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Petit jeu d'erudition chinoise


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Xian
23/11/2009 à 03:38 - Li ao
li ao (李翱 : bouddhisme, confucianisme, c'est kifkif
Lǐ Áo 李翱, Xizhi 习之 est un lettré confucéen né vers 772 et mort en 836 durant la Dynastie Tang. Après avoir achevé son degré de jinshi, l'examen impérial en 798, il optient un poste aux départements historiques de la capitale. À partir de 809, il devient inspecteur et circule dans la Chine du Sud. La date de sa mort est contesté, soit 836 soit 841.

Aux questions posées par le bouddhisme, il chercha des réponses dans sa propre tradition. En montrant que le "retour à la nature essentielle" est l'équivalent confucéen de l'illumination bouddhiste, Li Ao est le précurseur du cheminement de l'esprit chinois vers une "bouddheité confucéenne" qui s'épanouira dans le néo-confucianisme.
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Xian
23/11/2009 à 03:46 - Confucius
confucius (孔子: que le roi aille bien, que le père aille bien, que le fils aille bien, alors j'irai bien / ça va, on s'entretient / je n'ai ni soucis ni crainte
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Confucius (Chin.: 孔夫子, pinyin: kǒngfūzǐ, né le 21 septembre 551 av. J.-C. à Zou 陬 et mort le 11 mai 479 av. J.-C. à Qufu 曲阜, est le personnage historique ayant le plus marqué la civilisation chinoise. Considéré comme le premier « éducateur » de la Chine, son enseignement a donné naissance au confucianisme, une doctrine politique et sociale qui a été érigée en "religion d'État" dès la dynastie Han et qui ne fut officiellement bannie qu'au début du XXe siècle. Né à Zou 陬 près de Qufu 曲阜dans l'actuelle province du Shandong, il est généralement appelé Kǒngzǐ 孔子 ou Kǒng Fūzǐ 孔夫子par les Chinois, ce qui signifie « Maître Kong » et qui a été latinisé en "Confucius" par les Jésuites.
Bien qu'il n'ait jamais développé sa pensée de façon théorique, on peut dessiner à grands traits ce qu'étaient ses principales préoccupations et les solutions qu'il préconisait. Partant du constat qu'il n'est pas possible de vivre avec les oiseaux et les bêtes sauvages, et qu'il faut donc vivre en bonne société avec ses semblables, Confucius tisse un réseau de valeurs dont le but est l'harmonie des relations humaines. En son temps, la Chine était divisée en royaumes indépendants et belliqueux, les luttes pour l'hégémonie rendaient la situation instable et l'ancienne dynastie des Zhou avait perdu le rôle unificateur et pacificateur que lui conférait le mandat du Ciel. Confucius voulait donc restaurer ce mandat du Ciel qui conférait le pouvoir et l'efficacité à l'empereur vertueux. Cependant, bien qu'il affirme ne rien inventer et se contenter de transmettre la sagesse ancienne, Confucius a interprété les anciennes institutions selon ses aspirations, il a semé les graines de ce que certains auteurs appellent l'« humanisme chinois ».
Selon Confucius, la soumission au père et au prince va de soi et garantit la cohésion des familles et du pays, mais elle s'accompagne d'un devoir de (respectueuses) remontrances si le père ou le prince vont dans la mauvaise direction. De très nombreux lettrés chinois, se réclamant à juste titre de l'enseignement de leur Maître, ont péri ou été bannis, pour avoir osé critiquer l'empereur quand celui-ci, sous l'emprise d'une clique du harem ou de prêtres taoïstes, ne prenait plus soin de son peuple et laissait le pays sombrer dans la famine ou la guerre civile.

pour en savoir plus (en anglais)
http://www.historyforkids.org/learn/china/philosophy/confucius2.htm

Dernière édition : 23/11/2009 04h08

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Xian
23/11/2009 à 03:54 - Lao zi
lao zi (老子 : quand le tao va, tout va
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Lao Tseu ou Lao-tseu (transcriptions du système Wade-Giles) ou Laozi (transcription du système pinyin, chin. : 老子, pinyin : lǎozǐ ; traduction en français: « Maître Lao » ou « Vieux Maître ») est un sage chinois dont la tradition fait un contemporain de Confucius (milieu du VIe siècle av. J.-C. – milieu du Ve siècle av. J.-C., fin de la période des Printemps et des Automnes), considéré a postériori comme l'ancêtre du taoïsme. Il serait né dans le pays de Chu du royaume des Zhou et serait parti pour une retraite spirituelle vers l'ouest de la Chine actuelle avec une destination inconnue. Les informations historiques le concernant sont rares et incertaines et sa biographie se développe à partir de la dynastie Han essentiellement à partir d'éléments surnaturels et religieux ; quelques chercheurs sceptiques estiment depuis la fin du XXe siècle qu'il s'agit d'un personnage fictif et composite, et non proprement historique.

