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L'hymne de bataille d'une mère tigre


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13/01/2011 à 20:14 - L'hymne de bataille d'une mère tigre
Ce livre fait scandale aux Etats-unis mais moi ce qui me choque c'est que l'on dise que l'éducation que donne cette dame est l'éducation chinoise classique! En tant que Maman chinoise jamais je n'éduquerais mon fils ainsi et ma mère ne m'a pas éduquée ainsi, de même pour mes amies, c'est vraiment n'importe quoi de généraliser et de dire que c'est une éducation chinoise classique. Les devoirs sont importants etc... d'accord mais le reste c'est juste du mauvais traitement à son enfant. Pour moi cette femme a juste besoin de voir un médecin. Qu'en pensez vous? Voici l'article du Point qui en parle :

À côté, le Père Fouettard a l'air d'un papa gâteau. Dans un livre qui fait beaucoup de bruit, Amy Chua raconte comment elle a éduqué ses filles "à la manière chinoise", bien supérieure, affirme-t-elle, aux méthodes occidentales. Ce professeur de droit de Yale n'hésite pas à traiter ses filles de "déchets" ou de "boudins" si elles ne lui rapportent pas des 20 sur 20, leur interdit d'aller jouer chez des copines ou de regarder la télé, les oblige à jouer du piano et du violon (les seuls instruments nobles) trois heures par jour et refuse la carte d'anniversaire qu'elles lui ont dessinée au prétexte qu'elle est bâclée...


Rude ? Oui, mais pourquoi tant de Chinois sont-ils des prodiges en piano ou des génies en maths, interroge l'auteur de L'hymne de bataille d'une mère tigre ? C'est parce que leurs parents font passer le souci d'excellence avant tout. Travailler dur est la seule voie pour réussir, et plus on réussit, plus on est sûr de soi et plus on enchaîne les succès. CQFD. Les parents américains, eux, sont laxistes, abreuvent leur rejeton de compliments pour ne pas blesser leur sacro-sainte confiance en soi, ce qui débouche sur la médiocrité et ne les prépare pas aux dures réalités de la vie.

Profiter de la vie


Avec un aplomb incroyable, cette fille d'immigrant chinois raconte ses méthodes tyranniques comme si elles étaient absolument normales. "La mère chinoise croit que : (1) les devoirs passent avant tout ; (2) un A - est une mauvaise note ; (3) ses enfants doivent avoir deux ans d'avance sur le reste de la classe en maths ; (4) elle ne doit jamais complimenter son enfant en public ; (5) si l'enfant n'est pas d'accord avec son prof ou son entraîneur, elle doit toujours prendre le parti du prof ou de l'entraîneur -6-les seules activités que ses enfants devraient être autorisés à faire sont celles dans lesquelles, au bout du compte, ils vont gagner une médaille ; (7) cette médaille doit être en or." Chua reconnaît que cette éducation n'apporte pas toujours le bonheur et qu'elle ne sait pas très bien "profiter de la vie"...

Dans une des anecdotes les plus choquantes, elle raconte que Lulu, sa fille de 7 ans, n'arrivait pas à jouer un morceau de piano particulièrement difficile. Elle travaille une semaine dessus, plusieurs heures par jour. Finalement, la fille se rebelle, déchire la partition. Mais Chua est inflexible, l'oblige à jouer et rejouer encore en la menaçant de donner sa maison de poupée à l'Armée du salut, de la priver de déjeuner, de Noël, d'anniversaires pendant quatre ans... Le mari, américain et prof à Yale également, essaie de s'en mêler mais elle l'envoie balader. Elle fait travailler la petite la moitié de la nuit sans l'autoriser à se lever pour aller aux toilettes ou boire un verre d'eau. Et finalement ? Finalement Lulu maîtrise le morceau.

Les chiens, bons à rien


Si certains arguments de Chua sont parfaitement recevables - les heures passées par les enfants américains sur Internet ou devant la télé ne sont pas un facteur d'enrichissement -, ses méthodes apparaissent un peu trop radicales. Le livre a suscité une énorme polémique aux États-Unis, où les commentaires sont assassins. On accuse Chua d'être un "monstre", un bourreau d'enfant, de faire de ses gosses des "robots"... Elle se défend en expliquant qu'elle a aussi connu des échecs : si sa fille aînée Sophia est un prodige en piano qui a joué à Carnegie Hall à 14 ans, Lulu s'est "rebellée". Elle a plus ou moins abandonné la musique pour le tennis... Ceux qui sont parents apprécieront le niveau de rébellion.


