Secrets de séduction des Chinoises dans la Chine ancienne
La beauté féminine a été célébrée tout au long des siècles en Chine et sa perception est en perpétuelle évolution, mais les standards permanents de beauté sont les suivants : un visage ovale, plein et rose, des sourcils en forme de croissant de lune, des membres et des doigts délicats et souples, une peau de porcelaine fine. Plus que l'épaisseur de la peau, une "beauté" Chinoise devait aussi avoir de bonnes manières, du caractère, des goûts, et un style de conversation
Le visage
Dans la peinture Chinoise du passé, on a longtemps défendu la théorie qu'un visage ovale permet les traits les mieux proportionnés.
Selon cette théorie, le visage peut être divisé transversalement en trois parties, ou "Trois Arrêts" : de la naissance des cheveux aux sourcils, des sourcils au bout du nez, et du bout du nez au bas du menton. Verticalement, le visage peut se diviser en cinq parties ou "Cinq Yeux" : la distance entre les deux yeux devra être de la longueur d'un œil, ainsi que celle entre le canthus* externe et l'ouverture externe de l'oreille. Par ailleurs, de mignonnes fossettes sur les joues, ou "Jiuwo" ( 酒窝 ), littéralement "fosse pour l'alcool" en Chinois !!!, sont définitivement un plus pour le charme féminin.
Note : Le canthus est l'échancrure située à chaque coin de l'œil, à l'endroit où les deux paupières se rejoignent. Il y a le canthus interne, ou grand canthus, (se trouvant du côté des structures du nez) et le canthus externe, ou petit canthus, (situé près de la région temporale du crâne).
Les sourcils
Les Chinois croient que les yeux et les sourcils d'une femme peuvent révéler sa pensée. La forme des sourcils a varié sous les différentes dynasties. Durant la dynastie Qin (221-207 avant J.C) des sourcils longs, broussailleux et courbés étaient en vogue alors que la dynastie suivante, celle des Han (207 avant J.C- 220 après J.C.) adorait les sourcils en forme de "八". Les femmes de la dynastie Tang (618-907) aimaient tailler leurs sourcils en forme de demi-lune ou de feuilles courbées de saule. Des sourcils fins, longs et légèrement courbés ont été la tendance principale depuis le milieu du 14° siècle.
Les yeux
Les poètes Chinois comparent souvent les belles femmes aux fleurs de pêcher au printemps.
Les yeux sont longs et légèrement courbés vers le haut dans les coins. Sous les cils, il y a une paire de tendres pupilles noires
Les lèvres
Les Chinois adorent les petites bouches rose, brillantes et légèrement recourbées vers le haut, la soi disant "Petite Bouche telle une cerise"
Une taille fine
La théorie Chinoise traditionnelle sur la beauté dit qu'une taille fine et un petit rapport entre la taille et les hanches sont essentiels à la beauté féminine. Les "belles courbes" mettent en valeur la douceur et la tendresse des femmes, convenant ainsi aux goûts esthétiques des Chinois
Dans la Chine ancienne, une jeune fille avec une taille en forme de sablier assurait une ligne parfaite. Une légende datant de plus de 2000 ans dit que le Roi des Etats Chu convoitait les tailles étroites, conduisant les dames du palais à s'affamer. La "Taille Chu" fut donc ajoutée au vocabulaire en référence à une taille fine
Une idole orientale sexy
Qu'était une idole "sexy" pour les anciens Chinois ?
Des fesses fermes et rebondies et une grosse poitrine peuvent ne pas être la meilleure réponse .A la place, les Chinois pensaient que la partie la plus attirante d'une femme était ses sourcils où, comme il est mentionné plus haut, se dissimulaient ses sentiments, leur donnant ce nom d'"Arcs en ciel de l'affection".Des clavicules saillantes et un long cou élégant étaient aussi des points de zones érotiques secondaires en Chine.
Une histoire d'amour
En fait, la beauté n'était pas seulement une affaire d'apparence physique, mais de façon plus importante, comme la peinture l'a montré, le respect d'une exigence des bienséances féodales, c'est-à-dire "les trois obéissances et les quatre vertus" ( 三从四德 )
L'apparence des femmes, accompagnée d'une moralité impeccable, d'un langage correct, et d'application dans les travaux ménagers étaient les critères obligatoires des femmes vertueuses.
Par ailleurs, une femme devait obéir à son père avant son mariage, à son mari ensuite, et à son fils lorsqu'elle était veuve.
La musique
La musique fait référence au "qin" (un genre d'instrument à sept cordes pincées, semblable à la cithare) qui a plus de 3000 ans d'histoire. Il était obligatoire que chaque érudite apprenne cet instrument.
Les échecs
Les "échecs" sont en fait le Weiqi, ou jeu de Go. Dans le passé, les femmes ne pouvaient faire les mêmes travaux que les hommes. Aussi se rassemblaient-elles et jouaient-elles aux "échecs" pour se détendre.
La calligraphie et la littérature
Calligraphier et écrire des poèmes n'étaient pas le privilège des hommes. Les femmes apprenaient à lire, à écrire et à calligraphier quel que soit leur milieu familial d'origine. Elles lisaient pour s'améliorer, écrivaient des poèmes pour noter leurs sentiments et leur vie, et faisaient de la calligraphie pour le plaisir.
La peinture
Il existait de nombreuses femmes qui avaient un don pour la peinture dans le passé, bien que leur talent fût souvent négligé dans la société à domination masculine de cette époque. Les thèmes de leurs tableaux étaient habituellement en rapport avec les fleurs, les petits animaux de compagnie et les belles femmes.
Les travaux d'aiguilles
Les travaux d'aiguilles sont le symbole des femmes appliquées et reflètent les émotions féminines et leur intelligence. C'est aussi une norme pour les femmes respectables.
C'est une habitude qui s'est perdue de nos jours. Dans le passé, les femmes faisaient souvent des travaux d'aiguilles pour leurs amoureux, alors que les jeunes filles modernes aiment faire des cadeaux tels que des écharpes ou des broderies au point de croix.