Le Livre de la Voie et de la Vertu ou Dao De Jing que la tradition lui attribue est un texte majeur du taoïsme, considéré comme important par d'autres courants également. Lao Tseu est considéré par les sectes taoïstes comme un dieu (Taishang Laojun 太上老君 « Suprême seigneur Lao ») et comme leur ancêtre commun.
Il est représenté comme un vieillard à la barbe blanche, parfois monté sur un buffle.

pour en savoir plus sur le Livre de la Voie et de la Vertu ou Dao De Jing
http://www.chenmen.fr/philosophie_chinoise/taoteking2.htm

Dernière édition : 23/11/2009 04h01

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23/11/2009 à 03:58 - Xun kuang
xun kuang 荀况 : mal, forcément
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Xun Kuang 荀況, aussi appele Xun Qing 荀卿, est le 3e confuceen de la periode pre-han (epoque des royaumes de guerre戰國時代.Il mourrut en 238 avant JC et s'evertua, comme ses autres philosophes contemporains, a persuader les gouvernants a une meilleure politique d'Etat . Dans ses ecrits, la pensee confuceenne est rassemblee dans un style stricte et systematique , et l'auteur ne semble pas revenir sur les doctrines anciennes comme celles de Confucius ou de Mengzi 孟子, mais plutot de concretiser des propositions morales et rituelles .
Nous pouvons voir ici clairement l'influence du legiste qui n'a de plus concret que les ideaux Confuceens.
Comme Mengzi, Xunzi assume que la vraie nature de l'homme vient du mal, et que chaque bon cote de l'homme vient de ses efforts dans son apprentissage, cultivant et pratiquant la pensee,la morale ,les normes et les regles confuceennees.
La discipline sociale s'obtient seulement par des normes rituelles (li 禮, qui sont a proprement parler des commandements traditionnels arranges avec des comportements hiearchiques.
le partage du travail dans l'organissation sociale est essentielle,objective et use d'instruments sociaux afin que soit assure la securite sociale.

Dernière édition : 23/11/2009 04h44

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23/11/2009 à 07:22 - Wang bi
wang bi (王弼 : j'oublie les mots et les apparences
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Wang Bi ou Wang Pi 王弼 (226 – 249), nom social Fusi , lettré chinois de la période des Trois royaumes, est le créateur de la philosophie Xuanxue qui propose, à partir de notions tirées du Dao De Jing (ou Lao Zi) et du Zhuang Zi, une base théorique cohérente ainsi qu'une justification métaphysique au système social et politique confucéen de l'époque. Le Xuanxue deviendra le courant de pensée dominant dans les classes cultivées, atteignant son apogée sous les Jin orientaux, avec une interprétation toutefois quelque peu différente de celle de son fondateur.

C'est à travers cette théorie faisant du 'non-être' / 'non-avoir' (wu) (3) l'origine de toutes choses et le vocabulaire qui l'exprime que furent introduits en Chine les premiers textes du bouddhisme mahâyâna, en particulier la littérature prajnaparamita et le concept de 'vide' (sunyata).

Wang Bi est également connu pour ses versions commentées du Dao De Jing et du Yi Jing qui devinrent la référence principale dans les siècles suivants, et sur lesquelles se fondent presque toutes les traductions en langues étrangères. Néanmoins, en toute rigueur Wang Bi n'est pas vraiment un taoïste, et il fait de Confucius, plutôt que de Lao Zi, le modèle du sage qui a "élargi la Voie".

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23/11/2009 à 07:34 - Zhuang zi
zhuang zi (庄子 : bien, je non-agis ; je profite d'un hasard du temps
illustration On sait que son nom de famille était Zhuang et son prénom Zhou, son pseudonyme ("courtesy name") était Zixiu. Il était originaire des Song (petite province dans l'actuelle Henan) où il eut une charge d'érudit dans la région de Meng durant la période des Royaumes Combattants. A la lisière du pays de Chu et de sa culture florissante, l'état de Song était gouverné par le tyran Yan. Ce décor eut sans doute de l'importance sur la philosophie de Zhuangzi et sur sa carrière.

