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Bouddha

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(miniature) Bouddha Bouddha

Le titre de Bouddha (en sanskrit buddha, « éveillé », participe passé passif de racine sanskrite budh-, « s'éveiller »), désigne une personne ayant réalisé l'éveil, ayant atteint le nirvana, l'autre rive, notamment de par sa sagesse.

Introduction

Plusieurs types de Bouddhas sont distingués et plusieurs Bouddhas sont décrits ; le plus connu demeure le fondateur du bouddhisme, Siddharta Gautama, considéré comme un Bouddha pur et parfait.

Le mot bouddha est, en sanskrit, le participe passé passif de la racine bhudh (budh par application de la loi de Grassmann). On explique la déaspiration budh-ta → bud-dha par la loi de Bartholomae. La racine signifiant « s'éveiller », de même étymon indo-européen que le grec ancien πυνθάνομαι punthánomai « s'informer » ou que l'allemand bieten et l'anglais to bid (après des évolutions sémantiques profondes), entre autres nombreux dérivés dans les langues indo-européennes, le terme buddha signifie donc littéralement « qui s'est éveillé ». Les langues occidentales ont emprunté le terme sanskrit, en l'adaptant à leur orthographe (Bouddha en français, Buddha en anglais, etc.).

Le mot sanskrit a été transcrit phonétiquement en moyen chinois (consulter cet article pour plus de détails) par les caractères 佛陀, se lisant alors phjut-thwa, actuellement fótuó, et abrégé en 佛 fó. Les Japonais l'ont emprunté sous la forme 仏陀 budda, lecture tout aussi phonétique, souvent abrégée en 仏 (butsu), prononcé également hotoke.

Toutes les écoles s'accordent à distinguer trois types de Bouddhas.

  • Est śrāvaka-buddha (sanskrit ; pāli sāvaka-buddha), auditeur, celui qui a atteint le nirvana grâce à l'enseignement d'un Bouddha : voir quatre êtres nobles.
  • Est prateykabuddha (sanskrit, pāli pacekka-buddha), Bouddha solitaire, celui qui a trouvé la voie par lui-même mais qui n'a pas les capacités de libérer d'autres êtres.
  • Est samyaksambuddha (sanskrit, pāli sammāmsam-buddha ) , Bouddha pur et parfait, celui qui a atteint l'éveil en trouvant la voie par lui-même, et qui a les capacités d'enseigner le dharma. Atteindre cet éveil parfait demande de suivre la carrière de bodhisattva.

Le terme de Bouddha désigne le plus souvent celui qui a atteint samyaksambodhi, l'éveil « pur et parfait ». Il s'agit du statut du « Bouddha historique », Sakyamuni, mais d'autres samyaksambuddha sont reconnus et vénérés.

Le bouddhisme ancien, ainsi que le bouddhisme theravâda, considèrent l'éveil pur et parfait comme l'aboutissement de la carrière de bodhisattva. Le nirvana est atteint lors de la dernière existence, et le parinirvana à la fin de cette existence. Les détails de la carrière de bodhisattva ont pu varier d’école à école. Une vision répandue est celle du Buddhavamsa, qui décrit un processus comprenant trois infiniment longues étapes avant d’accéder à l'existence où le bodhisattva deviendra bouddha. Son destin lui a été prédit par un bouddha antérieur (voir : Les trois étapes de Gautama).

Le bouddhisme ancien reconnait en effet plusieurs bouddhas du passé qui ont précédé celui de notre ère. Le Digha Nikaya et le Samyutta Nikaya en mentionnent six, d’autres textes vingt-quatre, le Buddhavamsa vingt-sept ; l’ Apadana du Khuddaka-Nikaya va jusque trente-cinq. En ce qui concerne les bouddhas à venir, Maitreya , annoncé par Gautama lui-même, est le seul connu du canon pali, mais des textes post-canoniques comme le Dasabodhisattuppattikatha et le Dasabodhisattaddesa en comptent neuf, dont sept sont nommés avec leur lieu de résidence : Metteyya (Maitreya), Rama, Pasena, Vibhuti vivent au paradis Tusita, Subhuuti, Nalagiri, Parileyya résident au paradis Tavatimsa.

Un Bouddha est affranchi de tout lien (samyojana), mais peut encore être affecté par la maladie ou être empoisonné ; si son corps porte trente-deux marques distinctives, il est néanmoins constitué de quatre éléments et donc périssable. Néanmoins, certains textes évoquent la quasi-invulnérabilité du bouddha parfait, résultat du fait qu’il a évacué son mauvais karma, en particulier en faisant don au cours de nombreuses existences de parties de son corps, ou même de sa vie. La blessure infligée par Devadatta à Gautama est ainsi interprétée comme le signe d’un léger reste de mauvais karma.

