Sony Chan
Sony Chan (par Amaury Grisel).
Sony Chan, née un 12 octobre est une personnalité hongkongaise célèbre en France qui a eu l'avantage de bénéficier d'une éducation multiculturelle.
Biographie
Son statut privilégié dans le monde artistique n'empêche pas qu'en 1997, notamment durant la période de rétrocession hongkongaise en Chine, elle fait le choix de s'exiler loin du pays et de s'installer en Alsace pour y achever ses études d'architecture. Exerçant le métier d'architecte dès 2001, l'artiste a également une expérience réussie dans le monde de la haute couture.
Etant attirée par l'univers scénique dès sa plus tendre enfance, Sony prend toutefois la décision de s'éloigner de la vocation à laquelle le prédestinaient ses parents. C'est ainsi qu'elle tente de percer dans la musique en signant un contrat avec une maison de production en Belgique. Elle sort rapidement un premier album à l'inspiration glam-électro dont le titre est "Be a star". C'est un album qui a le son de la nostalgie dans la mesure où il se démarque aisément une association entre électro et instruments issus de la pure tradition chinoise dans la conception. Mais c'est surtout un remix travaillé avec le DJ Tiborg qui lui fait remporter un franc succès auprès des clubs branchés de Hong Kong et de Paris.
Ayant vu le jour dans la ville de Hong Kong, Sony Chan a depuis toujours été bercée par les mélodies canto-pop typiques de son pays natal, même si c'est en hexagone qu'elle fait le choix de passer les dernières années d'études pour devenir architecte. C'est sans conteste un avantage pour la jeune femme qui tire le meilleur parti de cette dualité culturelle car en intégrant le milieu de la mode de la capitale, elle parvient à s'imprégner de toutes nouvelles vocations artistiques. Dans les médias, elle s'habitue à décrire sa musique comme appartenant au genre "Glam-électro", dans la mesure où, s'inspirant des propos de nombreux spécialistes de la musique, son style se rapprocherait davantage d'un son électronique et glamour, d'où l'appellation.
Bon nombre de réalisateurs de téléfilms ont décelé en Sony Chan un talent certain pour la scène et pour le monde du show-business, probablement en raison de son caractère très singulier. La jeune femme décroche le graal lorsqu'elle est invitée sur le plateau de France 2 puis finalement sur Canal+ avec le titre accrocheur de "La femme au fond du verre à sake". A la fin de l'année 2009, l'artiste se fixe de nouveaux défis et tente de conquérir un nouveau public en déclinant son tout premier sketch à l'atelier de Juste pour rire. Elle fait mouche car la fraîcheur qui émane de son personnage ainsi que le décalage expressif qu'elle manifeste sont chaleureusement accueillis et remarqués par quelques professionnels. C'est avec grâce et raffinement qu'il se retrouve alors sur les plateaux respectifs de Canal+ pour "Repérages" et France 5 pour "Carte blanche à Timsit".
Après avoir fait des prouesses au théâtre avec "Sois belle et tais toi pas !" qui met à l'honneur l'art au féminin, elle réalise son premier spectacle "Princesse sans royaume" en 2011 puis un second en 2012 avec "Différent comme tout le monde" dans lequel elle apporte non sans humour sa vision du monde. Elle participera la même année au festival "Rire avec Elles".
Sony Chan est également chroniqueuse sur différentes radios françaises comme France Inter avec "la chronique de Sony Chan", OÜI FM avec "La Saga de Miss Hong Kong" ou encore RFI.
Anecdotes d'interview
En se rendant sur le plateau de "Toute une histoire", une émission française du lundi 20 avril 2009, l'artiste accepte avec courage de débattre sur un sujet qui touche presque fréquemment à sa vie quotidienne. En effet, le thème de ce jour portait sur l'apparence physique ou plus exactement sur l'assertion ci-après : "méfiez-vous des apparences". Une émission relativement sérieuse mais dans laquelle l'invitée évoque sans complexe les préjugés sur les rumeurs d'androgynéité.
Sa présence sur le plateau est toutefois légitime tant son parcours est inéluctablement impressionnant. Elle a en outre joué dans le téléfilm intitulé "Baptêmes du Feu" qui fut diffusé sur la chaîne France 2 et tenu le rôle de chroniqueur dans le cadre de l'émission "On va tous y passer" de France Inter.
En acceptant d'apporter des réponses à certaines questions de Chine Informations, elle démontre une fois de plus combien son caractère atypique est susceptible de faire toute la différence. C'est ainsi qu'à la question de savoir si dans les faits l'artiste en tant que personnage androgyne était en réalité un "il" ou une "elle", Sony Chan répond avec une sincérité déroutante que tout dépend de la perception des sentiments de chacun. Une affirmation vraisemblablement neutre qui semble vouloir dire que l'un ou l'autre peut convenir. La plupart des gens se posent de plus la question de savoir s'il y a véritablement un amalgame entre l'individu et le personnage au quotidien ainsi que l'impact de cette réalité sur la perception de la société. Encore plus désarmant, la jeune femme réplique que ce jeu n'est nullement éloigné de son identité et qu'en toute chose, la vision des autres fait partie intégrante de l'idée de liberté. Elle affirme d'ailleurs que cette liberté induit la possibilité pour chaque personne d'aimer ou non ce qu'elle représente sans que cela n'affecte de manière tangible sa conception de la vie.
D'autre part, pour expliquer son départ précipité de Hong Kong en 1997, elle évoquera qu'en réalité il ne s'agissait pas d'un cas isolé étant donné qu'une grande majorité de Hongkongais tentait d'échapper à l'ascension d'un gouvernement chinois. Elle explique d'ailleurs que son attachement à l'obtention de son diplôme d'architecte relevait pour beaucoup d'un besoin de sécurité mais qu'elle avait depuis toujours nourrit le désir de faire de la scène. Avec un spectacle aux tonalités rafraichissantes, l'artiste réussit à se dépasser et à confirmer l'idée qu'elle se faisait du monde de la comédie. C'est ainsi qu'elle dira que faire de l'humour peut s'avérer être un métier passionnant tant que l'on n'a aucun projet de production en parallèle, surtout dans la capitale parisienne. Pour renforcer cet argument, Sony met également en avant le fait que, de plus e plus, l'audimat français aspire à vivre des moments de pure détente, certainement à cause des conséquences affligeantes de la crise actuelle. Son spectacle "Princesse sans royaume" fait justement un carton grâce à un recours ingénieux à des thèmes d'apparence banale comme la mode ou encore l'univers de la femme, en vue de toucher à des finalités de portée universelle comme la politique, la famille et surtout l'amour.
Emissions
- Comment ça va bien sur France 2
- On va tous y passer sur France Inter
- Repérages sur Canal+
- Carte Blanche à Timsit sur France 5
Sites Web
- Google+ : https://plus.google.com/105324171480883110351
- Facebook : https://www.facebook.com/sony.chan.12