Croisière jaune
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En 1928, André Citroën décide de financer une expédition pour ouvrir à la circulation automobile, la traditionnelle Route de la Soie, qui reliait la méditerranée à la mer de Chine.
L'expédition comprenait une quarantaine de personnes, quelques véhicules Citroën ainsi que 622 chameaux pour le transport des 50 tonnes de marchandises.
De Beyrouth à Pékin, ce furent 30 000 km que parcourue l'expédition, dont 10 000 km de pistes, de fleuves, de cols à 5000m d'altitude et de difficultés mécaniques incessantes.
L'expédition fut scindée en deux :
- Le groupe Pamir, dirigé par Georges-Marie Haardt, assisté de Louis Audouin-Dubreuil.
- Le groupe Chine, sous la direction du lieutenant de vaisseau Victor Point.
Autochenille
Cette expédition formidable, sur les traces de Marco Polo, entendait bien sûr promouvoir la marque Citroën et ouvrir de nouveaux marchés au constructeur automobile.
Malgré les innombrables difficultés rencontrées, l'expédition fut un succès et eut un écho retentissant dans le monde entier. Partie de Beyrouth, le 4 avril 1931, elle arrivera à Pékin le 12 février 1932.
Triste épilogue, Georges-Marie Haardt, l'un des héros de l'expédition mourra un mois plus tard d'épuisement et de maladie à Hong Kong.
