Explication de l'énigme
A l'orient de la cité des figuiers (ligne 1)
L'orient désigne l'est, tandis que la cité des trois collines est l'un des surnoms de Fuzhou, du fait que trois collines dominent la ville
Célèbre pour son bouddha qui saute par dessus le mur (ligne 2)
« Le bouddha qui saute par dessus le mur » (marmite Fotiaoqiang) est la spécialité culinaire de Fuzhou. Le nom vient du fait que l'on raconte qu'un moine aurait sauté par dessus le mur de son monastère, attiré par l'odeur alléchante du plat. C'est un pot à base de produits de la mer : ailerons de requin, ormeaux, Saint-Jacques séchées, concombres de mers...
Et son art du vernis plusieurs fois millénaire (ligne 3)
Fuzhou est mondialement connu pour son art de la laque qui daterait de 3000 ans
Se trouve un temple au coeur d'une montagne assourdissante (ligne 4)
Il s'agit du temple de la source qui jaillit (Yongquan Si) qui se trouve au coeur de la montagne du tambour, à l'est de Fuzhou
Photo 1 Cathédrale Fanchuanpu de Fuzhou
La Cathédrale Fanchuanpu située dans la ville de Fuzhou est un momument placé sous la protection provinciale du Fujianen en tant qu'importante relique culturelle.
La cathédrale Fanchuanpu a été construite en 1864 par un prêtre italien avec le soutien de Xianggao Ye, le Premier ministre de l'époque.
A l'origine, la façade extérieure du bâtiment était celle d'un bâtiment typique normal, tandis que l'intérieur était décoré à la mode occidentale
.
Le bâtiment a été rénové en 1933 dans un style gothique et français. La nouvelle cathédrale Fanchuanpu s'étend sur plus de 1,2 hectares, et la chapelle peut accueillir plus de 2 000 personnes.
En Septembre 2008, la Chambre de Prière de la Cathédrale Fanchuanpu a été déplacée de 80 mètres vers l'est et a subi une rotation de 90 degrés pour permettre la construction d'une route.
Photo 2 Qi Jiguang
Qi Jiguang est un général patriotique de la dynastie des Ming. Il est issu d'une famille de militaires. Sous l'influence de son père, Qi Jiguang a donc appris à aimer les affaires militaires dès son enfance. C'est alors qu'il a décidé de devenir un soldat. Résolu à mener cette mission avec droiture et intelligence.
Sous le règne des Ming, la côte orientale de Chine était souvent attaquée par les pirates japonais. Qi Jiguang était très remonté contre les malfaisances de ces pirates. A l'âge de 16 ans, il a d'ailleurs écrit un poème qui exprimait son désir de pacifier la côte sud-est. A l'âge de 17 ans, il a hérité du poste de son père et a commencé sa carrière militaire. Il a aussitôt décidé de lutter en priorité contre ces pirates japonais.
Ces pirates rassemblaient ce qui restait de l'armée en déroute, mais aussi des vagabonds et des commerçant japonais. De la fin de la dynastie des Yuan au début de la dynastie des Ming (du XIVe siècle au XVIe siècle), les pirates japonais pillaient les maisons au bord de la mer, y mettaient le feu et tuaient même les habitants. Ils sont devenus encore plus féroces pendant la deuxième moitié du XVe siècle. Alliés aux commerçants locaux, les pirates japonais ont pu entrer dans l'intérieur des terres et envahir de nouvelles régions.
Grâce à ses victoires sur les pirates japonais dans la province du Shangdong, Qi Jiguang a été nommé général en 1555, pour ramener la paix sur la côte du Zhejiang, où les pirates étaient encore très actifs. Qi Jiguang a monté une armée faite de paysans et d'ouvriers. Après un entraînement à la rigueur militaire, cette armée de 4000 soldats a changé d'aspect. Elle a remporté plusieurs batailles. Et le peuple l'a nommée armée des Qi.
En 1561, plusieurs milliers de pirates ont lancé une attaque vers la région Taizhou avec une centaine de bâteaux. L'armée des Qi est arrivée immédiatement sur place et a remporté neuf batailles avant d'anéantir tous ses ennemis. Qi Jiguang a obtenu naturellement une promotion et il a ensuite dirigé son armée dans la province du Fujian pour à nouveau lutter contre les pirates. Mais ces derniers, désemparés, ont jeté l'éponge et cessé leurs activités.
Grâce aux efforts de Qi Jiguang et de son armée, la région côtière a donc retrouvé la paix et l'économie y a repris de la vitalité.
Photo 3 Xichan Temple (Xichan Si), temple de la contemplation de l'ouest
Le Temple Xichan est situé à l'ouest de Fuzhou. Il fut construit en 867 après JC durant la dynastie Tang. Détruit pendant l'invasion japonaise, il fut reconstruit et abrite aujourd'hui une centaine de moines (il en abrita autrefois plusieurs centaines)
Photo 4 : Mazu
Mazu est la déesse principale de la cité de Fuzhou. le culte de Mazu, déesse chinoise de la mer est justement originaire de la province du Fujian et s'étend principalement le long des côtes sud de la Chine et à Taïwan. Il y a un palais consacré à Mazu à Fuzhou.
Photo 5 : Wu Ta, la pagode noire ou du corbeau (Wu Ta)
Construite en 799, elle est bâtie de pierres noires, d'où son nom. La nuit elle est illuminée par des lanternes, un peu comme la tour eiffel. Elle fait 31 m de haut
Photo 6 : lac de l'ouest (Xihu Gongyuan)
Le lac de l'ouest fait partie d'un parc d'agrément construit sous la dynastie des Jin, en 282. Le lac occupe 40 hectares et comporte trois petites îles : Kaihua, Xiping et Yao-jiao qui sont reliées par des ponts
Photo 7 : Lin Zexu
Lin Zexu (30 août 1785 - 22 Novembre 1850) a été est né à Fuzhou, dans la province de Fujian. En 1811, il est nommé à la prestigieuse Académie Hanlin. Il devient Gouverneur général du Hunan et du Hubei en 1837, où il a lance une campagne de suppression de l'opium. Ces évènements seront à l'origine de la première guerre de l'opium. Lin Zexu est aujourd'hui considéré comme un héros national en Chine. Un temple lui est dédié à Fuzhou, sa ville natale.
Solution du jeu :
Le Yongquan Si est situé à 17 km à l'est de Fuzhou, dans le ravissant cadre des monts Gu (Gushan).
La tradition veut que l'on accède au temple par les quelque 2 145 marches qui, peu à peu, vous font découvrir le magnifique panorama surplombant le fleuve Min. Une source d'eau chaude jaillit à l'entrée du temple. Elle est flanquée de deux pagodes octogonales en porcelaine dont les parois sont ornées de 1 038 statues de Bouddha, un véritable chef-d'oeuvre ! La salle principale s'ouvre sur une ravissante cour fermée sur les côtés par les tours de la cloche et du tambour, en briques roses, surmontées chacune d'une pagode de pierre. La lumière en fin d'après-midi rehausse toutes les nuances de couleurs, tandis que résonnent les psalmodies des moines réunis pour le service religieux de 15 h. A gauche, une série de cours conduit aux cuisines, où sont encore utilisées d'énormes poêles (les wok) fondues en 1034, destinées à cuire le riz pour 1 000 personnes ! Trois sagoutiers aux formes étrangement tordues, plantés il y a 800 ans, occupent une des cours. La bibliothèque renferme une très belle collection de 9 000 volumes et un très beau bouddha en jade blanc.