Mais son plus grand échec, Chua l'a connu avec les deux chiens de la famille qu'elle a essayé de diriger à la baguette avant d'admettre qu'ils n'étaient bons à rien sinon à mendier des caresses. Ce qu'elle en conclut est tellement ahurissant que l'on se demande si c'est sérieux ou de l'humour au 3e degré. "Même si certains chiens sont membres d'une équipe de détection de bombe ou de drogue, il est parfaitement normal que la plupart des chiens n'aient pas de profession ou même le moindre talent particulier" !


Source : le Point

http://www.lepoint.fr/monde/les-vertus-de-l-education-a-la-chinoise-choquent-l-amerique-13-01-2011-129269_24.php




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14/01/2011 à 07:16 - Consternant !
Je crois, comme vous, Lililele, que cette femme a besoin de voir un médecin ! La Chine qu'elle a dans la tête est une Chine imaginaire ; j'ai lu beaucoup de livres chinois mettant en jeu les rapports parents-enfants, je n'y ai jamais trouvé trace de comportements humiliants, voire sadiques ! J'y ai trouvé des parents aimants et attentifs, exigeants sans doute, mais soucieux du bien-être et de la liberté de leurs enfants (cf. par exemple les parents de Jung Chang dans Les Cygnes sauvages ou ceux de Xu Gefei dans Petite Fleur de Manchourie...)

Cette dame n'a pas éduqué sa fille "à la chinoise" mais elle l'a enfermée dans sa propre névrose ! De quelles humiliations passées cherche-t-elle la revanche à travers ses enfants ? sans doute pas de celles qu'elle aurait elle-même subies puisqu'elle est professeur à Yale mais peut-être de celles qu'ont subies ses parents ou ses grands parents... Elle a fait de ses enfants des enfants-symptômes. C'est consternant.

Il est surtout consternant qu'il se soit trouvé un éditeur américain pour voir là un modèle d'éducation alternatif ! Il y a sans doute suffisamment de livres intelligents en Amérique pour critiquer les dérives laxistes de l'éducation contemporaine sans qu'on propose une telle caricature pour remède !
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14/01/2011 à 14:42 - L'hymne de bataille d'une mère tigre
J'avais lu cet article sur Rue 89 et je comptais aussi ouvrir une discussion sur une soi-disante éducation à la chinoise ...J'ai été horrifiée par les propos d'Amy Chua, notamment par les vexations proférées dans le but d'endurcir ses enfants.Loin de moi l'idée de prôner une éducation laxiste, j'ai connu trop d'enfants-tyrans à l'école , mais je crois que de telles pratiques relève du sadisme .
Etre professeur à Yale n'est apparemment pas un gage de bonne santé mentale !!!

(De Pékin) Amy Chua, une Sino-Américaine professeur de droit à Yale, publie une tribune dans le Wall Street Journal pour vanter les mérites de l'éducation à la Chinoise, telle qu'elle l'a appliquée à ses propres enfants. Choc des cultures garanti.
C'est l'une des nouvelles blagues qui circule sur Twitter :
« Attention, les enfants, si vous n'êtes pas sages, j'appelle Amy Chua. »
Célébrité oblige, un nouveau hashtag [mot-clé, ndlr] a même été adopté, #amychua. Car la tribune publiée par Amy Chua dans le Wall Street Journal a provoqué une vague de réactions sur Internet.
Amy Chua, est professeur de droit à la prestigieuse université de Yale, et une Sino-Américaine mère de deux filles, Sophia et Louisa. Dans le Wall Street Journal, elle explique en quoi l'éducation prodiguée par les mères chinoises est largement supérieure à celle des mères occidentales. Et elle se pose en exemple de cette supériorité. Elle commence par une liste des choses que ces filles n'ont jamais été autorisées à faire :
•« dormir chez une amie,
•aller jouer chez une amie,
•jouer dans la pièce de l'école,
•regarder la télé,
•jouer sur l'ordinateur,
•avoir moins de 20/20,
•ne pas être numéro 1 dans toutes les matières (à l'exception du théâtre ou du sport),
•jouer d'un autre instrument que le violon ou le piano... »
Les bases sont posées, et la suite n'est pas moins effrayante.
TRAITER SON ENFANT DE « GROS LARD », C'EST LUI RENDRE SERVICE
Etudes à l'appui, Mme Chua explique les différences entre l'éducation occidentale et la chinoise : les parents occidentaux sont trop indulgents avec leurs enfants, tandis que les parents chinois ne tolèrent pas l'échec. Sachant que le terme échec, pour Mme Chua, couvre un large sens : 18/20, c'est un échec...
« Des parents chinois peuvent agir d'une manière inimaginable, voire condamnable, aux yeux de parents occidentaux. »
Exemple : lors d'un dîner, Mme Chua raconte comment elle a traité sa fille de « pourriture » parce qu'elle lui avait manqué de respect. Emotion à table, incompréhension de la part des invités occidentaux. Et justification d'Amy Chua : sa mère la traitait aussi de pourriture, mais ça n'a fait que la rendre plus forte.
Continuant sur sa lancée, elle explique alors pourquoi les parents chinois rendent service à leurs enfants en les traitant, par exemple, de « gros lard » : loin de détruire leur estime de soi, cela leur permet d'affronter leurs problèmes. Et qu'on ne vienne pas parler de séquelles psychologiques, bien au contraire : les enfants éduqués à la chinoise sont largement plus solides, toujours selon Mme Chua.
L'une des explications fournies par Amy Chua sur ces différences fondamentales de méthode d'éducation : les parents chinois considèrent que leurs enfants leur doivent tout, et que toute leur vie doit être consacrée à rembourser cette dette qu'ils ont envers leurs parents, en leur obéissant et en les rendant fiers.
LA TRIBUNE D'AMY CHUA EST-ELLE SATIRIQUE ?
Cette tribune n'est pas passée inaperçue, et, si l'on en juge par l'abondance de commentaires, n'a laissé personne indifférent :
« Cette femme est une caricature. »
« Pour avoir grandi avec une mère chinoise qui ressemble à Amy Chua, je peux vous dire que cela laisse des séquelles émotionnelles. »
« Dieu merci, Amy Chua n'est pas ma mère. »
Les lecteurs du Wall Street Journal sont choqués par les propos de Mme Chua. Devant l'énormité de ceux-ci, certains internautes se posent même la question de savoir, si, finalement, l'article ne serait pas en fait satirique.
Amy Chua, elle, compte bien surfer sur cette nouvelle notoriété : elle est désormais l'invitée de nombreux talk-shows à la télévision américaine. Une nouvelle opportunité pour faire la promotion de sa méthode éducative de l'extrême. Et, au passage, celle de son nouveau livre sur la question


