Mission Vincentienne en Chine
L'ESPRIT MISSIONNAIRE DE ST. VINCENT
St. Vincent ne quitta jamais la France, à part deux ou trois ans passés sur les côtes d'Afrique du nord, mais c'était un missionnaire dans l'âme. Il envoya des vincentiens en Algérie, à Madagascar, en Islande et en Pologne et il s'intéressait aux missions des Indes et de Chine. C'est moins de 40 ans après sa mort que le premier missionnaire vincentien posait le pied sur la terre de Chine.
Pour Vincent, Jésus était le missionnaire du Père. Pour lui, Jésus était surtout celui qui allait de village en village proclamant une année de salut de la part du Seigneur, et la vue, l'ouïe, la force physique et la libération pour ceux qui désiraient ardemment ces bienfaits. La mobilité de Jésus, sa solicitude et sa présence vis-à-vis du peuple a capturé le coeur de Vincent et façonné sa vocation, ainsi que la nôtre. Il avait une immense admiration pour Saint François Xavier et nous considérait comme travaillant dans l'ombre des grands missionnaires des communautés antérieures à la nôtre. Néanmoins l'appel était urgent et il nous exhortait à puiser dans des réserves d'amour passionné pour proclamer le royaume qui se manifestait à travers la mission itinérante de Jésus. Vincent lui-même aurait aimé partir en mission en Extrême Orient, mais cela ne fut pas possible, et il attribuait cette impossibilité à son peu de mérite et à ses péchés. Le père Nicolas Etienne CM, après la mort de Vincent, a écrit que c'était lui qui l'avait poussé à partir pour la Chine. L'image dynamique qui se trouve au coeur de la vocation missionnaire des Vincentiens est Jésus, celui qui allait faisant le bien, proclamant la bonne nouvelle de la libération.
LA PREMIÈRE PHASE DE LA PRÉSENCE VINCENTIENNE (1699-1757)
En fait, la présence vincentienne en Chine fut dictée davantage par les circonstances et les évènements que par une ligne de conduite précise. C'est la Propagation de la foi qui a expédié le premier Vincentien en Chine. Il s'agissait du père Ludovic Appiani (1663-1732). Appiani fut choisi par la Propagation pour diriger le premier contingent de missionnaires vers la Chine à la suite de l'édit de tolérance de 1692. Il fut nommé vice-visiteur apostolique et chargé de la mission spéciale de fonder un séminaire à Pékin ou à Canton pour le clergé autochtone. Mais dès son arrivée à Canton en 1699 il se rendit compte que le climat prévalent était loin de favoriser l'établissement d'un séminaire. Il continua sur Pékin où son association avec la Propagation de la foi qui avait condamné les rites chinois le mettait pour le moins dans une position difficile. Le résultat fut que sur ses 33 années en Chine il en passa plus de 13 en prison ou en résidence surveillée. Il se retrouvait avec le combat de quelqu'un d'autre sur les bras. Toutefois, on doit réfléchir sur le fait qu'il n'avait aucun plan de stratégie missionnaire semblable à celui des Jésuites pour l'endoctrination culturelle par l'emploi des arts, des sciences et de la technologie auprès de la cour impériale. Quand le père Théodorico Pedrini débarqua quelques années plus tard, il réussit à la cour grâce à ses talents de musicien bien qu'il fut lui aussi opposé aux rites chinois.
