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Les études françaises des étudiants chinois en France


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Xian
11/11/2010 à 10:50 - Les études françaises des étudiants chinois en France
je suis atterré du reportage -dossier du journal de 20h du mercredi 10 novembre 2010 qui fait des étudiants chinois des flottants irresponsables et opportunistes pour profiter d'étudier en France.
http://jt.france2.fr/20h/
cette généralisation n' est pas bonne ni pour les universités d 'accueil ( c 'est quand même elles qui fournissent les attestations de pré-inscription nécessaires pour l' obtention du visa )mais surtout la qualité des enseignants de ces mêmes universités.
le commentaire d 'un professeur de l' université du Maine qui fait dans la démagogie en faisant appel au porte monnaie du contribuable pourrait suggérer un documentaire orienté et subjectif pour ternir les raisons essentielles des études en France.Personne dans les commentaires a évoqué le cout des études et une sélection sévère en Chine à l 'entrée des universités chinoises aprés l 'obtention du Gao Kao ( équivalent du baccalauréat français).
Contrairement aux universités françaises qui laissent entrer une majorité d 'étudiants sans sélection préalable, les meilleures universités chinoises (Tsinghua,Beijing University ,Jiaotong..)font une sélection rigoureuse à l 'entrée des études et ne relachent la pression que la dernière annèe.

Ceci pourrait expliquer cela sans passer par des images d' Epinal avec des témoignages douteux.
La ministre de la recherche et des études supérieures n' en pense pas moins sur la méthode et les résultats.

Sur qui repose donc la faute de cette correspondance manquée entre les universités chinoises et françaises ?

affaires à suivre....

Dernière édition : 11/11/2010 10h53

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11/11/2010 à 14:09 - Dure réalité.
Je connais bien la population des étudiants chinois de ma ville.

Ce que dit ce reportage est vrai pour la majeure partie des étudiants chinois présents à l'Université, à vrai dire. Ce rapport est fondé. Du moins, d'après mon expérience qualitative qui n'est pas négligeable, je pense.

Dans ma ville, il y a une école de commerce (qui combine Grande Ecole et école post-bac) et deux Universités et deux écoles de langue.

D'abord, en ce qui concerne le parcours à l'Université, on retrouve deux types d'étudiants. Le premier type (la grande majorité des étudiants chinois) est effectivement constitué par des étudiants qui n'ont pas réussi à avoir une assez bonne Université, ou ont abandonné leur Université après 1 ou 2 ans pour trouver mieux, voire ont fini leur Université mais ne trouvaient pas d'emploi satisfaisant. En général, ils arrivent en France, suivent des cours de langue pendant 1 an ou moins et s'inscrivent à la faculté après. Ils sont en général soutenus par des personnes plus âgés sur place qui leur trouve un appartement, leur indique l'école de langue (et qui occasionnellement leur demande de l'argent pour ces services, argent qui ne sera pas déclaré). Il ne faut pas se voiler la face, ces étudiants arrivent en France avec un handicap majeur et n'apportent pas grand chose aux Universités françaises.
Le deuxième type est moins nombreux, plus âgé. Ce sont ceux qui étudient en France après avoir eu déjà un diplôme "valable" en Chine et peut être travailler un peu. Ils veulent se diversifier en apprenant le français, en général pour travailler en Afrique. Il viennent pour apprendre la langue et partent rapidement une fois qu'ils la maîtrisent. Mais ils sont très peu nombreux.

Une remarque : dans ma ville, une des deux écoles de langue est rattachée à l'Université, elle est sérieuse mais en 1 an, c'est impossible de maîtriser une langue. L'autre a été fondé par un Chinois, et assure réellement le minimum (6h de cours par semaine). Les "étudiants" s'y inscrivent, obtienne le visa et on les retrouve souvent à bosser dans les restaurants (qui les exploitent) ou à aider les nouveaux arrivants contre rémunérations.