De famille pauvre, Zhuangzi fut "surintendant" [xiao shi] du jardin d'arbres à laque (un rôle de surveillant), puis refusa à plusieurs reprises d'avoir une charge officielle, même quand le Seigneur Wei de Chu lui offrit mille pièces d'or pour devenir son Premier Ministre. Il vécut dans la pauvreté une vie de reclus, et gagna sa vie en tressant des sandlaes de paille. Il se mêla aux fermiers, aux pêcheurs, aux bûcherons, aux ermites et aux handicapés qui lui inspirèrent sans aucun doute ses meilleures histoires pour distiller au lecteur son idéologie iconoclaste. C'est dans ce contexte difficile qu'il se résolut à chercher sa liberté spirituelle, malingre et habillé de hâillons, faisant le tour des Etats. On dit qu'il enseiga à son village à la fin de sa vie où il écrivit son recueil connu sous le nom de Zhuangzi.

Les concepts clé de Zhuangzi sont : "le Dao à l'origine de toute chose" [yi dao wei ben], "unité des dix-mille choses" [wan wu ji yi], "non-agir face à la nature" [zi ran wu wei], "errer libre de toute contrainte" [xiao yao er you]. C'est une philosophie proche de celle de Laozi, mais où le concept de "libre errance" fait toute la différence. Tandis que Laozi prônait pour une conduite simple en participant pleinement au monde public, Zhuangzi n'offre aucun compromis politique. Son intégrité repose dans le refus de se laisser emprisonner dans des charges publiques qui, même flatteuse, reveaient à faire de lui "une tortue sacrée morte depuis longtemps et gardée dans une boîte de bambou" tandisq que lui pérférait "rester en vie et traîner sa queue dans la boue".
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23/11/2009 à 07:51 - Jigong
jigong (济公: l'habit ne fait pas le moine
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jigong ou Shitao (c'est sous ce surnom de courtoisie qu'il est le mieux connu en Chine, tandis qu'en Occident il est plus souvent désigné par son nom monastique de Daoji) est probablement l'un des peintres chinois les plus étudiés aujourd'hui, tant en Chine qu'à l'étranger.
Peintre et philosophe
Créateur prolifique et versatile, il a laissé une oeuvre immense dont la diversité et l'esprit d'expérimentation poussé audacieusement dans toutes les directions présentent une « modernité » bien faite pour répondre aux préoccupations de notre temps. Plus encore, à côté de son activité de peintre, il a fait oeuvre de philosophe en livrant d'abord dans ses inscriptions de peintures et ensuite dans son ouvrage théorique, les Propos sur la peinture (Hua yulu), une méditation esthétique dont la portée nous paraît aujourd'hui dépasser le domaine spécifique de la peinture chinoise pour atteindre des problèmes universels.
Un aristocrate
Le nom véritable de Shitao était ; il était de sang impérial, descendant en ligne directe du frère aîné de Zhu Yuanzhang, le fondateur de la dynastie Ming. Son père, prétendant au trône, fut assassiné (1645) dans les querelles qui, en Chine méridionale, opposèrent entre elles les factions rivales des légitimistes Ming au lendemain de l'usurpation mandchoue.

pour en savoir plus (en anglais)
http://en.wikipedia.org/wiki/Ji_Gong
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23/11/2009 à 07:59 - Maitreya / Milefo
maitreya / Milefo (弥勒佛 : vous le saurez assez tôt
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Maitreya (mot sanscrit signifiant « amical », « bienveillant » ; en tibétain Jetsun Jampa Gonpo, en chinois Mílè púsà (彌勒菩薩 ou Mílèfó (彌勒佛 est un Mahābodhisattva qui serait le prochain Bouddha à venir lorsque le Dharma, l'enseignement du Bouddha Shakyamuni, aura disparu. (reference a l'enigme)
La croyance en l'avènement de Maitreya est partagée par les courants theravāda et mahāyāna du bouddhisme.