Même si notre vue d'ensemble se détournait de l'endoctrination culturelle et de la controverse sur les rites en termes propres, notre présence missionnaire à l'époque et par la suite avait pourtant un but bien défini. C'était l'évangélisation et la formation de prêtres, c'est à dire prêcher l'évangile à ceux qui ignoraient la bonne nouvelle du salut et fonder des séminaires pour répondre aux vocations des indigènes. Le père Johann Mullener (1673-1742) est un magnifique exemple de ces deux objectifs. Il arriva en 1699 avec Appiani. C'était un prêtre diocésain qui s'était fait vincentien alors qu'il était en route pour la Chine. Il se rendit dans la province de Szechuan où il fut fait vicaire apostolique en 1716. Il créa le noyau d'un séminaire à Chongquing parce qu'il était convaincu que la Chine ne serait convertie que par un clergé autochtone. De ce séminaire sortirent les deux premiers vincentiens de nationalité chinoise, le père Paul Sou et le père Stéphane Siu. Pendant ses 43 années en Chine le zèle et l'affabilité de Mullener devinrent légendaire parmi le peuple. Le père Siu gagna une réputation d'humilité et de sagesse avant de mourir à Macao en 1756 ou 1757 et sa mort amena la fin de la première période.
LA DEUXIÈME ARRIVÉE DES VINCENTIENS (1785)
La suppression de l'ordre des Jésuites en 1773 amena la phase ultérieure de notre présence en Chine. L'oeuvre missionnaire des Jésuites à Pékin depuis plus de deux siècles avait été différente de celle de toutes les autres missions en Chine. Outre le zèle, la piété, le travail et la bonne volonté, le père Arnoir, SJ écrivait: "Il est nécessaire d'avoir de la science et du talent. Il nous faut essayer d'être agréables à l'empereur, de nous rendre utile au gouvernement. Ce ne sera que sur la base de ces deux conditions qu'il nous laissera prêcher l'évangile ici." Ce qui veut dire que les Jésuites avaient besoin d'une communauté vouée au savoir. Il ne s'en trouva pas. Finalement ce rôle échut aux Vincentiens, non que leur charisme fut à la hauteur de la mission, mais parce qu'à l'époque ils étaient nombreux et que l'on jugea que certains d'entre eux étaient propres à cette tâche. De fait, deux prêtres et deux frères furent sélectionnés et suivirent une dure formation qui venait s'ajouter à leurs connaissances déjà impressionnantes. Ce fut une belle page de la collaboration entre missionnaires. Lorsque le père Nicolas Raux (1754-1801), le père Jean-Joseph Ghislain (1751-1812), et le frère Bernard Faur arrivèrent en 1785, les Jésuites reconnurent que leurs conditions avaient été remplies et les deux groupes vécurent en parfaite harmonie. Les lettres de cette période sont touchantes. Le père Bourgeois, un Jésuite, écrivait en 1788:
"Nos successeurs missionnaires sont des hommes de mérite, remarquables par leur vertu, leur talent et leur sophistication Nous vivons ensemble comme des frères et le Seigneur nous console ainsi de la perte de notre bonne mère, la Société, que nous ne pourrons jamais oubliers. En attendant il est difficile de dire si, dans notre maison, les Lazaristes vivent comme des Jésuites ou les Jésuites comme des Lazaristes."
Outre les indispensables activités scientifiques et érudites des membres de la communauté, qui les plaçaient en haut rang à la cour impériale, le père Raux fondait des maisons de retraite, des écoles pour les jeunes, un noviciat pour les Vincentiens chinois et un séminaire pour les vocations indigènes. De toute évidence il fallait davantage d'hommes. Il en vint, mais les jours de cette fructueuse stratégie initiale étaient comptés. La raison en fut des facteurs à la fois internes et externes. Extérieurement, la suppression de l'ordre de Jésuites par le pape Clément XIV en 1773 fut suivie de la suppression de l'ordre de St. Vincent en France pendant la Révolution. Au delà du manque de personnel, la Chine comblait son retard en matière scientifique et technologique et les réalisations scientifiques de l'occident l'impressionnaient de moins en moins. De plus, son attitude vis à vis des religions étrangères se durcissait. En 1811 l'empereur expulsa tout le monde de Pékin sauf les trois Vincentiens portugais qui étaient membres du Bureau de Mathématiques et le père Louis-François Lamoit, un Vincentien de France servant d'interprète de français. Il autorisait ceux des provinces à demeurer en Chine à condition qu'ils s'abstiennent de tout apostolat, sinon ils se verraient eux aussi expulsés et rapatriés. Par la suite, lorsque le père Lamoir fut exilé à Macao en 1820, avec lui disparut le dernier missionnaire français autorisé à résider à Pékin en même temps que tout espoir de poursuivre la mission sous la protection de la cour.