source Rue 89


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14/01/2011 à 15:18 - L'hymne de bataille d'une mère tigre
Oui ce qui me choqie le plus c'est qu'elle ose dire que c'est une "éducation à la chinoise" comme si les chinois élevaient leurs enfants comme cela, c'est vraiment révoltant car ça donne une image en effet de sadique à toutes les mères chinoises.
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14/01/2011 à 15:32 - L'hymne de bataille d'une mère tigre
Ce qui me rassure, c'est que toutes les Chinoises que je connais ne se comportent pas de cette façon !!!
Je pense que cette dame, en provoquant ainsi, cherche surtout à vendre son livre ...en prenant à contre-pied tout ce qui se fait de laxiste au niveau éducatif.
On peut vouloir une certaine rigueur dans l'éducation, des résultats d'excellence, sans passer par la maltraitance !!!.



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14/01/2011 à 18:24 - L'hymne de bataille d'une mère tigre
Je trouve que l'article du Point souligne assez bien le fait que c'est sa vision à elle: guillemet autour de "manière chinoise" et critique générale de sa méthode. Pour Rue89, c'est moins clair je trouve, l'assimilation Amy Chua = mère chinoise classique est plus facile à faire.
Sinon, je rejoins les commentaires ci-dessus... L'excellence scolaire ou musicale ne doit en aucun cas être obtenue par des méthodes tyranniques.
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14/01/2011 à 19:27 - Education "à la Chinoise"
Connaissez-vous Lang Lang , pianiste Virtuose ?
Lisez son livre « Le piano absolu : L'éducation d'un prodige ».
En ce qui concerne Lang Lang, il s'agit de la pression et des exigences de son père, et non de sa mère.
Son enfance sacrifiée, 8 heures de piano par jour. Quand il échoue, à 9 ans, au concours d'entrée au conservatoire de Pékin, son père lui ordonne de se jeter par la fenêtre...
On ne peut réussir sans travail, certes, mais tout est question de dosage.
Tous les petits chinois sont-ils assez dociles pour se plier et supporter de telles exigences ?
Que font les parents dont les enfants ne réussissent pas ?
Nanaï