Ce ne sont pas des étudiants en échange, ce sont des étudiants qui cherchent à obtenir le même diplôme qu'un étudiant français. En cela, il sont soumis aux mêmes règles que les Français. C'est à dire qu'ils coûtent effectivement 8950€ par an aux contribuables. Dire le contraire serait mentir, et on ne peut pas l'ignorer. Il n'y a rien de démagogique la dedans. On a le droit de savoir où va notre argent.



Par contre, l'école de commerce pratique une petite sélection et crée des partenariats avec des Universités chinoises plutôt bonnes. Il y a plusieurs programmes, un peu long à décrire. Les étudiants en master passent par des concours spéciaux pour les étudiants étrangers sans distinction et peuvent suivre des cours en français ou en anglais. Il y a aussi des partenariats qui permettent à des étudiants chinois d'étudier en France plusieurs années et à des étudiants français d'étudier en Chine plusieurs années également, la réciprocité est importante ici. Ces étudiants doivent maîtriser la langue et passent 3-4 ans à l'étudier (en plus des cours de commerce normaux). En outre, ces étudiants sont dans un système privé, donc ils payent pour leur étude.
Bref, hormis quelques programmes un peu expérimentaux (où il y a des intermédiaires pas clairs, et quelques étudiants dont le niveau n'est pas satisfaisant), je pense que les Ecoles de commerce et les Ecoles d'ingénieur sont soucieuses de qui elles choisissent et rechercheront à pérenniser les bons partenariats, ce qui n'est pas le cas des Universités.

En conclusion, ne pas généraliser certes. Mais il faut savoir que le gros de la troupe (à l'Université) a des problèmes et que leur promettre monts et merveilles en laissant une législation simpliste que des agences peu scrupuleuses exploitent n'est pas la bonne solution, c'est même irresponsable. On leur offre un séjour en France, mais au final que vont-ils avoir? Il vont échouer et détester la France, l'excès de gentillesse niaise n'aura servi à personne.

D'ailleurs, cela m'étonnerait bien qu'en Chine les étudiants étrangers et en particulier français bénéficient de telles mesures. Les seules étudiants un peu avantagés qui, depuis le passage au socialisme de marché, sont présents dans les Universités chinoises sont africains, et il faut voir la réputation qu'ils ont auprès des autres étudiants (il faut pas oublier les manifestations anti-Africaines de décembre 88 à Nanjing, etc...)

Tout cela pour dire que nos Universités doivent repenser leur politique à l'égard des étudiants en général.
Les critères de sélection sont parfois minces : un B2 ou B1 au DELF et cela n'est parfois pas respecté. Alors que les écoles privées ou les Universités américaines ou anglaises demandent de prouver des vraies qualités. (GMAT, TOELF élévés, tests en tout genre)

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11/11/2010 à 14:46 - Problème complexe
Regardez à nouveau le reportage, Tintin, je l'ai vu hier soir : la difficulté de l'examen d'entrée à l'université a été explicitement évoquée.
Mais le sujet et le témoignage de Talleyrand sont intéressants et le problème est complexe.

J'ai moi-même aidé une étudiante chinoise, rencontrée par hasard à Paris, à rédiger son mémoire de master en économie, master qu'elle a obtenu avec une note médiocre (11,5). Cela ne méritait pas plus mais cela était déjà remarquable : elle était arrivée en France, trois ans auparavant, sans parler un mot de français. Parlant assez bien anglais, elle avait d'abord rédigé son mémoire en anglais et l'avait ensuite traduit en français. Par bonheur, je connais assez d'économie, par le biais de la philosophie, pour avoir pu comprendre ce qu'elle voulait dire et je maîtrise assez le vocabulaire juridique (toujours pas le biais de la philosophie) et l'anglais pour avoir restitué l'anglais à partir de son français bancal et trouvé les équivalents en français correct mais ce n'était pas gagné ! Mon amie Faustula a aussi corrigé la langue.
Reste la volonté de travail de ces étudiants qui, même avec de grandes difficultés, apportent chez nous une culture de l'effort qu'on aimerait bien trouver plus souvent en France.
Il faut dire aussi, à la décharge des étudiants chinois, que le français n'est pas enseigné au lycée en Chine, mais seulement à l'université ! Acquérir un niveau linguistique satisfaisant, même pour une première année de fac, suppose donc que l'étudiant ne commence ses études en France qu'après un long parcours en Chine.
Je précise enfin que les professeurs chinois sont loin d'être irresponsables ou complices de ces diplômes de complaisance : ma correspondante chinoise, étudiante en français à Dalian, a été dissuadée par ses professeurs de venir achever ses études à Paris en master, judicieusement à mon avis, même si je regrette beaucoup de ne pouvoir l'accueillir en France à cette occasion. Ils lui ont conseillé de passer son master en Chine et d'aller ensuite en France pour un échange.
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Qingdao
11/11/2010 à 15:59 - Les études françaises des étudiants chinois en France
Je suis par mes autres fonctions Président du Centre Franco-Chinois Adrifc
http://adrifc.weebly.com.

