11/03/2009 à 06:12 - L'amitie : l'amour social ou societal du 21e siecle
bonjour,
1.je ne pense pas que les relations sociales soient moins "solidaires" aujourd'hui que par le passe ( a en voir tout l'elan de solidarite pour les victimes du seisme de mai 2008 dans le Sichuan et les fonds prives recoltes).
2.il est vrai que le travail facilite les rencontres et les portent vers de "vraies-fausses" amities.
J'ai un collegue chinois ,qui est fils unique (comme la plupart de sa generation), etant le plus vieux , je suis son "grand frere" ou "Da Ge" avant d'etre son ami ou son collegue.
Nous n'habitons pas ensemble mais nous nous respectons sans en tirer reellement profit.
Ma femme qui est chinoise ( fille unique elle aussi) vit dans le conservatoire de Musique de Xi'an depuis qu'elle est petite jusqu'aujourd'hui encore.
Tout le monde la connait et devenue professeur, elle se fait appeler "Laoshi" par ceux qui furent ses professeurs et ses amis sociaux ou de coeur.
Cette ritournelle des generations, ces nouvelles habitudes d'habitat separees des lieux de travail ( de moins en moins d'interventions de l'Etat ou du patronnat dans le logement des salaries excepte pour les fonctionnaires "speciaux", Police, Enseignement...) font que les chinois se voient et partagent moins mais restent fideles chronologiquement et respectivement a leurs familles, a leurs amis et a leurs collegues.
le collegue peut se faire appeler "ami" s'il a gagne toute la confiance du groupe.
on le reconnait et on le salue ( ce qui n'est pas le cas pour un "inconnu" au groupe, laowai ou chinois.)
L'amitie n'est pas un vain mot parce qu'elle exprime un vecu ou une experience humaine a partager.
ce sentiment d'amitie n'est pas "galvaude" si on considere "qu'il est plus dur d'aimer que d'etre aime",
car dans tout cela il n'y a que de l'amour a donner, quoi de plus rassurant dans cet individualisme international ?
Dernière édition : 11/03/2009 07h30