Métiers d'autrefois : sage femme
Dès les années 1920, les femmes des grandes villes ont eu accès à une "nouvelle méthode d'accouchement", la délivrance de l'enfant étant faite par des obstétriciens ou des gynécologues, soit à l'hôpital, soit en demandant à un médecin de venir chez à domicile.
La pratique obstétricale ancienne, transmise depuis des milliers d'années, était habituellement le fait de femmes d'âge moyen ou plus vieilles. Elle nécessitait une certaine adresse mais ne reposait que sur deux mains et la sage femme n'avait pas de solution lorsque survenait une dystocie (une complication). Comme cette pratique ancienne n'était pas méticuleuse à propos de la stérilisation, il n'était pas rare que l'accouchée et le nouveau-né aient quelques séquelles.
Dans les années 1930, les bureaux de santé publique des grandes villes comme Shanghai ont agi avec fermeté contre la pratique de l'obstétrique privée.
Cependant, comme cela concernait les moyens d'existence de certaines personnes, des cours de formation furent donnés aux sages femmes pour qu'elles apprennent les méthodes scientifiques d'accouchement.
Le certificat de compétence était délivré à l'issue de la formation.
Ainsi, quelques sages femmes purent accrocher à leur porte un panonceau indiquant "nouvelle méthode d'accouchement", ce qui pouvait être considéré comme un nouveau métier.