A vous entendre, Tintin, il n'y aurait pas besoin d'un mouvement de libération des femmes en Chine,
1 - parce que le matriarcat règnerait « déjà » ( !) en Chine :
Tintin a écrit : ...ce sont deja les femmes qui "portent le pantalon" en Chine, physiquement et psychologiquement.
Je vois que vous semblez confondre, vous aussi, féminisme et désir de domination sur les hommes. Le féminisme, pour le définir de manière toute simple, c'est la lutte pour l'égalité entre les sexes (et la parité, soit dit en passant n'est qu'un pis-aller en ce domaine, Michel)
2 - parce qu'elles auraient entre les mains le pouvoir économique
Tintin a écrit : elles tiennent souvent les cordons de la bourse et donnent avec parcimonie,au goutte a goutte ,l'argent que leur homme gagne peniblement)
Comme si les femmes n'étaient pas massivement employées et exploitées dans les usines où elles sont au pouvoir d'une hiérarchie sans doute plus souvent masculine que féminine ! Comme si elles se prélassaient toutes à la maison pendant que monsieur s'épuise au travail ! Comme si le fait de tenir les cordons de la bourse dans l'espace domestique était synonyme de pouvoir économique réel alors que toute femme qui reste à la maison perd toute indépendance économique et partant toute liberté réelle !
3 – parce que le désir de
« garder la face » mettrait de l'huile dans les rouages
Tintin a écrit : la violence psychologique ou physique n'existe pas ? non ,je ne le crois pas mais elle est attenuee par le silence des coutumes familiales qui veut que 'chacun lave son linge sale en famille" et non sur la place publique.
Vous me faites penser à ce livre qui faisait le point sur les violences endurées quotidiennement par les femmes en France dans les années 80 sobrement intitulé
« Crie moins fort, les voisins vont t'entendre ! » ... C'est justement parce que la violence faite aux femmes se déroule souvent dans le silence et le huis-clos de l'espace domestique, parce qu'elle est confortée par la pression sociale et familiale hostile au divorce, qu'il est urgent de dénoncer sur la place publique les violences faites aux femmes !
Rassurez-vous, Michel, féminisme ne signifie ni misandrie, ni désir de se passer des hommes, ni volonté d'antagonisme ! mais si les hommes sont si désireux d'harmonie, pourquoi sont-ils si rarement à nos côtés pour promouvoir l'égalité, pour condamner la violence, pour imposer le respect de
« l'autre moitié du Ciel » qui, bien souvent, vit encore en enfer ?...