Depuis 6 ans, dans nos activités culturelles nous aidons les étudiants chinois en France afin de leur faciliter leur séjour dans le cadre de leur études.

J 'ai pratiqué des entretiens de recrutemeent avec des étudiants chinois en France et en Chine.

Mon avis :

Taleyrand T : Je suis d'accord avec lui, sur le fait que c'est une raison, mais ne n'est pas la raison première. De la à dire que la raison de la majorité des étudiants chinois dans leur choix d'étudier en France est "qu'ils n'ont pas reussi en Chine", c'est faux. Ce n'est pas la premiere "catégorie"

Je suis d'accord avec Tintin, il ne faut pas généraliser et prendre des raccourcis. Il y'a aussi d'autre raisons importantes et non mineures comme l'indique Taleyrand.

Je trouve que le reportage de France 2, fait des raccourcis énormes. et généralise. Je pense que cette chaine d'infromations aurait du mieux se renseigner avant. En effet il y'a aussi des étudiants qui viennent en France pour d'autres raisons :

-acquerir un diplome étranger, car competition entre le grand nombre d'étudiants en Chine, il faut se distinguer et être plus compétitif pour mieux réussir lorsque ils reviennent en Chine, pour trouver un meilleur emploi.
En Chine un diplôme étranger est synonyme de réussite pour la famille et les étudiants, cela leur permet d'être mieux "notés" par les recruteurs en Chine.

La France est aussi choisi pour :
-la qualité de vie,
-le prix bas de ses études,
-la sécurité du pays, par rapport à d'autres pays.

- les universités françaises publiques ou certaines écoles privées : enregistrer des étudiants chinois, gonflent leur effectif et permet d'atteindre leur objectif.
De plus, avoir des étudiants chinois leur donnent une dimension internationale, puisque la Chine et aujourdhui un acteur incontournable.

Pour la part, le première raison dans leurs choix de partir de Chine, étudier en France est ; -la qualité de vie, -le prix bas de ses études, -la sécurité du pays.

Il est vrai que des difficultés existent (certaines évoqués par Laoshi) pour ces étudiants chinois, pas suffisamment encadrés et conseillés ou trop succintement par les structures en Chine et en France, notre associaiton à été créee dans cet intérêt depuis pusieurs années d emieux encadrer et conseiller, et proposer des services que les universités et l'enseignement ne propoposent peu ou pas.

Un peu trop à charge ce rapport et incomplet, à mon avis.

A bientôt.

Dernière édition : 11/11/2010 16h04

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11/11/2010 à 16:03 - Les études françaises des étudiants chinois en France
C'est très juste Laoshi.

Franchement, je pense vraiment que la France et les étudiants chinois y perdent et qu'il est temps de faire ce constat.

Tintin, vous devez connaitre l'affaire de Toulon avec ces étudiants chinois qui achetaient leur diplôme. Je pense que ces étudiants n'avaient pas le choix et que c'est vraiment la partie émergée de l'iceberg. Beaucoup d'étudiants chinois ont la culture du résultat et ils n'hésitent pas à faire corriger leur devoir par des Français complaisants pour réussir leur étude. En outre, certains arrangements sont parfois trouvés, alors qu'il vont à l'encontre de toute équité.

