10/02/2011 à 08:29 - Les chinoises culturellement vénales ?
Le titre était volontairement provocateur. Pour ton titre, tu peux toujours essayer, tu verras bien le résultat. Tu auras le même que le mien : nous parlons apparemment de cas isolés et même si ce dont nous parlons existe, ce n'est pas la majorité (est-ce que je vous ai bien compris les amis ?). Je soulevais ce qui me semblait être vrai, dans une vision réduite par ma vie, mon cadre mental. Donc, j'ai exposé tout ce qui penchait d'un côté pour qu'on fasse basculer la balance de l'autre côté et avoir un débat constructif.
Mais maintenant si tu veux ouvrir un débat sur des raisons culturelles, sociales, économiques, idéologiques qui ont amenées à ce que cette proportion de femmes en France soit plus élevée que part le passé, tu peux essayer ce genre de titre, il en ressortira des propos intéressants.
La preuve, j'ai eu des réponses intéressantes et pondérés, malgré mon en-tête sulfureux.
C'est une technique de débat, sortir le plus choquant pour soulever un problème de société. Car ce n'est pas un problème que pour les hommes - qui je le répète en Chine ne le vivent pas trop mal dans l'ensemble - mais aussi pour les femmes qui ont comme but de se marier avant 25 ans et qui a 30 ans sont de plus en plus nombreuses à ne pas trouver parce qu'elles sont trop exigeantes. J'écoute souvent la radio et c'est un cas qui revient souvent.
Lorsque vous lisez un journal, vous ne vous contentez pas du titre qui est fait pour vendre, je vous prie de faire de même avec mon post, le contenu est dans l'article pas nécessairement dans l'en-tête.
L'homme de Kronembourg (cité par notre ami Tje Kong Haer - type d'homme qui n'est vraisemblablement pas Chinois !) dont je ne pense pourtant vraiment pas faire partie a du mal à répondre aux désirs de madame.
Après il en est peut-être indigne, qui sait...
Et ce que je disais, c'est que ce n'est pas nécessairement la faute de la femme ! Les parents regardent à deux fois avant de laisser leur fille se marier avec un homme. De leur époque communiste et surtout pendant la révolution culturelle, on ne devait pas parler de sentiments, alors eux ils se disent que l'avenir est incertain, que la Chine est un pays qui est pleinement entré dans l'économie de marché et que dans ces conditions, pour que leur fille ait une chance d'avoir un avenir et fonder une famille, il faut qu'elle trouve un homme riche.
Ajouté à cela que la dot arrive dans les poches des parents, s'ils sont pas riches, la tentation est forte de faire pression pour trouver un bon parti.
On peut également parler de la maison ou l'appartement, obligatoire en Chine. Louer, c'est inconcevable pour beaucoup de gens ici.
Avoir une famille, c'est avant tout avoir une maison. Donc si l'homme il a pas d'appartement, à moins que la prétendante ou sa famille ait de l'argent, il est mal barré, et c'est mon cas !
D'où le "culturellement vénal" si décrié contenu dans ma question.
Et je pense que pour soulever ce genre de question, même avec l'audace que je me suis permis, il n'est pas nécessaire de changer de continent.
Si on n'ose jamais parfois titiller les esprits pour ouvrir un débat, là on changera de continent, car dans nos sociétés démocratiques d'occident c'est une pratique qu'on trouve non seulement normale mais en plus nécessaire...