La plus notable de ces histoires est celle des « deux Qiao », deux soeurs connues sous leurs simples pseudonymes de 大乔 et 小乔  ;(la grande et la petite Qiao). Filles d'un éminent mandarin selon la chronique, elles épousèrent Sun Ce ( 孙策 ) et Zhou Yu ( 周瑜 ).

Le premier, frère de Sun Quan qui lui succéda, avait été élevé avec le second qui devint le stratège émérite de la famille. Dans le roman, les deux soeurs, par les intrigues qu'elles suscitent, sont la cause indirecte de la bataille de la falaise rouge. Le personnage de Xiao Qiao ( 小乔 ) est repris dans le film de John Woo, et interprété par la star et super-modèle taiwanaise Lin Chi Ling ( 林志玲 )...

Le film suit le roman plutôt que l'histoire officielle, en rajoutant même sa propre dose de fiction.....

Dernière édition : 11/01/2013 00h05

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10/01/2013 à 23:57 - Petit condensé de culture chinoise
voici un autre article de cet excellent dossier :

http://www.icilachine.com/culture/histoire-de-la-chine/62-histoire/1359-les-trois-royaumes-de-john-woo-le-contexte-historique-autour-du-film.html

Le contexte historique de la fin des Hanillustration

Nous sommes à la toute fin de la dynastie des Han, sous le règne du dernier souverain de la dynastie, l'empereur Xian ( 汉献帝 ), fils de l'empereur Ling ( 汉灵帝 ) pendant le règne duquel a éclaté la révolte des Turbans jaunes, en 184. 

L'empire est exsangue, aux mains de divers seigneurs de guerre qui tentent d'étendre le territoire qu'ils contrôlent. En 189, l'un d'eux, du nom de Dong Zhuo, écarte du trône le successeur légitime Liu Bian pour y placer son frère, l'empereur Xian, justement, qui n'est donc plus désormais qu'une marionnette que tout le monde cherche à contrôler pour légitimer son propre pouvoir. 

Dong Zhuo est assassiné en 192 et l'empereur Xian finit, en 196, par tomber sous la coupe du seigneur de guerre le plus puissant du nord du pays, le redoutable Cao Cao ( 曹操 ), qui n'a plus, dès lors, qu'une idée : réunifier et pacifier l'ensemble du pays sous sa tutelle. Mais il doit pour cela reconquérir la partie sud de l'empire, où il doit affronter deux factions rivales très puissantes : celle de Sun Quan (  孙权  ) et celle de Liu Bei (  刘备  ).

Toute la partie sud-est de l'empire est contrôlée par la famille Sun dont le dernier descendant, Sun Quan ( 孙权 ), succède en 200 à son frère Sun Ce ( 孙策 ), assassiné par une bande rivale dont il avait tué le chef peu de temps auparavant. Sun Quan n'a que dix-huit ans, mais, entouré des conseillers de son frère, il va se révéler très vite un redoutable adversaire.

Quant au sud-ouest, ce qui correspond en gros à ce qui est aujourd'hui le Sichuan, autour de Chengdu, il est plus ou moins contrôlé par le gouverneur local, Liu Biao ( 刘表 ), qui a donné refuge à un autre chef de guerre qui s'est enfui du nord après avoir tenté d'assassiner Cao Cao,  Liu Bei, ( 刘备 ). Car ce Liu Bei est un (lointain) descendant de la famille impériale et en revendique l'héritage.

Face aux visées hégémoniques de Cao Cao, tout ce petit monde va se serrer les coudes pour empêcher l'impétrant de conquérir le sud.


Les visées hégémoniques de Cao Caoillustration

En 207, Cao Cao a réunifié le nord de l'empire et fini d'en sécuriser la frontière nord après une campagne victorieuse contre  les tribus Wuhuan qui s'étaient alliées à un autre chef de guerre. Au retour, il est nommé chancelier impérial : il est tout puissant. 

Il peut dès lors se tourner contre le sud : il commence la campagne à l'automne 208, direction le bassin moyen du Yangtse, dont la base navale stratégique de Jiangling ( 江陵 ), contrôlée par Liu Biao, était la clé de l'accès au sud. 

Cette première étape de la campagne est un succès. Le clan de Liu Biao, malade, a été affaibli par une lutte entre ses deux fils pour sa succession. A sa mort, c'est son plus jeune fils qui lui succède et, paniqué, se rend tout de suite. Jiangling tombe aux mains de Cao Cao avec une flotte importante et tout un dépôt de munitions.  

