Robert Morrison
Robert Morrison est né en 1782 de parents Écossais. Il est devenu Chrétien à l’âge de 15 ans. Peu après, il reçu l’appel au ministère. Il voulait être missionnaire en Afrique, mais ses parents se sont fortement opposés à lui. Après la mort de sa mère en 1802, et contre les souhaits de son père, où il s’est inscrit à une formation en théologie et mission. Il a offert ses services à la Société Missionnaire de Londres. Ce fut difficile, surtout quand son père lui écrivit en se plaignant que la compagnie familiale souffrait à cause de son absence et en ajouta que lui-même ne se sentait pas bien. Par retour de courrier, Robert expliqua « qu’ayant mis la main à la charrue, il ne pouvait plus regarder en arrière ».
Un jour le jeune homme a écrit cette prière dans son journal : « Jésus, je me suis donné entièrement à ton service. La question qui me préoccupe est, où te servirais-je? J’ai appris dans ta Parole que ton saint plaisir est que l’Évangile soit prêché dans le monde entier. Mon désir est, Oh Seigneur, de m’engager là où les travailleurs sont le plus en manque. Peut-être qu’un lieu sur le champ est plus difficile qu’un autre. Bien que je me sente inapte, je sais que je peux faire toutes choses par ta puissance qui agit en moi. Oh Seigneur, guide-moi. Rends-moi capable de compter le coût, et après être arrivé à une résolution, d’agir avec consistance ».
Sa prière fut richement répondue. Morrison fut le premier missionnaire protestant en Chine. Il fut appointé à Canton (Guangzhou) en Chine en 1807. Ses premières années en Chine furent très difficiles. À cause des édits impériaux, il a dut passer la plupart de son temps caché. Il a déménagé dans une cave et était très rarement vu en public. Il se consacrait à l’étude de la langue chinoise. Sa santé souffrait du manque d’air frais et d’exercice. Puis quand ses enfants ont eu sept et neuf ans, sa femme Mary est morte du choléra. En dépit de toutes ces difficultés, Morrison put maîtriser la langue et fut embauché comme interprète. Il a passé vingt-cinq années à traduire la Bible entière et plusieurs autres livres utiles pour la propagation de la foi. Il a aussi produit un dictionnaire chinois en six volumes ainsi qu’un livre de grammaire chinoise. Il est mort à canton en 1834. Il a été enterré à Macau où une chapelle a été construite en sa mémoire. Bien qu’il n’ait vu que trois ou quatre conversions, il a pavé la voie pour les futurs missionnaires en Chine.