Un bouddha porte plusieurs qualificatifs : Bienheureux (baghavat), Celui qui a vaincu ou Vainqueur (jina), Ainsi-Allé (tathagata).

Selon le bouddhisme mahâyâna, l'apparence humaine, inscrite dans l'histoire, d'un Bouddha, n'est qu'une simple manifestation, appelée nirmāṇakāya. Si les humains ne percoivent que cette dernière, pour certains boddhisattvas apparait le corps de jouissance, sambhogakāya. Ces corps ne sont que des moyens d'enseigner dûs à la compassion : en sus de ces deux est dharmakāya, le corps absolu fruit de la sagesse la plus parfaite.

Dans le vajrayana apparait de plus le concept d’adibouddha (tib. thogma sangya) ou « bouddha auto-créé », soit équivalent au dharmakaya, soit considéré comme le quatrième corps transcendant sahajakaya, primordial, inchangé et indestructible. Il est sans forme et sans action, bien qu'il puisse donner lieu à des émanations visibles. Il s’agit de Vairocana dans le boudhisme Shingon et de Samantabhadra dans la plus ancienne école tibétaine (Nyingmapa), remplacé par Vajrasattva ou Vajradhara dans les courants ultérieurs comme Kagyupa ou Gelugpa. Dharmakaya ou adibouddha sont la nature même du bouddha (tathagatagarbha ), la vacuité où les dualités s’annulent.

L'adibouddha engendre des émanations qui engendrent elles-mêmes d'autres émanations, bouddhas, bodhisattvas, formes courroucées, etc. Le modèle archétypal est le groupe des cinq bouddhas de méditation. Le niveau où se situe une figure donnée peut varier selon les traditions ou le type de pratique tantrique. Vairocana, le boudha central du groupe des cinq bouddhas, peut ainsi être considéré comme l'adibouddha suprême (Shingon), ou comme une émanation du « véritable » adibouddha, Samantabhadra ou Vajradhara (bouddhisme tibétain). Dans les descriptions de mandalas, les termes «adibouddha », « bouddha transcendant » ou « bouddha primordial » désignent indifféremment l'un des cinq bouddhas ou l'un des bouddhas primordiaux.

Le corps de tout Bouddha est paré de trente-deux marques majeures : par exemple les pieds et les mains portent la représentation d'une roue, le sexe est caché dans une gaine, le nombre de dents est quarante. On compte également quatre-vingt marques mineures, comme le sexe bien développé, l'aspect juvénile du corps, les mains marqués du symbole qu'est la svastika, ou une chevelure parfumée.

Bouddhas

- Le Bouddha historique

Le fondateur du bouddhisme se nommait Siddhartha Gautama ; Siddhartha est son nom personnel, Gautama probablement le nom de famille (gotta) de celle qui l'a élevé. Il est encore appelé Gautama Bouddha, ou Sakyamuni (le sage des Sakya) en raison de son appartenance au clan des Sakya. Il porte de plus de nombreux épithètes. Les récits de sa vie se sont perpétués par la tradition orale et n'ont été mis par écrit pour la première fois que quelques centaines d'années après sa mort. Néanmoins, son existence n'est pas mise en doute ; il aurait vécu aux environs du VIe siècle av. J.-C. et serait mort vers quatre-vingts ans. La tradition pali la plus ancienne considère que les dates de sa naissance et de sa mort sont respectivement de 624 et 544 avant Jésus-Christ.

Les écritures bouddhistes concernant sa vie mélangent métaphysique et légende. Certains épisodes, tel celui où il apaise un éléphant furieux que son cousin Devadatta aurait lâché sur lui pour le tuer et le remplacer à la tête de la communauté des moines, peuvent être acceptables pour le lecteur matérialiste ; d'autres, comme ses conversations avec les dieux ou sa téléportation instantanée au Sri Lanka, ne le sont pas. Sa vie pourrait se résumer ainsi :

Au VIème siècle avant Jésus-Christ, Mayadevi, épouse de Suddhodana, modeste souverain du petit royaume de Kosala constitué par une confédération des tribus Sakyas, sera prise de douleurs à la fin de sa grossesse à Lumbini, petit village du Népal non loin du village de son mari, alors qu'elle rendait visite à sa mère. Elle accouchera d'un garçon sous un arbre.

La version légendaire de sa naissance indique qu'il serait né dans un bois sacré de sals et que sa mère, dont le nom signifie "illusion", aurait conçu Siddhârta en songe, pénétrée au sein par un éléphant blanc à six défenses. Elle aurait accouché sur la route qui la conduisait chez ses parents, debout et accrochée à une branche d'arbre qui se serait baissée tout exprès pour qu'elle puisse l'attraper, tandis que les divinités brahmaniques faisaient pleuvoir des pétales de fleurs sur elle. Sitôt né, l'enfant se serait mis debout et aurait "pris possession" de l'Univers en se tournant vers les points cardinaux, puis aurait fait sept pas vers le nord.

