26/11/2012 à 09:18 - L’enseignante américaine Sharon s’éprend de « la vie lente » à Lhassa
« Je me considère comme habitante locale de Lhassa », nous a dit en souriant l'Américaine Sharon dans sa petite maison au style tibétain qui se trouve au sein de l'Institut des sciences sociales de la Région autonome du Tibet situé aux confins du vieil arrondissement de Lhassa.
Sharon est venue au Tibet à la fin des années 80 du siècle dernier pour enseigner l'anglais à Lhassa. Aujourd'hui cela fait 25 ans qu'elle s'est installée à Lhassa.
Si on demande où apprendre le mieux l'anglais à Lhassa, chaque habitant de Lhassa proposerait d'aller participer aux cours d'anglais donnés par Sharon dans l'Institut des sciences sociales de la Région autonome du Tibet. Depuis une vingtaine d'années, plus de 3000 personnes, dont les moines tibétains, les commerçants locaux, les guides touristiques ont appris l'anglais auprès de cette professeure étrangère.
« Lhassa, c'est aussi mon pays natal », a dit Sharon qui s'est éprise du rythme de vie lent et décontracté à Lhassa. Par opposition à des villes hautement modernisées et bruyantes, Lhassa est une ville baignée dans la sérénité et la simplicité. « Le rythme de vie aux Etats-unis est trop rapide pour que je puisse plus m'y adapter. » Pendant son long séjour à Lhassa, Sharon n'est retournée que deux fois aux Etats-unis pour prendre des vacances.
Pour la remercier de ses enseignements de l'anglais au Tibet et l'encourager, le gouvernement central lui a décerné le « Prix de paix et d'amitié » et le gouvernement de la Région autonome du Tibet lui a décerné le « Prix de Qomolangma ». Sharon en était très fière. « Si tout va bien, je vais rester ici pour encore plus longtemps », a dit Sharon résolument.