Selon moi, la France a tout intérêt à rétablir une sélection à l'entrée dans les Universités et en parallèle à favoriser les échanges académiques sur le principe d'égalité. Je suis sûr que nous pouvons fournir un bon accueil, mais force est de constater que nous ne pouvons pas fournir un bon accueil à trop de personnes et, surtout, à certains qui en profitent pour faire de l'argent. Il faut aussi admettre que ce n'est pas (plus?) le rôle de la France de donner une instruction à tous ceux qui partent de rien, mais cela n'exclut pas de donner des bourses à des étudiants brillants qui veulent venir ici, mais qu'ils viennent par envie et non par dépit.

En somme, je voudrais ajouter que c'est 8950€ par an par étudiant, mais on ne compte pas les APL de la CAF et les bourses étudiantes et tout l'argent gagné par certaines personnes qui en profitent et ne déclarent rien. Je pense ici aux intermédiaires pour les restaurants et aussi pour les gens qui organisent les récoltes en Bourgogne, en Champagne, dans le Bordelais, qui arrivent ici en tant qu'étudiant. J'ai déjà vu des chambres de 15m² occupées par 7 personnes pendant la période des récoltes, certains dormaient dans un couloir, alors que toutes ces personnes avaient payé un droit d'inscription à des personnes qui leur permettaient d'obtenir un contrat saisonnier.

Franchement, pour les honnêtes personnes, je sais que l'obtention d'un visa est un parcours du combattant, mais quand nous voyons ce genre d'abus, je trouve que cela légitime les mesures prises à ce niveau.
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Qingdao
11/11/2010 à 16:10 - Les études françaises des étudiants chinois en France
Je penses comme Talleyrand.T, que des mesures diovent être prisent, mais dans le sens positif pour les étudiants chinois afin qu'ils cela soit mieux encadré.

Pour info ; dans l'affaire de Toulon, il serait possible que l'université aurait inscrit des étudiants chinois pour atteindre leur objectif d' effectif, pour éviter une fermeture, car les étudiants chinois s'orienteraient d'avantage vers Aix et Marseille et moins sur Toulon.
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11/11/2010 à 17:26 - Les études françaises des étudiants chinois en France
Oui, j'ai vu également que pas mal d'étudiants chinois se retrouvent à Aix.

Maintenant, je ne pense pas que continuer à en garder un trop grand nombre dans les années futures soit positifs. Je pense que pour avoir un partenariat de qualité qui se traduira par une diminution d'effectifs dans un premier temps, et qui pourra par la suite augmenter son recrutement sans baisser le niveau.

Il en va vraiment de l'image des étudiants chinois en France et de la France en Chine. Je connais des étudiants chinois de qualité ici. Si, en Chine, des gens peu formés arrivent sur le marché du travail avec un diplôme français qu'ils auront eu de justesse, cela va dévaloriser les diplômes français et ternir l'image de cette partie minoritaire d'étudiants chinois de qualité qui méritent réellement d'étudier ici, car ils en ont le niveau. (certains à l'Université, d'autres en Ecole) Au final, ce ne sont pas seulement les Universités françaises qui vont en souffrir, mais l'ensemble du supérieur en France. Et le nombre d'étudiant chinois va diminuer du fait d'une désaffection de la France.

Pour moi, il faut se donner les moyens de créer un partenariat gagnant-gagnant.

