Concours d'enlèvement de mouton
L'"enlèvement de mouton" est un sport traditionnel aimé des Kazakhs, des Khalkhas et des Tadjiks. Il se tient habituellement durant des congés ou des réunions festives.
Ce sport se déroule généralement sous trois formes : travail d'équipe, enlèvement individuel et enlèvement libre.
Pour préparer le concours, la tête d'un mouton doit être tranchée, ses viscères enlevés à l'avance, puis son corps est posé au milieu du terrain.
Pour la première forme du concours, les compétiteurs doivent se grouper par équipes d'environ dix personnes. Sur ordre de l'arbitre, toutes les équipes de cavaliers doivent courir aussi vite qu'elles le peuvent, jusqu'à ce que le plus rapide et le plus habile empoigne le mouton et le maintienne sous sa semelle d'étrier ou le transporte sur son dos, en courant de tous côtés pour empêcher les autres de le pourchasser et d'enlever l'animal. Après des enlèvements répétés pendant plusieurs séries, n'importe quelle équipe qui place le mouton au point désigné en premier sera la gagnante.
Quand la seconde forme est adoptée, chaque équipe peut avoir un représentant qui commencera à s'approprier le mouton ,ou une troisième personne qui pourra tenir le mouton au début avec deux cavaliers se préparant à l'enlever sous ses ordres. Après avoir tiré et s'être battu, celui des deux qui attrape le mouton sera le vainqueur.
La dernière forme est l'enlèvement libre, dans laquelle il n'y a pas d'équipes, et où tous les cavaliers se battent chacun pour soi.
Alors le vainqueur, avec la dépouille dans les bras, se précipite hors du terrain de la compétition et lance le mouton à côté de l'entrée d'une yourte, avec son cheval qui hennit et sous les acclamations du public, annonçant ainsi la fin du concours.
On raconte que le mouton enlevé portera chance à la famille où il sera placé.
Pour finir, les gens feront cuire le mouton pour le partager.
Ce sport est compétitif et acharné, comptant beaucoup sur la bravoure des cavaliers et leur talent d'experts en équitation.