Sa mère meurt vite (sept jours après dit la légende) car Siddharta est élevé par Prajapati Gautami qui serait sa tante maternelle, épouse comme sa sœur de Shuddhodana. Pour l'instant il est Siddhartha Gautama (Siddhatta Gotama en pali) ; le titre de Bouddha lui sera accordé plus tard par ses disciples. Il sera également connu comme le Tathagata, "celui qui est venu ainsi" prêcher la bonne Loi (ou dharma, en pali dhamma).

Il apprendra les lettres, les sciences, les langues, sera initié à la philosophie hindoue par un brahmane. Un officier lui apprendra à monter à cheval, à tirer à l'arc, à combattre avec la lance, le sabre et l'épée. Les soirées seront consacrées à la musique et, parfois, à la danse.

La légende raconte que son père fera venir les huit voyants les plus célèbres des quatre coins de son royaume. Les sept premiers prédiront un avenir brillant au jeune homme qui devait succéder à son père, le dernier qu'il quittera le royaume. Le roi fera enfermer ce dernier.

Le prince tombera amoureux et épousera Yashodhara à l'âge de vingt ou seize ans, sa cousine germaine et fille d'un seigneur du voisinage. Les nouveaux époux emménageront dans trois petits palais : un de bois de cèdre pour l'hiver, un de marbre pour l'été et un de briques pour la saison des pluies. Ils donneront naissance à un garçon dix ans plus tard, qui sera nommé Rahula. Toutes les traditions concordent sur le fait que Siddharta Gautama est contemporain des deux rois du Magadha, Bimbisara et son fils.

Siddhârta, qui s'ennuie, entreprend souvent de longues promenades. Il rencontrera successivement - un vieillard qui marche avec peine, - un pestiféré couvert de bubons purulents, - une famille en larmes qui transporte le cadavre d'un des siens vers le bûcher, - un biksou, un moine mendiant qui, un bol à la main, quête sa nourriture, sans cesser de garder les yeux baissés.

Le prince comprendra alors que, si sa condition le met à l'abri du besoin, rien ne le protègera jamais de la vieillesse, de la maladie et de la mort. Il s'éveillera une nuit en sursaut, et demandera à son serviteur, Chandaka, de harnacher son cheval. Les deux hommes galoperont jusqu'à un bois proche du palais. Siddhârta, qui abandonnera à son serviteur son manteau, ses bijoux et son cheval, lui demandera de saluer son père, sa femme et sa mère adoptive et de leur dire qu'il les quittait pour étudier la voie du salut. Le prince abandonnera ses vêtements de soie qu'il échangera avec la tenue d'un pauvre chasseur.

Bouddha entreprendra une vie d'ascèse et se consacrera à des pratiques méditatives austères. Six ans plus tard, alors qu'il se trouve dans le village de Bodh-Gayâ, il abandonnera ces pratiques qui ne l'ont pas mené à une plus grande compréhension du monde, et acceptera des mains d'une jeune fille du village, Sujata, un bol de riz au lait, mettant ainsi fin à ses mortifications. Il se concentrera dès lors sur la méditation et la voie moyenne, celle qui consiste à nier les excès, en refusant le laxisme comme l'austérité excessive. Les cinq disciples qui le suivaient l'abandonneront, jugeant cette décision comme une trahison de sa part.

Siddhârta Gautama prendra alors place sous un pippal (Ficus religiosa) et fera le vœu de ne pas bouger avant d'avoir atteint la Vérité. Plusieurs légendes racontent comment Mâra, démon de la mort, effrayé du pouvoir que le Bouddha allait obtenir contre lui en délivrant les hommes de la peur de mourir, tentera de le sortir de sa méditation en lançant contre lui des hordes de démons effrayants et ses filles séductrices. C'est dans la posture de prise de la terre à témoin de ses mérites passés que Bouddha accèdera à l'éveil. Il affirmera être parvenu à la compréhension totale de la nature et des causes de la souffrance humaine et des étapes nécessaires à son élimination. Cette illumination, possible pour tous les êtres, s'appelle la bodhi.

Le Bouddha insistera sur le fait qu'il n'était ni un dieu, ni le messager d'un dieu et que l'illumination n'était pas le résultat d'un processus ou d'un agent surnaturel, mais plutôt le résultat d'une attention particulière à la nature de l'esprit humain, qui pouvait être découverte par n'importe qui.

