Théatre d'ombres chinoises
Il est fait mention pour la première fois de l'art des ombres chinoises il y a 2150 ans.
Sous les Tang, les moines utilisaient ces silhouettes découpées afin de privilégier l'enseignement et la propagation du bouddhisme. Sous les Song, le support en papier fut remplacé par du cuir de mouton, d'âne ou de boeuf, ce qui apporta souplesse et luminosité.
Le théâtre d'ombres chinoises connait son apogée sous les Ming puis les Qing. Il devient un art très populaire et l'apparence des ombres rappelle celle de l'opéra, avec de magnifiques costumes.
Leur manipulation est très délicate et se fait à l'aide de tiges fixées sur la nuque et au bout des doigts. La lumière projetée par derrière et le filtre formé par l'écran ajoutent à la beauté et à la finesse des mouvements des marionnettes.