CCNUCC
La Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a été signée en 1992 à Rio de Janeiro, au Brésil, par plus de 150 pays.
"Les activités humaines ont augmenté sensiblement les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère", souligne la convention.
En vertu de la convention, cette augmentation renforce l'effet de serre naturel et il en résultera en moyenne un réchauffement supplémentaire de la surface terrestre et de l'atmosphère, ce dont risquent de souffrir les écosystèmes naturels et l'humanité".
Entrée en vigueur en 1994, la convention indique que la majeure partie des gaz à effet de serre émis dans le monde par le passé et à l'heure actuelle ont leur origine dans les pays développés, que les émissions par habitant dans les pays en voie de développement sont encore relativement faibles et que "le principe des responsabilités communes mais différenciées" doit être respectée.
Selon ce principe, les pays développés doivent jouer un rôle primordial dans le combat contre les changements climatiques, tout en accordant des ressources financières et en transférant des technologies aux pays en voie de développement.
Avec ces soutiens financiers et technologiques, les pays en voie de développement doivent adopter des mesures permettant d'atténuer ou de s'adapter aux changements climatiques.
L'objectif ultime de la CCNUCC est de "stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique".
Actuellement, cette convention est ratifiée par 192 pays.