Visa Français pour une Chinoise

Ca serait pas moins risqué alors qu'elle fasse une demande de visa touristique avec hotels et compagnie sauf qu'une fois qu'on obtient le visa, on annule la réservation?

Et pourquoi ne pas leur dire la vérité qu'elle est ma copine?

bien sûr, ce serait théoriquement possible......
Mais dans ce cas, il faut absolument prendre l' accord préalable des autorités consulaires.
Autrement dit, il faut arriver  à contacter la société privée chargée du traitement des dossiers de visa (comme il a été dit plus haut dans ce fil de discussion, les demandes de visa sont désormais traitées par voie "externalisée" , c' est à dire confiées à une société privée...) pour leur demander si c' est possible de faire comme cela.
ne prenez pas d' initiatives hazardeuses (à mon avis....) et suivez scrupuleusement les procédures.
il ne faut pas leur donner le prétexte de refuser votre dossier parce que incomplet..... ce serait leur simplifier trop la tâche, que de leur fournir un motif de refus à peine le dossier déposé......

il existe par ailleurs des sociétés spécialisées en Chine, qui sont chargées (moyennant des frais, évidemment )  de vous aider à constituer votre dossier.
comme toujours en Chine, il faut vérifier que ce n' est pas une arnaque, mais il y a aussi des sociétés très sérieuses et expérimentées.
ça peut valoir le coup, quand on est un peu perdu et qu' on ne sait pas si on fait bien ou pas...... je dirais qu' il faut quand même, pour ce genre de dossier, être "administrativement bon" pour s' en sortir....
et encore, cela ne suffit pas toujours ! (on l' a assez répété ici plus haut dans ce fil de discussion )

Quant à leur dire "simplement que c' est votre copine", vous pouvez, mais je n' en vois pas  du tout l' intérêt dans le cas présent. Aucun rapport, comme on dit .....
Là aussi, il faut bien comprendre la logique administrative , et respecter les "cases" qui vous sont proposées.....
pour venir en France, il faut un visa..... vous choisissez  la catégorie du visa que vous demandez..... ici, si c est le visa touristique dont nous parlons par exemple (mais pour visite amicale, ce serait presque identique aussi : il y aurait une liste à respecter, etc....) ; il faut fournir tout ce qui est demandé et respecter la procédure à la lettre, que ce soit pour une copine, un ami, ou tout ce que vous voulez......
le demandeur doit remplir les conditions....... et puis c' est tout !
En l' occurence, pour éviter une immigration déguisée par ce biais (venir par un visa touristique et rester ensuite dans le pays au delà du temps autorisé) des garanties sont demandées à tous les demandeurs, cela explique la complexité du dossier.....
que ce soit votre copine ou non, et même si vous allez la loger, la nourrir.....etc..... ne change rien à l' affaire !


certains essayent aussi en prenant par agence un voyage organisé pour la France, car il y a des agences agréées qui obtiennent des visas collectifs.... à charge pour l' agence de se porter garant de ses clients.....
vous venez par le voyage organisé, mais ensuite vous laissez le groupe et ne le retrouverez que pour le départ, 10 à 15 jours plus tard.

chacun cherche sa solutionpour réussir.....

Je lisais récemment le rapport de la CIMADEx" width="px" align="" alt="illustration" >qui est vriament très révélateur de la situation actuelle sur l' octroi opaque des visas....
édifiant.... je ne suis même pas allé au bout du rapport !!!

Mais vous avez raison de tenter votre chance !

voici ici le texte de l' introduction du rapport...... pour vous donner une petite idée !!




Introduction

Chacun connaît un proche qui a été confronté à la difficulté de faire venir en France un membre de la famille, un ami, et s'est retrouvé perdu dans l'univers kafkaïen de la délivrance des visas pour la France.
Depuis longtemps, les étrangers évoquent ce labyrinthe qu'il faut savoir traverser pour obtenir le fameux sésame. Les conditions de plus en plus draconiennes instaurées au fil du temps ont petit à petit créé un climat faisant clairement sentir aux ressortissants des pays du Sud que le principe de la libre circulation des personnes, hissé naguère en étendard par les Occidentaux face au bloc soviétique, ne leur était pas applicable dans les mêmes termes...

A peine l'Europe se réjouissait-elle, en 1989, de la libre circulation dont les européens de l'Est allaient bénéficier qu'elle commençait à fouler au pied ces même principes - fièrement proclamés lors des accords d'Helsinki – pour les africains, les maghrébins ou les orientaux, ou plus exactement, pour les pauvres d'Afrique, du Maghreb ou d'Orient. Il ne s'agit pas que de voyage, de tourisme ou de visite familiale.