En ce sens, je pense que nous devrions aussi nous intéresser au condition pour intégrer une Université chinoise pour un Français. (le prix, le niveau de langue requis, la qualité des centres de formation à la langue chinois) Je pense réellement que la France devrait penser sa relation avec les autres pays en fonction des intérêts qu'elle pourrait gagner et ne pas toujours avoir un discours moral ethnocentré et coupé des réalités.
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11/11/2010 à 18:07 - Les études françaises des étudiants chinois en France
J'ai regardé moi aussi le reportage au JT de France 2. Il était assez caricatural mais certaines vérités transparaissaient. Le choix d'étudier en France était clairement expliqué par l'impossibilité de s'inscrire dans une Université de renom en Chine. Le classement à l'issue du gaokao est en celà impitoyable ... Seule l'élite estudiantine peut entrer dans les Université de prestige.
La non maîtrise de la langue était aussi pointée du doigt (et Laoshi a raison de souligner que le Français n'est étudié qu'en 3° cycle)
Il ne faut pas se leurrer, les étudiants Chinois ne comptent pas vraiment sur un diplôme français pour obtenir un bon poste.... sauf s'ils acceptent d'aller dans un pays africain francophone ... Les étudiants Chinois savent par contre qu'un diplome obtenu dans une grande université américaine est un sésame magique . Les postes de chercheurs en Chine sont majoritairement attribués aux étudiants ayant passé leur thèse à Harvard, Columbia ou au MIT ...

Nous avons suivi plusieurs étudiants Chinois durant leurs études en France, avec des parcours très variés. Aucun n'était venu sans avoir auparavant passé des diplomes en Chine. Celle qui a le mieux réussi était à l'ESSEC, mais le recrutement c'était fait en Chine, sur dossier, et celle était déjà diplomée de Beida !!!

On peut toutefois souligner la volonté de réussite, malgré les difficultés, et le travail fourni par ces étudiants !!!

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11/11/2010 à 18:08 - Il ne faut pas lésiner !
Je ne voudrais pas qu'il y ait de malentendu sur mon message, Talleyrand.

Pas un instant je ne pense, quant à moi, que les étudiants chinois coûtent trop cher au contribuable français. Je crois qu'il faut distinguer les questions de niveau et les questions économiques ou fiscales. Je crois qu'il ne faut pas lésiner devant les dépenses nécessaires : les étudiants chinois qui viennent se former dans nos universités ne ramènent pas seulement, en Chine, des diplômes, ils importent aussi un goût de la liberté que ne pourront plus ignorer longtemps les autorités chinoises, c'est du moins ce que j'espère.

Soyons justes, beaucoup d'étudiants français n'ont pas non plus le niveau de langue qu'on serait en droit d'attendre dans le supérieur et beaucoup d'étudiants français font aussi corriger leur mémoire par des gens qui en sont capables.

Je crois que la jeune Chinoise que nous avons aidée, mon amie et moi, à corriger son mémoire, n'était pas moins compétente, dans son domaine, que les étudiants français qui ont eu la même note et je répète que sa rédaction, malgré ses maladresses et ses anglicismes, n'était pas plus calamiteuse que celle de bien des étudiants français.

Je trouve souvent remarquable la faculté d'adaptation des étudiants chinois qui, encore une fois, parviennent à maîtriser la langue française en un temps record au regard des difficultés grammaticales que présence celle-ci, pour un Français bien sûr, mais plus encore pour un Chinois.

Reste qu'il faut être vigilant sur le problème que vous soulevez, celui de la dévalorisation des diplômes français en Chine. Pour cela, seul un accueil spécifique de ces étudiants, avec un investissement massif dans des cours de langue intensifs, est nécessaire... et c'est bien sûr des dépenses en plus mais des dépenses justifiées à mes yeux.

Dernière édition : 11/11/2010 18h10

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11/11/2010 à 18:14 - Les études françaises des étudiants chinois en France
Vos avez raison de souligner la mauvaise maîtrise du français par de nombreux étudiants dont c'est pourtant la langue maternelle !!! Je sais que des "cours d'orthographe" sont organisés cette année dans certaines universités, après passage d'un petit contrôle en début d'année ... Je ne sais par contre si les étudiants étrangers étaient concernés par cette aide ...
La Chine 中国 (Zhongguó), pays de l'Asie orientale, est le sujet principal abordé sur CHINE INFORMATIONS (autrement appelé "CHINE INFOS") ; ce guide en ligne est mis à jour pour et par des passionnés depuis 2001. Cependant, les autres pays d'Asie du sud-est ne sont pas oubliés avec en outre le Japon, la Corée, l'Inde, le Vietnam, la Mongolie, la Malaisie, ou la Thailande.