Durant cette seconde phase à la cour impériale la préocupation traditionnelle des Vincentiens, qui était la formation de prêtres, leur resta constamment présente à l'esprit. Quand le père Raux, qui avait fondé un novitiat et un séminaire pour les vocations indigènes, mourut en 1801, son successeur fut son compagnon, le père Jean-Joseph Ghislain dont les talents se révélèrent par son dévouement à la formation des séminaristes. Il comprit que, dans le climat prévalent et à l'avenir, seuls les prêtres chinois seraient le soutien de la foi. Les Annales de La Congrégation de la Mission renferment les noms de vingt prêtres et de deux frères chinois formés par les bons soins du père Ghislain et font mention de leur ministère spécifique et de leurs travaux.
Certains entrèrent à la Congrégation de la Mission. Il semble qu'ils aient fait honneur à leur père spirituel et, de fait, plusieurs eurent des conduites héroïques, comme le père Francis Chen qui fut emprisonné avec le père François Régis Clet. Condamné à l'exil, il connut très probablement la mort d'un martyr de la foi. Le père Lamiot, collaborateur du père Ghislain au séminaire de Pékin, poursuivit son oeuvre à Macao après son exil en 1820. La formation du clergé faisait jusqu'au bout partie intégrante de la mission des Vincentiens en Chine. Pendant cette période nous retrouvons deux types de confrères qui personnifient chacun à leur façon la vocation vincentienne du sacerdoce. Les deux premiers sont le bienheureux François Régis Clet, qui, après vingt-sept ans passés en Chine reçut le martyre le 18 février 1820, et saint Jean Gabriel Perboyre, qui après un peu moins de cinq années en Chine mourut en martyr le 11 septembre 1840 à Wuchang. Ils représentent à eux deux pour la famille vincentienne et pour beaucoup d'autres un modèle héroïque de zèle missionnaire ainsi qu'un amour profond pour le peuple chinois.
Les deux autres sont les pères Joseph Han et Mathieu Xue. Le père Charbonnier, dans son Histoire des chrétiens de Chine les a offert à l'admiration du public car ils sont des exemples magnifiques, bien que moins connus, de solicitude pastorale et de ministère productif au sein de la Confrérie des Vincentiens chinois. Le père Han fut prêtre quarante-sept ans. Il rendait régulièrement visite aux communautés chrétiennes dispersées dans le nord de la Chine et, en Mongolie rassemblait les chrétiens éparpillés. Il vivait de peu, ne craignait pas l'effort, touchait le coeur des gens par ses prêches et traduisit un livre de méditation à l'usage des laïcs. L'évêque Pires le tenait en grande estime et fit de lui son confesseur. Son confrère, le père Xue, présida à ses funérailles au milieu d'une énorme foule. Le père Xue, quant à lui, était pris du même zèle apostolique et servit en outre de chef de la mission française pendant quinze ans, faute de confrères venus de France. Ce fut un prêtre d'une humilité exceptionnelle qui avait la confiance de tous.
UNE AUTRE PHASE DE LA PRÉSENCE VINCENTIENNE: LA MONGOLIE
Pour la phase suivante de la mission vincentienne la scène se déplace de Pékin à Macao en Mongolie. Ce nouveau chapitre de l'histoire prend des dimensions épiques; non pas tant par les actions que par l'imagination. Ce fut à cette époque que le père Evariste Hue et le père Gabet firent leur célèbre voyage à travers la Mongolie, le Tibet et la Chine en vue de déterminer les possibilités de prêcher l'évangile chez les nomades. L'abbé Hue a relaté ce voyage dans ses Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie, le Thibet et la Chine et, grâce à ses dons d'observation et à ses talents de conteur, l'ouvrage donna à des générations de lecteurs un tableau vivant d'un monde inconnu. Du fait qu'à cette époque la Chine était plus ou moins fermée à l'évangélisation, le père Xue, nommé chef de la mission vincentienne par Lamiot en 1820, transféra le centre de ses activités ainsi que le séminaire préparatoire de Macao à Siwantze en Mongolie en 1853.