Cependant, Liu Bei réussit à s'enfuir, avec une horde de civils et de soldats poursuivis par la cavalerie d'élite de Cao Cao qui en décime les rangs. Liu Bei parvient à rejoindre les avant-postes de Sun Quan, bientôt rejoint par le fils aîné de Liu Biao qui lui amène quelques renforts. Le principal conseiller de Liu Bei, Zhuge Liang ( 诸葛亮 ), est alors envoyé auprès de Sun Quan pour former une alliance contre Cao Cao.
Quand Zhuge Liang arrive, cependant, Sun Quan vient de recevoir une lettre de Cao Cao, se vantant de commander quelque 800 000 hommes, et demandant la reddition sans condition. C'est le commandant en chef de Sun Quan, Zhou Yu ( 周瑜 ), qui trouve les arguments en faveur du combat et de l'alliance : d'abord, Cao Cao avait certainement surévalué ses effectifs, ensuite il y avait dans leurs rangs des troupes récemment récupérées de l'armée de Liu Biao dont la loyauté n'était pas assurée, et en outre, tous ces soldats étaient des gens du nord qui allaient tomber malade dans le climat du sud auquel ils n'étaient pas habitués, surtout qu'ils allaient être épuisés par la marche forcée qui leur avait été imposée. 

C'est ainsi qu'eut lieu la « bataille de la falaise rouge » qui a donné son titre au film et en est le sujet principal : 《 赤壁之战 》Chìbì zhī zhàn.


La bataille dite « de la falaise rouge »illustration

Il y eut en fait trois batailles successives pour venir à bout de Cao Cao, mais c'est la première qui est la plus célèbre.

Cette première bataille, la bataille navale de Wulin ( 乌林 ) dans ce qui est aujourd'hui le Hubei, sur la rive nord du Yangtse), est sans aucun doute la plus spectaculaire. La victoire des alliés fut due à l'astuce de l'un des commandants de Sun Quan, Huang Gai ( 黄盖 ). 

Les soldats de Cao Cao, comme l'avait bien prévu Zhou Yu, étaient épuisés par la marche et la maladie, mais ils étaient en plus affaiblis par le mal de mer, n'ayant auparavant jamais mis les pieds sur un bateau : Cao Cao avait donc attaché ses bateaux les uns aux autres pour diminuer le roulis.

Ce que voyant, Huang Gai fit préparer des « bateaux-torches » remplis de combustible qu'il enflamma et fit dériver, poussés par le vent, vers la flotte de Cao Cao. Le feu se propageant facilement d'un bateau à l'autre, la flotte fut détruite, avec nombre d'hommes et de chevaux, brûlés ou noyés.

La retraite fut tout aussi désastreuse, en particulier à travers des marécages, au nord du lac Dongting, qui avaient été gorgés d'eau par de fortes pluies, les troupes, décimées par la famine et la maladie, étant une proie facile pour les soldats envoyés à leur trousse par les deux alliés. Cao Cao finit par se replier plus au nord en laissant la base de Jiangling à la garde d'un de ses jeunes cousins, Cao Ren ( 曹仁 ).

Il restait donc à prendre Jiangling. Mais la base était trop bien défendue pour pouvoir être prise directement. Il fut donc décidé de prendre d'abord la ville de Yiling ( 夷陵之战 ), au nord-ouest de Jiangling, la chute de celle-ci signifiant la  rupture des lignes de ravitaillement de la base navale.  Ce fut la bataille de Yiling ( 夷陵之战 ), avant la bataille finale de Jiangling ( 江陵之战 ) : au bout d'un siège de près d'un an, Cao Ren fut obligé de se rendre faute de ravitaillement, fin 209.Une bataille aux conséquences déterminantesLa « bataille de la falaise rouge » eut pour effet de rééquilibrer les forces rivales et de les rendre désormais incapables de prétendre étendre leur territoire, encore moins viser à une quelconque hégémonie. Cao Cao était relégué dans le nord. 

Sun Quan avait subi de lourdes pertes au cours des longs affrontements qui suivirent la bataille de Wulin ; en outre, il perdit en 210 son stratège de génie et ami, Zhou Yu, ce qui l'affaiblit considérablement. Quant à Liu Bei, au contraire, il occupa la province de Jing (en gros le Sichuan) que Cao Cao venait de perdre, ce qui lui donnait, avec le contrôle en amont du Yangtse, un avantage stratégique considérable.

Il en résulta donc un équilibre des puissances débouchant sur les « trois royaumes » qui se répartirent les terres de l'empire après la chute définitive de la dynastie des Han, en 220, lorsque le deuxième fils et successeur de Cao Cao, Cao Pi ( 曹丕 ), finit par renverser l'empereur Xian. 

Il sont généralement connus comme Wèi ( 魏 ), Shǔ ( 蜀 ) et Wú ( 吳 ), mais on a tendance, pour les désigner, à rajouter un caractère pour les distinguer d'autres Etats du même nom dans l'histoire chinoise :

Cáo Wèi ( 曹魏 ), domaine, donc, de Cao Pi, avec pour capitale Luoyang. Le « royaume » sera finalement renversé et assimilé en 265 par la dynastie des Jin ( 晋朝 ), fondée par le clan Sīmǎ 司马.