Selon la tradition, Maitreya règne actuellement au paradis « Tuṣita », le Joyeux, en tant que Bodhisattva de la «dixième terre» appelée Nuées du Dharma, où il travaille à dissiper ses derniers voiles à l'omniscience. Il n'atteindra cependant l'insurpassable parfait éveil (anuttara samyak sambodhi) que par son passage en Akanistha, la plus haute sphère d'existence des mondes de la forme (rūpaloka). S'y absorbant dans le samādhi semblable-au-diamant, il pourra alors devenir un Bouddha et revenir dans la sphère humaine, ainsi que tous les autres domaines où la roue de la loi doit être mise en branle.
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23/11/2009 à 08:10 - Petit jeu d'erudition chinoise
lu xing (禄星 : que du bonheur !
illustrationLu Xing ou T'Shai-Shen est le dieu de la richesse et de la Fortune
Il gouverne un grand nombre de déités secondaires placées sous son autorité.
Il a une figure majestueuse et il est habillé de soies exquises.
T'shai-Shen est un dieu tout à fait populaire et adoré par tous.
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23/11/2009 à 08:24 - Sakyamuni
sakyamuni (释迦摩尼 : je ne souffre plus
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Siddhārtha Gautama (en pāli : Siddhattha Gotama) du clan Śākya, dit Shākyamuni (« sage des Śākya ») ou le Bouddha, fondateur historique d'une communauté de moines errants, qui devint par la suite le bouddhisme (en quoi le bouddhisme se distingue profondément de l'hindouisme qui s'appuie sur le Sannyâsa), est un chef spirituel (gourou, « maître spirituel » en sanskrit) qui vécut au VIe siècle avant l'ère chrétienne.
Le titre de Bouddha (en sanskrit buddha, « éveillé », participe passé passif de racine sanskrite budh-, « s'éveiller ») lui a été accordé plus tard par ses disciples. Il est également connu comme un Tathāgata, « celui qui est venu/allé ainsi » prêcher la bonne Loi (ou dharma, en pāḷi dhamma). Le Bouddha est la figure clé du bouddhisme. On le nomme traditionnellement Bouddha Shākyamuni.

À 29 ans, alors qu'il se promène hors de l'enceinte du palais, il découvre la souffrance (dukkha) endémique de son peuple qui lui avait été cachée jusqu'alors et le fossé qui la sépare du luxe de sa vie aristocratique.
La légende rapporte que ce sont quatre rencontres qui changent sa vie : un vieillard lui fait prendre conscience de la souffrance du temps qui passe et de la déchéance du corps vieillissant ; un malade lui apprend que le corps souffre aussi indépendamment du temps et un cadavre que l'on menait au bûcher lui révèle la mort dans tout son caractère sordide. Enfin, un ermite lui montre ce que peut être la sagesse.
Il rejette alors titre et palais et commence une vie d'ascèse, suivant les enseignements de plusieurs ermites renonçants, des saṃnyāsin ou des sâdhu, et entreprend des pratiques méditatives austères.
Six ans plus tard, alors qu'il se trouve dans le village de Bodh-Gayā, constatant que ces pratiques ne l'ont pas mené à une plus grande compréhension du monde, il les abandonne et accepte des mains d'une jeune fille du village, Sujāta, un bol de riz au lait, mettant ainsi fin à ses mortifications et se concentre sur la méditation et la voie moyenne, celle qui consiste à nier les excès, comparable au « rien de trop » delphique : en sorte, il s'agit de refuser le laxisme comme l'austérité excessive. Les cinq disciples qui le suivaient l'abandonnent, jugeant cet acte comme une trahison de sa part.

Siddhārtha Gautama s'assied alors sous un pipal (Ficus religiosa) et fait le voeu de ne pas bouger de cette place avant d'avoir atteint la Vérité.

Là encore, plusieurs légendes racontent comment Māra, démon de la mort, effrayé du pouvoir que le Bouddha allait obtenir contre lui en délivrant les hommes de la peur de mourir, tente de le sortir de sa méditation en lançant contre lui des hordes de démons effrayants et ses filles séductrices. En vain : c'est dans une posture demeurée célèbre dans l'iconographie bouddhiste que Siddhārtha prend la terre à témoin de ses mérites passés, accède à l'éveil et nie simplement les présences démoniaques sans les combattre, en toute sérénité.

pour en savoir plus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gautama_Buddha
La Chine 中国 (Zhongguó), pays de l'Asie orientale, est le sujet principal abordé sur CHINE INFORMATIONS (autrement appelé "CHINE INFOS") ; ce guide en ligne est mis à jour pour et par des passionnés depuis 2001. Cependant, les autres pays d'Asie du sud-est ne sont pas oubliés avec en outre le Japon, la Corée, l'Inde, le Vietnam, la Mongolie, la Malaisie, ou la Thailande.