Les prêtres chinois formés par le père Lamiot l'y accompagnèrent. Ils jouissaient là d'une liberté relative dans l'exécution de leur ministère et pouvaient maintenir le contact avec les communautés chrétiennes de la Chine du nord. Le père Xue continua de former et d'instruire des séminaristes. Et ce fut dans cette région que s'installa, en 1835, le grand ecclesiastique et futur évêque, Joseph Martian Mouly. Il fut sacré vicaire apostolique de Mongolie en 1840 et finit comme vicaire apostolique de Pékin et du nord. Mouly possédait des qualités qui lui furent nécessaires comme chef pastoral et administrateur durant ses longues années de service. En lui se rejoignaient humilité et fermeté, douceur et force, simplicité et prudence. Il se maintint à flot pendant les années de persécution et les années de liberté religieuse, et quelles que fussent ses autres obligations, jamais il ne renonça à ses voyages à travers les communautés chrétiennes. Le séminaire était une de ses fortes priorités. En 1842 il rappela ses séminaristes de Macao où ils se rendaient depuis 1820, afin qu'ils puissent recevoir leur formation dans leur propre pays, à Siwantze.
Du temps de Mouly, un enchaînement d'évènements, séculiers et religieux., se produisit qui devait modeler la vie de l'Eglise pour le siècle à venir et au delà. L'enchaînement d'évènements séculiers fut la percée des pouvoirs étrangers, qui débuta avec la première guerre de l'opium et aboutit sur l'ouverture de ports, sur des légations diplomatiques, une exemption juridique, l'extraterritorialité et finalement sur d'autres "concessions" et plus particulièrement en ce qui nous concerne, sur la liberté de prêcher l'évangile. Le facteur religieux fut la création de vicariats, chacun confié à une seule communauté étrangère ou oeuvre missionnaire. Ce fut en 1856 que le diocèse de Pékin fut supprimé et remplacé par trois vicariats, avec Mouly comme vicaire apostolique de Pékin et de l'Hubei du nord et administrateur temporaire de Cheng Ting Fu et de l'Hubei du sud ouest. A partir de ce moment et jusqu'au siècle suivant il allait y avoir un influx croissant de missionnaires venant de Hollande, de Pologne, de Belgique, d'Italie, des Etats Unis et d'Irlande.
LE XXème SIÈCLE: L'EMPHASE SUR LA HIÉRARCHIE CHINOISE
Finalement, au vingtième siècle, deux thèmes principaux convergent, créateurs de tension et porteurs d'espoir pour l'avenir de l'église en Chine, plus précisément la formation d'un clergé indigène et le rôle du protectorat français dans la vie de l'église. Aux débuts de la République en 1911, la communauté vincentienne comptait des petits séminaires dans la plupart de ses quatorze vicariats et également trois grands séminaires: le séminaire régional du vicariat de Ningbo, le grand séminaire vincentien du Jiaxing, fondé en 1902, et le grand séminaire vincentien de Zhala à Pékin, fondé en 1909, qui devint séminaire régional après 1920.
Selon les statistiques (Missions Lazaristes 1936-1937) il existait 260 grands séminaires à travers les quatorzes vicariats vincentiens, avec 875 petits séminaires, et sur les 675 prêtres ordonnés dans les séminaires vincentiens ,450 avaient rejoint la Congrégation de la Mission. Lorsqu'éclatèrent les hostilités avec les Japonais, on comptait 167 vincentiens chinois.
