19/10/2009 à 18:24 - Conférences écrivains chinois
Je sors juste de la conférence hier.
Je n'est pas encore lu tout le livre (Variations sans thème), mais voici quelques infos sur les deux écrivains chinois et tawainais présents :
Pour plus d'informations, vous pouvez vous rendre le site CIté du LIvre : http://www.citedulivre-aix.com/Typo3/fileadmin/documents/Expositions/asie2009/index.htm
Vous y trouverez aussi des écrivians d'autres pays d'asie : Corée, Vietnam, Japon, Thailande.
XU XING (CHINE)
Né à Pékin en 1956, Xu Xing fait partie de
cette « génération perdue » – enfants dont les
parents, droitiers en 1958, furent envoyés à la
campagne sous la Révolution culturelle, et qui
grandirent seuls au hasard des routes. Lorsqu'il
réussit à regagner Pékin en 1981, il est pressé de
gagner sa vie et peu soucieux de s'engager dans
la voie des études universitaires. Il se retrouve à
balayer dans un restaurant. C'est alors qu'il se
met à écrire. Ses premiers textes (1981) circulent
d'abord sous forme de polycopiés parmi la
jeunesse pékinoise, que séduit immédiatement
son humour caustique : enfin un auteur qui
décrit la vie, la vraie... Il faudra attendre 1985
pour que les magazines littéraires commencent
à publier ses nouvelles. Après les événements de
Tian'anmen en 1989, Xu Xing s'installe pour un
temps en Allemagne, à Heidelberg, où il suit des
cours d'allemand et gagne sa vie en travaillant
en usine. La fondation Böll lui attribue une
bourse et l'invite pour un séjour d'un an.
De retour en Chine en 1992, il se heurtera
longtemps à un mur dès qu'il tentera de faire
publier ses oeuvres plus récentes. Ces années
d'attente semblent aujourd'hui sur le point de
trouver leur récompense, à l'heure où la jeune
génération des écrivains chinois « urbains » le
reconnaît comme le « père spirituel » qui a su
leur donner envie d'écrire.
Et tout ce qui reste est pour toi, traduit du
chinois par Sylvie Gentil, éditions de l'Olivier,
2003.
Variations sans thème, traduit du chinois par
Sylvie Gentil, éditions de l'Olivier, 2003.
Le Crabe à lunettes, traduit du chinois par
Sylvie Gentil, Julliard, 1992.
LI ANG (TAIWAN)
Li Ang, de son vrai nom Shih Shu Tuan, est née
en 1952 à Taiwan. Diplômée de l'université
de Taiwan, elle suit des études aux États-Unis
dans les années 1970. Elle est connue pour
être une grande figure de la dissidence de
Taiwan de par ses prises de position en faveur
de l'indépendance du pays et de la libération
sexuelle. Elle a obtenu en 1983 l'équivalent
taïwanais du Goncourt, avec La Femme du
boucher. Li Ang vit aujourd'hui à Taiwan.
Nuit obscure, traduit du chinois par Marie
Laureillard, Actes Sud, 2004.
Le Jardin des égarements, traduit du chinois
par André Lévy, Picquier, 2003.
La Femme du boucher, traduit du chinois par
Alain Peyraube et Hua-Fang Vizcarra, Points
Seuil, 1992, repris sous le titre Tuer son mari,
Denoël, 2004.