République de Chine
La République de Chine (caractères traditionnels : 中華民國; caractères simplifiés : 中华民国; EFEO : Tchong-houa Min-kouo, Wade-Giles : Chung-hua Min-kuo, Tongyong Pinyin : JhongHuá MínGuó, Hanyu Pinyin : Zhōnghuá Mínguó, taïwanais : Tiong-hoâ Bîn-ko), qu'il ne faut ne pas confondre avec la République Populaire de Chine (communiste et sur le continent), est le nom donné à la partie de la Chine restée nationaliste après la première révolution chinoise, passant du gouvernement impérial de la dynastie Qing à une république nationaliste. Historiquement, cette entité se divise généralement en 2 période. La période de la République de Chine chinoise, créée en 1911 à Nankin, sur le continent, et qui tente d'unifier la Chine continentale sous sa protection, et qui sera expulsé du continent par les armée communiste de Mao Zedong vers 1945-1949. La période de la République de Chine taïwanaise la suit, le régime précédant étant exilé sur l'île de Taiwan, en prends le controle avec une certaine violence, puis développant la prospérité de l'ile et le développement matérielle et technique. Cette dernière République de Chine (taiwanaise) perdure depuis sur l'île de Taiwan, et c'est désormais sous le nom de Taiwan qu'on peut également désigner cette entité.
Origine
Alors que les siècles avant 1800 voyaient la Chine comme une puissance clef, de tête du monde, le XIXe siècle en est tout autrement. Les européens prennent une avance technique considérable par la mécanisation, par son artillerie, par l'organisation de ses banques et sa philosophie capitaliste d'initiative commerciale. L'Europe s'est créée par la force de vastes empires, et les britaniques entendent exporter vers la Chine leur production indienne d'Opium tandis que la Chine stagne dans sa situation féodale et non-industrielle. Les guerres de l'Opium sont des victoires complètes des Occidentaux, même si les nobles mandchous se voilent la face en prétandant avoir "gérer" la menace barbare. L'Occident, bientôt rejoint du Japon modernisé par l'Ère Meiji(cf Guerre sino-japonaise), impose ses choix à la Chine qui doit davantage s'ouvrir à l'extérieure, et davantage payer des indemnités de guerre. L'opposition modernisatrice chinoise espère, la réforme des 100 jours de 1898 et le brillant mais utopiste Kang Youwei leur laisse un espoir mais la réforme est finalement abattue dans le sang par les conservateurs. L'opposition se radicalise donc: elle devient anti-monarchique, pronant pour une "République de Chine" selon le modèle Occidental. Les réformes qu'entreprend tardivement et trop lentement Cixi vers 1905 ne sont pas suffisante et sa mort est l'occasion d'une dernière contraction des conservateurs. En 1911, la révolte du Double 10 sonne le départ de l'insurrection républicaine. La République de Chine est rapidement proclamée à Nankin, y controlant tout le sud de la Chine.
Révolution chinoise et période combattante
Alors que la Chine était en effervécence politique, tant dans les hautes sphères que dans les regroupements de partisants libéraux et républicain, des groupes armés, secret, s'organisent un peu partout. À Wuchang, et alors que ce n'était pas encore l'heure d'une révolte organisée : des explosions ont accidentellement lieu dans une cache d'armes républicaine de la ville. Les révolutionnaire doivent prendre précipitament les armes et l'emporte finalement dans cette ville : c'est le soulèvement de Wuchang (武昌起義 wǔchāng qǐyì) du 10 octobre 1911. La nouvelle traversant la Chine, la révolution chinoise de 1911 en est lancée. Un peu partout, les groupes secrets prennent les armes et appellent Sun Yat-sen à leur tête, qui revient précipitament en Chine.
L'Empire s'effondre rapidement, mais la « République de Chine » proclamée finit dans les main de Yuan Shikai, le plus puissant général chinois, « opportuniste par conviction » qui à les moyen militaire de s'imposer comme chef du pays, les républicains et Sun Yatsen sont obliger d'y consentir. Mais lorsqu'il ruine les espérances démocratiques et libérales en congédiant le parlement nouvellement établit, il provoque l'opposition des républicains. S'en suit une période d'instabilité, de soulèvement républicains, de cessessions, de répressions, durant laquelle Yuan Shikai tente de s'introniser Empereur de Chine, n'y parvenant qu'a moitier : la cérémonie officielle ne peut avoir lieu, et il meurt peut de temps après.