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14/01/2011 à 19:40 - Parents d'enfants prodiges
Effrayant mais ce genre de comportement n'est pas réservé aux parents chinois ! Bien des parents d'enfants prodiges, qu'il s'agisse de musiciens, de sportifs ou de top models, délèguent à leurs enfants le soin de réaliser leurs propres désirs et leur volent leur enfance ! C'est criminel et stupide. Je m'étais toujours demandé pourquoi voir jouer Lang Lang me mettait mal à l'aise, cette anecdote me donne peut-être un élément de réponse.
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14/01/2011 à 19:50 - L'hymne de bataille d'une mère tigre
Je rejoins Laoshi sur ce point. Beaucoup de jeunes prodiges, sportifs, musiciens ou autre, ont dépensé presque toute leur jeunesse au service de leur discipline. L'influence des parents y est souvent pour quelque chose. Je pense qu'on a l'impression que ce phénomène est plus important en Chine de part la taille du pays d'une part, mais aussi parce que l'éducation y est différente d'ici. Je pense qu'elle est moins laxiste et que le rapport au travail y est différent.
Mon ex copine avait vu en mathématiques des tas de choses qu'on n'abordait qu'en prépa, par exemple.
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14/01/2011 à 23:08 - L'hymne de bataille d'une mère tigre
C'est amusant...ou inquiétant, voici un article qui s'inspire visiblement de celui que je vous ai montrée en premier et qui généralise cela à l'ensemble des mères chinoises (bien qu'il modère les propos du premier)...c'est incroyable je trouve en 24H00 on part d'un article sur les méthodes d'éducation d'une femme et on passe à la généralisation de l'ensemble des mères chinoises! Il approche cependant davantage de la réalité que les excès de cette américaine d'origine chinoise :

[i]Pourquoi y a-t-il tant de jeunes prodiges chez les enfants chinois ? Quels sont les poins forts de leur éducation qui permettent de les hisser à ces niveaux d'excellence ?

Parce que les mères de ces enfants sont plus strictes que celles des autres enfants, les poussant pour obtenir de bons résultats, les obligeant à pratiquer un instrument de musique prestigieux, encore et toujours plus, et les motivant pour qu'ils soient les meilleurs à l'école, leur laissant uniquement le droit de négliger (toutes proportions gardées, bien entendu) le sport ou les activités théâtre. Tandis que les mères occidentales prient leurs enfants de faire de leur mieux à l'école, et se préoccupent de leur estime d'eux-mêmes, les mères chinoises exigent le 20/20. Et elles ne sont pas toujours tendres quand il s'agit des sanctions, ne se préoccupant guère des états d'âme de leurs bambins.
Dans une étude comparant 50 mères occidentales avec 48 de leurs homologues immigrantes aux États Unis d'origine chinoise, presque 70% des mères occidentales avaient déclaré que pousser les enfants pour qu'ils réussissent à l'école n'étaient pas bon pour eux, ou encore que les parents devaient inculquer à leurs enfants qu'apprendre est amusant, alors que presque aucune des mères chinoises ne partageaient ces points de vue. Au contraire, une grande majorité d'entre elles pensaient que leurs enfants devaient être les meilleurs élèves, que les succès scolaires reflétaient la bonne éducation donnée par les parents, que l'on pouvait parler de problème avec des parents qui ne faisaient pas leur travail lorsque les enfants n'obtenaient pas de bonnes notes à l'école. Une autre étude avait conclu que les parents chinois passaient en moyenne dix fois plus de temps chaque jour pour faire travailler leurs enfants sur des matières académiques. Par comparaison, les enfants occidentaux consacrent plus de temps aux activités sportives.
La conception des parents chinois, c'est que rien n'est drôle, tant que l'on y est pas bon. Et pour devenir bon à quelque chose, rien de tel que le travail... Tous les enfants tendent à résister, au début, et c'est pourquoi les parents occidentaux abandonnent. Or, poussée à son but, la méthode chinoise fonctionne : une fois qu'un enfant devient bon dans une matière, que ce soient les maths, le piano, ou la danse, il en obtient des marques de satisfaction et d'admiration qui lui permettent d'apprécier cette activité, et facilitent ensuite la tâche du parent qui veut l'y pousser encore davantage.
Les parents occidentaux veulent protéger l'individualité de leurs enfants, les autorisant à avoir leurs hobbies, et encourageant les activités de leur choix alors que les Chinois pensent que la meilleure façon de protéger leurs enfants est de les préparer pour le futur, leur faisant entrevoir ce dont ils sont capables, et les dotant de compétences et d'une confiance en eux-même que personne ne pourra leur enlever.
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Source : http://www.express.be/business/fr/hr/les-meres-chinoises-sont-prodigieuses/138827.htm
La Chine 中国 (Zhongguó), pays de l'Asie orientale, est le sujet principal abordé sur CHINE INFORMATIONS (autrement appelé "CHINE INFOS") ; ce guide en ligne est mis à jour pour et par des passionnés depuis 2001. Cependant, les autres pays d'Asie du sud-est ne sont pas oubliés avec en outre le Japon, la Corée, l'Inde, le Vietnam, la Mongolie, la Malaisie, ou la Thailande.