L'autre facteur, qui joua un rôle significatif dans l'histoire de cette période, fut le défi posé par le père Vincent Lebbe à la communauté vincentienne et les qualités de chef qu'il montra dans la cause des évêques indigènes. Il fut, pour la communauté, un sujet de polémique qui s'est atténué au fil du temps. En tant que prophète, il ne fut pas accepté par ses confrères compatriotes et autres missionnaires vincentiens, par contre il était fort apprécié des vincentiens chinois. Son rôle dans le Maximum Illud en 1919 et la décision finale d'ordonner six évêques chinois sera éternellement à son honneur pour la promotion d'une véritable église indigène en Chine.
Sur ces six, l'évêque Melchior Sun et l'évêque Joseph Hu étaient vincentiens, et l'évêque Philip Chau fut éduqué dans un séminaire vincentien, au Beitang. L'évêque Hu venait d'une famille comptant onze générations de catholiques. Ses qualités et ses talents paraissaient déjà évidents au séminaire où il retourna enseigner la philosophie. Les autorités civiles et les hommes d'affaires de l'endroit trouvèrent en lui quelqu'un qu'ils pouvaient facilement révérer. L'évêque Sun fut l'évêque d'Anguo. Il reçut le père Lebbe dans son diocèse et le nomma doyen. C'est durant son séjour dans le diocèse de l'évêque Sun que celui-ci fonda les petits frères de saint Jean Baptiste et les petites soeurs de l'Enfant Jésus. L'évêque Sun démissionna en 1937 pour raisons personnelles.
Quand la hiérarchie chinoise fut établie en 1946 plusieurs vincentiens et évêques de formation vincentienne devinrent évêques diocésains de leur propre chef. Mais en l'espace de trois ans Mao Tsé-Toung fonda la république populaire de Chine et la situation de l'église s'en trouva profondément altérée. Les missionnaires étrangers furent accusés d'être des ennemis du peuple et expulsés (1949-1952). La plupart des confrères chinois, plus de cent cinquante, demeurèrent en Chine,. On ne sait pas grand chose à leur sujet, mais les histoires et les vignettes qui nous parviennent peignent un tableau de loyauté, de fidélité, de souffrance, d'emprisonnment, d'amour pour le peuple et d'attachement à leur vocation. Parmi eux nous relevons l'archevêque Joseph Chow, qui fut ordonné évêque en 1931 pour servir comme vicaire apostolique à Baoding et, en 1947, fut fait archevêque de Nanchang dans le Jianxi. Il est connu surtout pour son refus d'une offre des autorités communistes de le faire chef de l'association patriotique, pape pour ainsi dire. Placé en résidence surveillée et en prison, il souffrit beaucoup à cause de ce refus, jusqu'à sa mort en 1972.
LA PHASE TAIWANNAISE DE LA PRÉSENCE VINCENTIENNE
En 1952, une nouvelle phase de la mission s'est ouverte à Taïwan avec l'arrivée de confrères du continent. La période de 1952 à 1965 a surtout été marquée par la fondation d'une trentaine de paroisses et par des milliers de baptêmes, suivie d'un effort sur l'éducation et les oeuvres de service pour les pauvres, en particulier les enfants atteints de polio et de handicaps mentaux. Récemment nous avons un nouveau ministère parmi les indigènes et une douzaine de nouveaux confrères venant de huit provinces ont rejoint la province de Chine pour la mission chinoise. Etant donné les restrictions de nos opérations sur le continent, nous découvrons la valeur et la joie d'une présence, de relations et de communion qui sont les clés de notre vocation et de notre vie de missionnaires.J'espère que ces brèves considérations sur la grâce de la mission vincentienne en Chine fera naître reconnaissance, fierté, joie et admiration pour la ferveur de prêcher l'évangile et l'amour au peuple chinois tels qu'on les trouve reflétés dans les vies de nos confrères. Elles m'ont donné l'occasion de réfléchir plus profondément sur notre mission en Chine, hier et aujourd'hui.