A sa mort commence une nouvelle période de « Seigneurs de la guerre », le chaos est suffisant pour que les principaux généraux chinois se battent pour leur propre ambitions politiques, pour leur propre gloire, et pour établir leur propre domaine de souveraineté. Ces Seigneurs de la guerre se partagent et disputent le nord de la Chine tandis que le gouvernement républicain controle le sud, et tente de reprendre le controle de l'ensemble, et progressent lentement. Le parti du Kuomintang est créé.
En 1933, le Japon profite des derniers restes de chaos dans le nord de la Chine pour stopper la réunification chinoise qui se faisait au profit de la « République de Nanjing ». Partie de la Corée qu'ils occupent depuis 1895, ils prennent le controle de la Mandchourie chinoise : l'état client du Mandchoukuo est créé, Puyi y est restauré Empereur tout en restant sous le parfait controle du pouvoir japonais.
La République de Chine doit ainsi faire face à un impressionnant adversaire, moderne, organisé, gourmant. Mais elle doit aussi faire face à la montée des « alternatives internes », notament la moté des courants communistes. Les dernières années de guerre (depuis 1911 en fait) n'ont pas satisfait les chinois, l'état d'urgence dans lequel se trouvait la régions engeandrant nombre d'exactions des Seigneurs de la guerre comme des généraux et militaires républicains. Pire, Tchang Kaï-chek, le tout puissant chef du Kuomintang l'est devenue par l'excès de ses positions : ne tolérer aucune oppositions internes. Les leaders modérés ont souvent été exécutés selon ses souhaits, et il entend continuer à tenir ses territoires sous une autorité parfaite que nécessite la situation. Les mécontentements augmentent donc, les courants communistes s'en nourrissent. Lorsqu'il deviennent un courant imposant et alors que leurs requêtes sont de l'ordre des tendances politiques, être plus socialiste, Tchang Kaï-chek impose des répressions sanglantes, les courants communistes deviennent donc de plus en plus Anti-Kuomintang. Lorsque les communistes, sous commandement de Mao Zedong, menacé d'être exterminés, partent dans leur Longue marche pour se porter sur le front anti-japonais, ils gagnent davantage la sympatie des chinois comme de nombreux militaire. Tchang Kaï-chek, lui, calcule l'assise de son controle sur la région sud tandis que les communistes et les Seigneurs de la guerre du nord font face aux armées japonaise, et s'épuiseront peut-être mutuellement.
Les excès autoritaires de Tchang Kaï-chek, et la « bonne volonté » communiste durant la guerre sino-japonaise de 1937-1945 finit d'assoir les 2 réputations. À la fin de la guerre, décidée, surtout, par l'effort américain et les décisives bombes d'Hiroshima et Nagasaki, Tchang Kaï-chek à un controle militaire sur les grandes villes de Chine abandonnées par le Japon tandis que Mao controle, par le militantisme de ses partisants, les campagnes chinoises. La guerre civile repart donc de plus belle, Tchang Kaï-chek profitant par les Américains des surplus hightech de l'armée US, Mao et sa guérilla campagnarde se contentant de s'armer par prise de guerre et petit artisanat. L'erreur de Tchang Kaï-chek est de croire qu'une armée contrôlant les routes contrôle un pays. La stratégie de Mao, elle, fuit les batailles rangés, se cache, et n'attaque que par embuscades, surgissant des bois pour prendre des convois, profitant du réseaux des paysans pour s'informer de tout. Chars, avions, cannons lourds, tout cet armement américains livré à Tchang Kaï-chek ne trouvera presque jamais de cibles à détruire : les maoïstes se cachent. De 1945 à 1948, Mao reprendre toute les campagnes de Chine, Tchang Kaï-chek se retrouve acculés, sans appuis térritoriale, et doit fuire de grande ville à grande ville.
En 1949, lorsque les communistes prennent le pouvoir en Chine se préparant à établir la République populaire de Chine, les dirigeants du Kuomintang et 1 millions de continentaux s'exilent massivement dans l'île de Formose, redevenue chinoise en 1945. Le gouvernement nationaliste chinois, du Kuomintang y installe sont siège provisoire de leur « République de Chine », et s'impose avec violence aux expressions locales (février 1947), toujours selon la nécessité du moment. Le parti continentale du Kuomintang resta longtemps le partie unique, et l'appellation chinoise de « République de Chine » venue sur l'île de Taiwan est encore de nos jours le régime officiel.