21/03/2009 à 09:42 - Ce 10 mars, 50e anniversaire de la fuite du dalaï-lama en Inde.
Je ne puis que marquer mon accord total avec Catrine.B sur la question tibétaine. Le DL, qui est toujours présenté comme le parangon de la démocratie en Asie, n'est qu'un jouet dans les mains des dirigeants occidentaux (voir CIA) et n'est que la partie émergée d'un iceberg politico-religieux qui voudrait revenir à une théocratie (comme au temps des Anglais, avant 1951) appuyée sur le servage. Lorsqu'on parle de gouvernement tibétain en exil, quelle est sa légitimité? Elle est nulle, puisque tous les pouvoirs sont concentrés dans les mains des proches du DL, sans qu'il y ait eu élection et sans véritable choix démocratique, qui implique l'expression d'opinions divergentes et/ou contradictoires. Quant à la position de Nicolas Ier (pas Romanov, Sarkozy...), elle n'est pas défendable : que dirait-il si les Chinois manifestaient pour l'indépendance de la Corse ou de la Bretagne? De même pour la position de Pierre Bergé en ce qui concerne l'affaire des bronzes du Palais d'été : un objet volé doit être restitué, sinon on se rend coupable de recel... Le chantage sur le Tibet est à la fois puéril et arrogant.