Les devoirs du soir des étudiants envoyés par SMS !!!

Je viens d'apprendre que dans de nombreux collèges et lycées en Chine, les professeurs ne donnent pas directement les devoirs pour le lendemain aux élèves mais qu'ils sont envoyés par SMS !

Jusque là ca pourrait sembler une idée pas si mauvaise que cela... Mais quand on sait que recevoir un SMS en Chine est payant, c'est autre chose ! Et surtout que dans le pays, étudier coûte déjà très cher.

En plus il est toujours envisageable que les parents (à qui sont envoyés les SMS) perdent ou se fassent voler leur téléphone, n'aient plus de batterie, ou que sais-je encore... Sans parler du fait qu'il est donc obligatoire pour les familles d'avoir un mobile.

Il est clair que les sociétés comme China Telecom et mobile doivent gagner énormément d'argent sur ces "transactions"...

Qu'en pensez-vous ?

Que ce soit en France ou en Chine l'accès à l'éducation est devenu un buiseness comme un autre. Les parents qui pourront payer des cours particuliers, une grande école privée, donner accès à un ordinateur très jeune (et maintenant à un téléphone portable!) auront des gamins qui auront toutes les chances de réussir.... les autres pourront toujours c....... la bouche ouverte ou s'en sortir en faisant dix fois plus d'efforts. C'est triste mais ç'est à l'image de la société actuelle, quel que soit le pays.

Non Steph, en France "l'accès à l'éducation" n'est pas encore "devenu un buiseness comme un autre" ! Nous sommes nombreux à nous battre justement pour qu'il ne le devienne pas et pour que la culture de l'élite soit accessible à tous, tant au niveau des oeuvres qu'au niveau des outils informatiques ou autres !

Cela s'appelle "le service public", faisons en sorte de le protéger contre toutes les tentatives de marchandisation, d'où qu'elles viennent !

Ce qui est choquant est effectivement la non gratuité !!! Le fait d'avoir recours à internet ou aux SMS est une façon "moderne" (j'allais dire "branchée" !!!) de communiquer que beaucoup pratiquent désormais.Le fait que les devoirs soient envoyés aux parents implique de leur part un plus grand suivi de l'enfant,ce qui en soi est plutôt positif.Il y a bien sûr le côté matériel qu'il faut prendre en compte ...

En Ille et Vilaine (mais aussi dans d'autres départements) le conseil général a lancé une expérience d'un ordi par collégien de 3°.Cela fonctionne plutôt bien et me semble intéressant pour réduire la "fracture numérique" ....

ordinateur portable

Beaucoup d' élèves se plaignent malgré tout de ne pas avoir accès à certains sites !!!

@ Daweide,
je n 'étais pas au courant de ces transactions numériques mais je pense que je ne les adopterai pas.Le transfert de SMS n' est pas assez fiable et le vrai contact humain entre les parents et les professeurs sont indispensables.

@ Laoshi et Michelem,
je vous rejoins toutes les 2 sur la nécessaire gratuité de l 'école mais cela est vrai en France pour l' école publique mais c' est loin d ' être le cas en Chine ( je vais en faire les frais dans quelques années).

Ceci dit en passant l 'éducation scolaire chinoise n 'a rien de comparable avec l' éducation scolaire française.
même si on parle d 'élite en France pour des lycées réputés, on parle de méritocratie en Chine et ce depuis la première classe de scolarité.
Il y a une telle compétition et une telle pression qu 'échouer est devenu un déshonneur familial.

Réussir à tout prix ....devient le crédo de la nouvelle génération ( quelque soit le prix à payer,moral ou financier).

Et oui Tintin, les jeunes élèves et étudiants chinois ont besoin de réussir dans leurs études d'abord, dans leurs affaires ensuite.
Lorsqu'ils auront 35 ans, ils auront à charge leurs parents, 4 s'ils sont mariés, et aussi leurs grands parents qui les ont nourris et câlinés pendant toute leur enfance, soit encore 8 personnes et peut-être encore un petit empereur ou une impératrice. Soit 15 personnes au moins.
On comprend la force des pressions sur ce pauvre petit.
Dommage que ce soit à peu près inutile. Les classes sont tellement surchargées, rarement moins de 75 élèves, que les notes sont aléatoires ou bien socialisées en fonction du pouvoir d'influence des parents ...