Lumieres.M a écrit :L'avenir de Chine, même s'il est étroitement lié au nôtre, mais si le mot souveraineté nationale vous dit encore quelque chose, n'est pas entre vos mains.
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Il ne s'agit pas uniquement de l'avenir de la Chine, Chère Maitresse, mais de l'avenir du monde.
Quel fatras !
Quand votre fiche de paye ne sera plus délivré au nom du Trésor Public, Simplet, vous saisirez peut-être.
Dernière édition : 04/05/2011 01h25
« Je suis une mère qui a perdu un fils, et n'a aucune idée de l'endroit où le chercher », a-t-elle confié, « est-ce quelqu'un peut me dire si il est détenu, arrêté, et pourquoi ? Où sont les preuves de son crime ?... Je ne peux comprendre pourquoi personne ne nous a contactés, pourquoi personne ne nous donne des explications. »
Chine: l'artiste détenu Ai Weiwei autorisé à rencontrer sa femme
PEKIN - La police chinoise a laissé l'artiste contestataire Ai Weiwei rencontrer son épouse, pour la première fois depuis qu'il a été placé en détention début avril, a annoncé lundi sa soeur.
Lu Qing a été autorisée à rendre une visite dimanche à Ai Weiwei, sans toutefois avoir la permission de parler avec lui de sa situation légale, a déclaré à l'AFP Gao Ge, la soeur de l'artiste.
La rencontre - vraisemblablement la première entre Ai Weiwei et un membre de sa famille depuis le début de sa détention - a été confirmée par Liu Xiaoyuan, un juriste engagé en faveur des droits de l'Homme et ami proche de l'artiste.
Il n'a pas subi de mauvais traitement, a déclaré par téléphone à l'AFP Gao Ge.
Evidemment nous aimerions le voir libre, a-t-elle ajouté, mais ce n'est pas en notre pouvoir.
Ai Weiwei porte ses propres vêtements et a toujours sa barbe typique, a par ailleurs indiqué sur son blog Liu Xiaoyuan.
Il était en bonne santé, il n'a pas été frappé ni torturé, a aussi dit à l'AFP l'avocat.
L'avocat a précisé que le lieu de la rencontre n'avait pu être localisé, mais qu'il ne s'agissait pas d'un centre de détention de la police.
Sur son blog, il a émis l'hypothèse que l'artiste soit assigné dans une résidence autre que la sienne.
Ai Weiwei a été arrêté le 3 avril à Pékin alors qu'il tentait de se rendre à Hong Kong, pour rejoindre ensuite l'Allemagne et d'autres pays d'Europe.
Cette arrestation s'inscrit dans la vague de disparitions forcées qui ont ciblé ce printemps de nombreux opposants chinois.
Des dizaines de juristes, écrivains, journalistes, pétitionnaires, artistes ou blogueurs ont fait l'objet ces dernières semaines d'interpellations, d'assignations à résidence et d'autres formes de harcèlement, Pékin voulant étouffer dans l'oeuf toute contestation inspirée par les soulèvements dans le monde arabe.
Les autorités ont ouvert une enquête visant Ai Weiwei pour crime économique et détiennent au secret cette personnalité très critique du régime. Un mouvement international s'est créé pour réclamer sa libération.
Celle-ci a notamment été demandée par Washington, Londres, Paris et l'Union européenne. Selon la presse allemande, la chancelière Angela Merkel est directement intervenue auprès du gouvernement chinois.
Une pétition pour sa libération a également a été mise en circulation par le musée Guggenheim de New York et signée par plus de 100.000 personnes, dont les conservateurs de plusieurs grands musées mondiaux.
A Berlin, Ai Weiwei a été élu membre de l'Académie allemande des arts il y a quelques jours. Le sculpteur britannique d'origine indienne Anish Kapoor lui a dédié son oeuvre Leviathan, présentée au Grand Palais à Paris.
Mais Pékin a estimé que les étrangers devraient s'abstenir de faire des commentaires sur la détention de l'artiste, en appelant le monde extérieur à respecter la souveraineté judiciaire de la Chine.
Ai Weiwei, qui a participé à la conception du célèbre Nid d'oiseau, le stade des Jeux olympiques de Pékin en 2008, s'est souvent heurté au pouvoir chinois en le critiquant vertement ou en défendant des causes humanitaires.
(©AFP / 16 mai 2011 12h40)