En quelques années, pour « mieux contrôler » l'immigration, les lois récentes ont par touches successives rendu indispensable comme préalable à toute demande d'un titre de résidence la présentation d'une entrée régulière sur le territoire, c'est-à-dire la possession d'un visa, y compris pour des personnes présentes sur le territoire français depuis des années.
Loin des yeux, loin des observateurs de la société civile, la délivrance des visas est ainsi devenue un élément clé dans la politique d'immigration : le sort de l'immigration familiale, des étudiants, des familles de réfugiés, se décide désormais tout autant dans le pays de départ que dans les préfectures.

Se met ainsi en oeuvre une sorte d'externalisation rampante de la gestion de l'Immigration, que le contrat d'accueil et d'intégration symbolise parfaitement.
C'est désormais dès le pays de départ et non plus en France que les migrants doivent se soumettre à des formations linguistiques et à des tests de connaissance sur les valeurs de la République.

Ce n'est pas un hasard si le ministère de l'Immigration a tout fait pour contester au ministère des Affaires étrangères, et finalement l'obtenir, la tutelle et l'autorité sur les services des visas.
Face à ce trou noir de la politique d'immigration, face aussi aux innombrables plaintes d'étrangers venant raconter les attentes, les refus, les démarches insensées qui n'aboutissent jamais, La Cimade a décidé de lancer en 2009 une campagne d'observation des conditions de délivrance des visas afin de mieux cerner les réalités.

De nombreux acteurs de La Cimade se sont investis dans des missions d'observation dans six pays (Algérie, Sénégal, Mali, Turquie, Ukraine, Maroc) sur la base d'une grille d'analyse commune.
Le constat est accablant : entre l'impossibilité d'accéder au consulat, le flou complet des documents à produire dont la liste inexistante ne cesse de changer selon l'interlocuteur, l'argent qu'il faut verser et qui n'est pas remboursé même si la demande est refusée, le soupçon de corruption, les délais d'instruction extrêmement variables, les refus oraux sans explications ni motivation, les informations erronées sur les voies de recours quand le demandeur a la chance d'obtenir une information, on ne sait plus à la fin ce qui apparaît le plus choquant.

Opacité des procédures et des décisions, coût élevé de la procédure pour tout candidat, recours des consulats à des opérateurs privés qui se substituent à l'administration, [i]passe-droits hissés au rang d'arguments diplomatiques, vérifications répétées et outrancières des éléments fournis : on est bien loin des principes que la « charte Marianne » est censée promouvoir pour favoriser les rapports entre l'administration et les usagers.[/i]

Les conséquences de cet état de fait sont nombreuses : On pense d'abord aux droits fondamentaux qui sont bafoués. Outre les possibilités de visites privées et courtes, c'est le rapprochement familial qui est fortement visé : les membres de famille qui veulent rejoindre leurs proches pour s'établir et vivre avec eux sont parmi les principales victimes de ces pratiques.

Mais au-delà, il faut prendre conscience des dégâts qui sont faits quant à l'image de la France dans de nombreux pays, et principalement en Afrique où le « pays des droits de l'homme » prétendait apporter civilisation et progrès.

La perception de l'écart grandissant entre les déclarations officielles vantant l'Etat de droit et la réalité, la prégnance de mesures discriminatoires et humiliantes ont des effets jusqu'ici.
Les échanges, les liens personnels, culturels, familiaux sont tels qu'une partie importante de la société française se sent nécessairement tout autant visée et humiliée par ces pratiques. Il est difficile également de ne pas s'interroger sur leurs conséquences quant au développement des filières d'immigration illégale. Quand la voie normale d'accès au territoire français est rendue inaccessible, quand il devient impossible de s'entretenir avec une administration pour comprendre les conditions et les raisons d'une décision, il est inévitable qu'une partie des « recalés » vienne à être tentée de recourir à des voies détournées.

Si la lutte contre « les réseaux de passeurs », hissée au rang de priorité par le ministère de l'Immigration, commençait par une réflexion sur les conditions qui favorisent le recours à ces filières, il est probable que l'attitude des consulats ne serait pas exempte d'une part de responsabilité.

Ce rapport d'observation, le premier sur cette dimension de la politique d'immigration, développe certes un diagnostic très critique des dispositifs et des pratiques. Mais il montre aussi que de grands écarts existent d'un consulat à l'autre et qu'il n'est donc pas si difficile de rendre un peu plus décents l'accueil et l'examen des demandes.
Ce rapport se conclut par une série de propositions réglementaires et concrètes qui, si elles étaient adoptées et mises en oeuvre, rendraient moins indigne la façon dont la France traite ceux qui souhaitent s'y rendre en instaurant quelques principes de respect, de transparence et d'équité. 

............/............

