Tje Kong Haer a écrit :
Plomber éternellement un gouvernement ...
Bonjour, que signifie cette expression ?
Vous l'avez utilise plusieures fois.
PS : je vous prie de m'excuser pour l'absence d'accentuation.
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Dernière édition : 28/04/2011 11h11
L'étau se resserre autour des artistes
La censure s'étend en Chine et touche les artistes qui ont organisé des activités en soutien à Ai Weiwei, un des plasticiens majeurs de la scène artistique chinoise, rapporte le quotidien hongkongais South China Morning Post.
La chanteuse Wu Hongfei, du groupe rock Happy Avenue, a dû annuler un concert prévu le 13 mai à Pékin. Le thème du concert, "Ai weilai" (aimer le futur), était un jeu de mot en honneur d'Ai Weiwei, qui a été interpellé le 3 avril par la police. Les autorités ont indiqué qu'il est soupçonné de délit économique, mais sa famille ignore toujours où il est détenu.
Par ailleurs, l'artiste Wang Jun et deux de ses collègues ont été interpellés par la police alors qu'ils souhaitaient organiser un rassemblement le 16 avril dans le quartier artistique 798, dans la banlieue de Pékin. Le rassemblement devait s'appeler Action A toujours en l'honneur d'Ai Weiwei. A la suite de son interpellation, l'événement de Wang Jun a dû être annulé.
D'autres manifestations artistiques sans lien avec le plasticien ont été censurées ou interdites. Ainsi, un festival de films documentaires prévu début mai à Pékin a été annulé, alors qu'il est organisé tous les ans depuis 2003. "Les autorités souhaitaient censurer trop de films et n'ont laissé aucun espace à la négociation", a déclaré l'organisateur Zhu Rikun au quotidien hongkongais.
“KONGBU” : LA TERREUR
“Tuer le poulet pour effrayer le singe.” Comme le rappelle ce proverbe, la terreur est en Chine un moyen politique utilisé depuis l'Antiquité, mais son usage systématique est un phénomène moderne. En bons élèves de Lénine, les communistes chinois ont commencé à tester cette méthode dès avant leur prise du pouvoir, en 1949. Et ils l'ont pratiquée à l'échelle nationale, en la poussant à des degrés jamais atteints jusque-là, après la fondation de la Chine populaire. Les vagues de répression se sont succédé, provoquant des millions de morts. La Révolution culturelle (1966-1976) a constitué le point d'orgue de cette ère.
Malgré ce passé encore récent, on a tendance à oublier la terreur. Une des raisons de cette amnésie tient sans doute à la personnalité de l'ancien numéro un, Deng Xiaoping. Après avoir été l'un des principaux praticiens de la terreur avec Mao, Deng en est devenu la victime. Il a lancé la réforme en 1978 pour tourner le dos à cette politique en déclarant révolue l'époque de la lutte des classes. Pourtant, le massacre de Tian'anmen, en 1989, est venu, au bout de dix ans, rappeler la présence de la terreur. Vingt ans plus tard, la Chine est devenue la deuxième économie du monde : son modèle suscite l'admiration. Mais le printemps arabe provoque la panique et réveille le réflexe totalitaire. L'écrasement des dissidents politiques ne suffit plus, il faut s'en prendre aux avocats, aux journalistes, aux artistes, aux internautes activistes. Raidissement paranoïaque ? La meilleure explication se trouve peut-être dans la fameuse formule attribuée à Deng, qui voulait justifier la répression en 1989 : on peut tuer 20 000 personnes pour assurer vingt ans de stabilité. Un nouveau cycle commence-t-il ?
Dernière édition : 03/05/2011 00h11
L'avenir de Chine, même s'il est étroitement lié au nôtre, mais si le mot souveraineté nationale vous dit encore quelque chose, n'est pas entre vos mains.
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Il ne s'agit pas uniquement de l'avenir de la Chine, Chère Maitresse, mais de l'avenir du monde.
Dernière édition : 03/05/2011 08h50