Fumeries d'opium en chine
Les fumeries d'opium sont apparuent en Chine vers 1830. Leur nombre ne cesse de croître au cours du XIXème siècle.
La fumerie est un établissement ou on consomme l'opium installé sur un lit ou un divan et où ont vous apporte votre pipe afin de fumer l'opium. Le consommateur est allongé sur le côté gauche. D'une main, il tient une pipe et de l'autre, il puise du suc d'opium dans un récipient. Ensuite, il chauffe l'opium jusqu'à ce qu'il obtienne une boulette qui est fumée dans la pipe.
Il existe plusieurs types de fumeries, en fonction des moyens des clients. Celles que fréquentent les coolies sont souvent insalubres ; mais il existe aussi des établissements luxueux, avec des murs ornés de calligraphies, dans lesquels de riches marchands et lettrés viennent fumer l'opium.
L'opium touche 12,5 millions de chinois en 1830 et l'élite chinoise est particulièrement touchée, provoquant une certaine déliquescence de la société de l'époque.
A la fin du XIXème siècle, les fumeries sont très nombreuses, surtout dans les villes et en particulier à Shanghai, où l'on compte en 1870 près de 1700 établissements.
En 1906, la Chine décrète une politique d'interdiction de l'opium qui s'avère efficace et qui amène au bout de quelques années la fin des fumeries légales. Il en exista toujours cependant quelques unes clandestines, en particulier à Shanghai dans les années 20-30, comme l'illustre le dessinateur belge Hergé dans son album de Tintin, Le lotus bleu.