Oui, les Chinois aiment le football !
Etant donné les performances sportives des chinois en ping-pong, en badminton ou en basket, on pense souvent à tort que le football arrive en dernière position des sports les plus populaires en Chine. Et pourtant, l'engouement du peuple chinois pour le ballon rond et ses joueurs dépassent l'entendement.
On compte en Chine près de 3 milliards de fans de football. D'ailleurs un record d'audience avait été enregistré durant les deux premières journées de la Coupe du monde de 2010 à Pékin avec 24 millions de téléspectateurs.
Il faut se rendre à l'évidence. Les Chinois aiment le foot malgré les déboires de leur équipe national qui n'arrive pas encore à percer. Ils ne sont pas pour autant défaitistes même si leur amour-propre est profondément marqué. Mais il est important de faire la différence entre les passionnés et les simples amateurs de football.
Pour les premiers, leur passion pour le foot dépasse bien les frontières. Beaucoup de Chinois supportent d'autres équipes comme la France ou encore le Brésil pendant les coupes du monde. Selon une étude récente effectuée en Chine, les Chinois eux même avouent suivre volontiers un match européen à la télé qu'un match national.
L'importance des paris enregistrés en Chine à cette période-là démontre que le foot n'est pas qu'un simple passe-temps. Comme le reste de la planète, la Chine vit au rythme du foot et ce, depuis le milieu des années 1990 essentiellement.
De plus, avec plus de 4 millions de Chinois licenciés par la fédération chinoise du football, c'est le premier pays au monde en nombre de joueurs. Les Chinois pratiquent donc aussi le football.
Pour les simples amateurs, leur nombre est estimé à 200 millions environ.
Il n'y a pas de foot sans supporters et les jeunes chinois sont incollables en matière de football. Ils connaissent les performances des clubs étrangers sur le bout des doigts. Beaucoup louent un véritable culte de la personnalité à des joueurs comme Beckham, Zidane, Ronaldo ou Henry. Ils sont prêts à payer des places des sommes énormes pour de simples matchs amicaux. En Chine, le culte du football est tel que les entreprises achètent des places en groupe pour les offrir à leurs employés.
Ce n'est donc pas un hasard si des clubs renommés comme Shanga Senhua recrutent des footballeurs comme Anelka pour renforcer leur troupe. La transaction est onéreuse pour le club chinois mais les répercussions attendues en retour sont considérables. En effet, le prestige de ce joueur international qui est déjà passé par les plus grands clubs (PSG, Real, Liverpool, Manchester) n'est qu'un atout de plus pour le football chinois.
La Rédaction