sakyamuni (释迦摩尼 : je ne souffre plus
Siddhārtha Gautama (en pāli : Siddhattha Gotama) du clan Śākya, dit
Shākyamuni (« sage des Śākya ») ou le Bouddha, fondateur historique d'une communauté de moines errants, qui devint par la suite le bouddhisme (en quoi le bouddhisme se distingue profondément de l'hindouisme qui s'appuie sur le Sannyâsa), est un chef spirituel (gourou, « maître spirituel » en sanskrit) qui vécut au VIe siècle avant l'ère chrétienne.
Le titre de Bouddha (en sanskrit buddha,
« éveillé », participe passé passif de racine sanskrite budh-, «
s'éveiller ») lui a été accordé plus tard par ses disciples. Il est également connu comme un
Tathāgata, « celui qui est venu/allé ainsi » prêcher la bonne Loi (ou dharma, en pāḷi dhamma). Le Bouddha est la figure clé du bouddhisme.
On le nomme traditionnellement Bouddha Shākyamuni.
À 29 ans, alors qu'il se promène hors de l'enceinte du palais, il découvre la souffrance (dukkha) endémique de son peuple qui lui avait été cachée jusqu'alors et le fossé qui la sépare du luxe de sa vie aristocratique.
La légende rapporte que ce sont quatre rencontres qui changent sa vie : un vieillard lui fait prendre conscience de la souffrance du temps qui passe et de la déchéance du corps vieillissant ; un malade lui apprend que le corps souffre aussi indépendamment du temps et un cadavre que l'on menait au bûcher lui révèle la mort dans tout son caractère sordide. Enfin, un ermite lui montre ce que peut être la sagesse.
Il rejette alors titre et palais et commence une vie d'ascèse, suivant les enseignements de plusieurs ermites renonçants, des saṃnyāsin ou des sâdhu, et entreprend des pratiques méditatives austères.
Six ans plus tard, alors qu'il se trouve dans le village de Bodh-Gayā, constatant que ces pratiques ne l'ont pas mené à une plus grande compréhension du monde, il les abandonne et accepte des mains d'une jeune fille du village, Sujāta, un bol de riz au lait, mettant ainsi fin à ses mortifications et se concentre sur la méditation et la voie moyenne, celle qui consiste à nier les excès, comparable au « rien de trop » delphique : en sorte, il s'agit de refuser le laxisme comme l'austérité excessive. Les cinq disciples qui le suivaient l'abandonnent, jugeant cet acte comme une trahison de sa part.
Siddhārtha Gautama s'assied alors sous un pipal (Ficus religiosa) et fait le voeu de ne pas bouger de cette place avant d'avoir atteint la Vérité.
Là encore, plusieurs légendes racontent comment Māra, démon de la mort, effrayé du pouvoir que le Bouddha allait obtenir contre lui en délivrant les hommes de la peur de mourir, tente de le sortir de sa méditation en lançant contre lui des hordes de démons effrayants et ses filles séductrices. En vain : c'est dans une posture demeurée célèbre dans l'iconographie bouddhiste que Siddhārtha prend la terre à témoin de ses mérites passés, accède à l'éveil et nie simplement les présences démoniaques sans les combattre, en toute sérénité.
pour en savoir plus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gautama_Buddha