Bouddha voyagera, durant les quarante-cinq dernières années de sa vie, dans la région du Gange et de ses affluents. Il enseignera sa pratique en matière de méditation et fondera la communauté des moines et des nonnes bouddhistes (le sangha) pour perpétuer ses enseignements après sa disparition.

Bouddha, sentant sa mort venir, demandera à son disciple Ananda de lui préparer un lit entre deux arbres sala (Shorea robusta). Il décédera ainsi à Kusinara (Kusinagar en Inde, dans l'actuel Uttar Pradesh) à l'âge de quatre-vingt ans. Le forgeron Chunda lui offrira son dernier repas, un sūkaramaddavam. La traduction correcte de ce terme est inconnue. Sukara signifie porc et maddavam quelque chose comme délice. Ce repas pourrait être à l'origine de sa mort. Le végétarisme est un idéal pour les bouddhistes. Les moines et les nonnes sont encouragés à accepter toutes les offres de nourriture qui leur sont faites, à moins qu'ils ne suspectent qu'un animal a été spécialement tué pour les alimenter.

Les derniers mots du Bouddha seront : "L'impermanence est la loi universelle. Travaillez à votre propre salut".

Les écritures bouddhistes qui évoquent la vie et le caractère de Bouddha, parlent de :

Son éducation achevée et sa formation dans les domaines appropriés à un guerrier aristocrate, tels que les arts martiaux, la gestion des domaines agricoles, et la littérature, mais également une compréhension profonde des idées religieuses et philosophiques de sa culture et de son temps. Siddhârta Gautama était un homme sportif, compétent en arts martiaux tels que la lutte et le tir à l'arc, qui pouvait parcourir des kilomètres et camper dans la nature sauvage
Son enseignant idéal, qui trouve toujours la métaphore appropriée, et qui adapte à la perfection son message à son auditoire, quel qu'il soit .

Son courage et sa sérénité en toutes circonstances, aussi bien lors d'une discussion religieuse, que face à un prince parricide, ou à un meurtrier. Il fait cependant preuve d'exaspération lorsque des moines déforment ses enseignements
Sa modération dans tous les appétits corporels. Il connaîtra le célibat de l'âge de vingt-neuf ans jusqu'à sa mort. Il sera également indifférent à la faim et aux rigueurs du climat.

- Dipankara est l'un des nombreux bouddhas du passé. C'est durant son ère que le futur Siddhartha Gautama prononça le vœu de devenir bouddha dans le futur ; Dipankara lui assura qu'il le serait. Leur rencontre est un thème iconographique souvent traité dans le bouddhisme d'Asie centrale.

- Bhaisajyaguru est un autre bouddha du passé dont l'aide est sollicitée pour lutter contre les maladies et les calamités. Il est parfois appelé bouddha médecin.

- Maitreya est parfois appelé le bouddha du futur : tant le mahayana que le hinayana le considèrent comme le prochain Bouddha. La prophétie de Maitreya décrit la venue du futur bouddha. Il naîtra dans une famille brahmane, alors que Siddhartha Gautama était de la caste militaire et fonctionnaire kshatrya.

- Amitābha ou Amida (japonais) est un bouddha ignoré du courant hinayana. Il règne sur le « paradis occidental de la Terre pure ». La récitation de son nom est une pratique importante de l'école dite de la Terre Pure dont il est la déité principale ; certaines branches considèrent même que cet exercice suffit à donner accès à son paradis. Il a aussi sa place dans le bouddhisme vajrayana comme l'un des cinq bouddhas de méditation

- Akshobhya est l'un des cinq bouddhas de sagesse du vajrayana, productions de l'adibuddha représentant les aspects de la conscience de l’illumination (dhyani). Il est placé par convention à l’Est, à l’opposé d’Amitabha. Sa couleur est le bleu et sa monture l'éléphant. Sa parèdre (shakti) est Locana . Comme les autres bouddhas de dhyani, il a plusieurs émanations (formes).

- Vairocana ou Maha Vairocana "Grand soleil" ou "Grande lumière" (sanscrit), Daïnitchi Nyoraï en japonais, Dari Rulai en chinois, Namnang en tibétain, est le bouddha central du groupe des cinq bouddhas de méditation du bouddhisme tibétain et du bouddhisme Shingon ; dans ce dernier courant, il est l'adibouddha primordial. Il joue aussi un rôle important dans les écoles mahayana chinoises et japonaises Tiantai-Tendaï et Huayan-Kegon où il est le dharmakaya.

- Habituellement considéré comme un bodhisattva, Samantabhadra est l'adibouddha primordial du courant nyingmapa du bouddhisme tibétain

- Vajradhara est l'adibouddha primordial dans de nombreuses traditions du bouddhisme tibétain.

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