Shǔ Hàn ( 蜀漢 ), territoire de Liu Bei qui s'y déclara empereur en 221 après la proclamation similaire de Cao Pi à Wei. Mais Liu Bei ne prétendit jamais être le fondateur d'une nouvelle dynastie, il se réclamait simplement de l'héritage « familial ».

Dóng Wú ( 東吳 ), contrôlé par Sun Quan qui s'y déclara à son tour empereur en 229. 

L'équilibre fut maintenu jusqu'à ce que la dynastie des Jin le fasse voler en éclats, le dernier « royaume » à disparaître étant celui de Wu, en 280.
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Dernière édition : 11/01/2013 00h12

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11/01/2013 à 00:00 - Petit condensé de culture chinoise
Trois Royaumes 三国

Le film " Red Cliff " de John Woo est déjà projeté en France en 2009.
Voici quelques commentaires du film sur le forum de Chine-Informations :

https://chine.in/forum/les-trois-royaumes-au-cinema_11335.html
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11/01/2013 à 00:33 - Petit condensé de culture chinoise
Fredi nous gratifie là, en effet, d'un excellent dossier sur cette période et cet épisode passionnants.
J'avais d'abord vu les deux films de la version d'origine, sur DVD achetés dans une boutique (chinoise) parisienne, avec sous-titrage en anglais.
Plus tard, on m'a emmené voir la version tronquée qui m'avait proprement scandalisé tant ce massacre donnait à penser qu'on tenait en piètre estime le public français – mais sans doute avait-elle été conçue d'abord pour les salles américaines.
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Changsha
11/01/2013 à 02:51 - Bataille de la falaise rouge 赤壁之战
J'avoue que je n'avais jamais entendu parlé de la bataille de la falaise rouge 赤壁之战...

Encore une chose intéressante apprise aujourd'hui, merci !
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11/01/2013 à 10:32 - Petit condensé de culture chinoise
@ Laohu : pas de problème, je savais, avant de faire le premier article, que le sujet ne plairait pas à tout le monde. Le but étant de faire découvrir autre chose et de se cultiver sur des sujets divers.
Ce qui m'a plu lors des réactions au premier article c'est que Michelem, ne faisant apparemment pas partie de la "génération Métal", a pourtant essayé par curiosité d'écouter un titre, c'est ça l'intérêt ! Après on aime ou on aime pas...

Merci Fredi pour ce dossier très complémentaire, on a une vue d'ensemble du conflit et les clés en main pour mieux appréhender la bataille de la falaise rouge.

Je voulais parler rapidement de l'adaptation cinéma mais au vu des libertés prises (légitimes), j'ai préféré laisser ce point de côté.

Merci pour vos commentaires, je me met demain au prochain article !
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11/01/2013 à 21:08 - Petit condensé de culture chinoise
C'est sans doute amusant de bâtir un Quizz, mais certainement aussi décevant s'il n'y est pas répondu. Donc, voici :
1 (800000 hommes) c'est certainement vrai, en tous cas classique de vouloir ainsi démoraliser l'ennemi (et galvaniser ses propres troupes).
2 Sans doute vrai (ce n'est d'ailleurs peut-être pas totalement dénué de fondement).
3 Faux. Il s'agissait d'une alliance de circonstances, provisoire et non dénuée d'arrières-pensées.
4 Vrai.
5 Vrai, je crois.
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11/01/2013 à 23:08 - Petit condensé de culture chinoise
Lao Hu a raison...... (je suis moi-même un Lao-Hu, d' ailleurs.....  ) emporté dans mon élan, j' ai complètement oublié le quizz !!!

donc, je réponds moi aussi :

1/ vrai
2/ vrai sans doute...
3/ faux ! leur rivalité, en d' autres circonstances, est connue
4/ vrai
5/ hem, pas si sûr.....je dirai faux.....

Merci pour ce sujet !!!






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11/01/2013 à 23:15 - Petit condensé de culture chinoise
Autre chose, que j' avais oublié de préciser :

dans le film, on voit intervenir, contre Cao cao, des guerriers "héroïques" qui font de véritables exploits....
Pour nous, occidentaux, cela signifie peu, mais pour la plupart des chinois, ces "héros légendaires"  (Guan Yu par exemple ) sont très connus, voire divinisés dans l' imagerie populaire.....

Un peu comme nous les grands héros de la Mythologie grecque, Hercule; Jason; etc.......

Donc, c' est un peu comme faire intervenir Jason et les argonautes dans un Péplum italien...... succès populaire  et/ou  sympathie du public assuré !
La Chine 中国 (Zhongguó), pays de l'Asie orientale, est le sujet principal abordé sur CHINE INFORMATIONS (autrement appelé "CHINE INFOS") ; ce guide en ligne est mis à jour pour et par des passionnés depuis 2001. Cependant, les autres pays d'Asie du sud-est ne sont pas oubliés avec en outre le Japon, la Corée, l'Inde, le Vietnam, la Mongolie, la Malaisie, ou la Thailande.