Nous verrons bien

Une de mes amies Chinoise m'a dit qu'avoir le visa via l'Italie étaient plus facile à obtenir d'après ces connaissances mais j'ai aussi lu quelques part que même avec ce visa, il y a des chances qu'elle ne soit pas capabe de sortir de l'Italie. Je crois qu'il faut qu'il y ai d'écrit "circulation" dessus pour qu'elle puisse voyager partout dans l'Europe. Mais je ne sais pas si c'est possible qu'elle fasse une demande de visa via l'Italie mais qu'une fois obtenu ce visa, le billet d'avion soit Chine - France et non pas Chine - Italie et Italie - France...

ça me parait peu probable.....
mettez vous à la place des autorités consulaires (de quelque pays qu' elles soient) , il faut un minimum de cohérence dans le dossier.... visa pour l' italie.... billet pour la France.....
ne vous faites pas d' illusion, les visas sont normalisés au niveau européen: ce sont des visas dits de type "Schengen"(européens) ;  donc même si les conditions de délivrance changent selon les pays, les critères doivent se ressembler beaucoup.....après, peut être que l' attribution est plus facile ? ça c' est autre chose .
par exemple, pour la suisse, le dossier de visa est presque identique .
cela signifie que partout, il faudra ou justifier d' une attestation d' accueil , ou prouver qu' on va loger à l' hôtel (donc, dans votre exemple, pré-réserver un hôtel en italie ?? )

peut on voyager en Europe avec un visa Schengen ? c' est une question intéressante !
je pense que vous pouvez vous renseigner là dessus auprès des services de douane (téléphoner au numéro d' information de la douane...) ou bien encore auprès du service de la police des frontières, par exemple en téléphonant à un aéroprt international et en demandant le service de la police des frontières.....

J' ai déjà eu besoin de contacter ce service, à Roissy, dans le passé pour une autre question, et on m' avait renseigné .

Voyager en Europe de l'espace Schengen

Voyager dans l'espace SchengenEn tant que citoyen d'un pays tiers, vous pouvez pénétrer et circuler sur le territoire des États membres appliquant les dispositions de Schengen pendant une période d'au maximum trois mois, pour autant que vous remplissiez les conditions d'entrée fixées dans l'acquis de Schengen, à savoir :

• être en possession d'un titre de transport valide,
  
• être en possession d'un visa pour un séjour de courte durée si cela est exigé;
  
• être en mesure de démontrer l'objet du déplacement;
  
• être en possession de moyens de subsistance suffisants pour la période du séjour et le retour,
  
• être assuré par une assurance voyage,
  
• en outre, vous ne devez pas figurer dans le système d'information de Schengen aux fins d'un refoulement et vous ne devez pas être considéré comme une menace pour l'ordre public ou la sécurité nationale pour tous les États de Schengen.
  

A noter que si vous souhaitez séjourner plus de trois mois, il vous faut toujours un visa national de longue durée ou un permis de séjour. Il appartient aux différents pays de fixer leurs propres exigences.Sur la base de l'acquis de Schengen, un permis de séjour valide émis par un État membre de Schengen, accompagné d'un titre de transport, peut remplacer un visa. Ainsi, un ressortissant d'un pays tiers présentant son passeport et un permis de séjour valide délivré par un État membre de Schengen est autorisé à pénétrer sur le territoire d'un autre État membre de Schengen pour un séjour de courte durée sans avoir besoin de visa.

d' après ce site, on peut donc voyager avec un visa Schengen dans l' espace Schengen (donc, Royaume Uni exclus....) à condition de remplir les critères communs.


http://www.visa-schengen.info/visa-schengen.html

Ouai donc ça ne changera pas grand choses au final Autant tenter pour la France directement

Merci bien

Finalement, elle n'aura pas les 50000rmb en question donc aucun intérêt que j'essaye et du coup, on va attendre l'an prochain pour ça C'est moi au final qui y retournera et c'est quand même plus facile pour moi

merci pour les nouvelles.....
je vous comprends.... d' autant mieux que nous avons été exactement dans la même situation, il y a 5 ans.....
et c' est moi qui me suis déplacé à chaque fois ...

Oui, il ne faut pas précipiter les choses

Par contre, je compte lui demandé sa main, histoire de rassurer sa maman que je ne suis pas là pour jouer et que j'aime vraiment sa fille. Une bague de fiancailles en faite. J'avais demandé à une de ses amies d'essayer de connaître sa taille de doigt mais vu qu'entre temps, elle a dû aller vivre dans une autre ville avec son copain, elle ne peut plus m'aider et si je demande directement à ma copine, ça ne le fait pas trop J'avais pensé au gros truc en plus: venir en Chine sans lui dire et venir à son lieu de travail affublé d'un costume de nounours (parce qu'elle m'appelle "bear") et lui faire ma demande 你要嫁给我吗？

Est-ce que ça se fait encore les fiancailles en Chine? Comment ça se passe? Pendant 5 ans, vous n'avez pas pensé à vous fiancés?