Parapluie et traditions
Parapluie de soie jaune
C'est un accessoire rituel avec une longue perche et un dais de 3 "chi" de diamètre au sommet. Fait de tiges de fer et de lamelles de lamelles de bambou, le parapluie est couvert de soie jaune au sommet avec deux couches de bandes tombant autour. La couche inférieure mesure environ un "chi" et demi de large, brodée de dragons et de phénix multicolores sur du satin ou de la soie jaune, alors que la couche supérieure mesure un demi "chi" avec des bords flottant de soie rouge ou verte. Le domestique portant le parapluie de soie jaune doit suivre derrière les porte- éventails avec le dais incliné en avant au dessus de la tête de l'empereur et de ses concubines.
Les parapluies en soie du Lac Ouest
Avec un manche de bambou et une surface de soie, les parapluies en soie du Lac Ouest sont légers , ornés de dessins artistiques et facile à transporter et ainsi réputés comme les "Fleurs du Lac Ouest". Habituellement imprimés, teints ou brodés, les parapluies sont peints des "Dix Vues du Lac Ouest" ou de fleurs, ce qui les rend beaux en forme, particuliers dans le choix des matières et exquis dans le dessin. De plus, l'histoire "Envoi de la pluie le long du bord du Lac" dans la légende du "Serpent Blanc", populaire parmi le peuple Chinois, confère une couleur plus légendaire aux parapluies en soie du Lac Ouest.
Le parapluie en papier huilé et la dot rituelle dans le mariage Hakka
Le caractère "zhi" (papier) ressemble en partie à l'oral à "zi" (enfant, garçon), indiquant l'espoir d'avoir un garçon le plus rapidement possible. Le caractère Chinois "san" (parapluie) contient cinq "ren" (personnes) dans sa formation, ce qui donne le sens de "beaucoup de progéniture". De plus, le manche du parapluie est considéré comme droit, dévoué et innocent, tandis que la couverture ronde symbolise un mariage accompli et parfait.
Envoyer un parapluie comme dot signifie aussi protéger de la lumière du soleil, du vent ou de la pluie et repousser les esprits et influences maléfiques.
De nos jours, la coutume d'envoyer un parapluie en papier huilé comme dot est toujours largement adoptée parmi les Hakkas vivant à Taiwan et dans l'Asie du Sud Est.
Le parapluie en papier huilé et la ré-inhumation des os rassemblés chez les Hakkas
Comme la plupart des Hakkas de Chine continentale vivent dans des zones montagneuses, les défunts sont habituellement inhumés dans les montagnes. Comme le veut la coutume, ni pierre tombale ni tombe ne sont préparées pour l'inhumation initiale du mort, alors qu'une grande cérémonie de ré-inhumation se tiendra au moment de la "ré-inhumation des os rassemblés", ce qui arrive habituellement entre trois à cinq ans ou même plus longtemps après. Pendant la cérémonie de ré-inhumation, les os du mort sont rassemblés sous le couvert de parapluies en papier huilé puis nettoyés avec de l'huile de camélia. Après cela vient la grande ré-inhumation.
Le parapluie de papier huilé et les rituels de promesses de fiançailles dans la minorité Yao
Le parapluie en papier huilé est utilisé comme une promesse de fiançailles parmi le peuple Yao vivant dans la ville de Xiaoshajiang, district de Longhui (Henan). Si un homme et une femme se trouvent mutuellement sympathiques, la famille de l'homme va demander à un entremetteur de rendre visite à la famille de la fille et faire une demande en mariage selon la coutume traditionnelle. Là, un parapluie de papier huilé rouge aura été préparé avant la visite. Si la famille de la jeune fille est consentante et accepte la demande en mariage, ils accrocheront des bandes de tissu multicolores et 12 boules triangulaires de tissu liées avec du fil de soie aux baleines du parapluie ; ils feront tourner le parapluie en l'air, laissant les pompons colorés longs de plus d'un pouce pendre en dehors du parapluie. Cela signifie des fiançailles réussies.
Le parapluie de papier huilé et le rituel funéraire dans la minorité Dai
Le peuple Dai vivant dans la province du Yunnan utilise un genre de papier de soie appelé "papier mian" (galasha en langue Dai) et de l'huile de sésame pour fabriquer un parapluie de papier huilé. Le peuple Dai croit que le parapluie peut guider le défunt sur le chemin du Paradis, aussi en font-ils un objet nécessaire aux enterrements.