Poésie sous les Tang
L'âge d'or de la société féodale chinoise, a eu lieu à l'époque des Tang (618-907). Il se caractérise par le développement de la production et l'épanouissement de la culture dans presque tous les domaines : histoire, littérature, musique, peinture, sculpture, et calligraphique. C'est à cette époque que la poésie en particulier, atteind son sommet. Plus de 2300 poètes figurent à travers cinquante mille de leurs poèmes dans l'ouvrage Poèmes Complets des Tang.
La poésie des Tang se divise en quatre périodes distinctes : le début, la prospérité, le milieu et la fin. Ce phénomène, qui reflète fidèlement la naissance, la grandeur, puis le déclin de l'empire, coîncide également avec les transformations du style poétique.
Le premier siècle de la dynastie Tang (618-712), que l'on nomme le «début des Tang», est une époque de transition. Le style poétique, alors, s'efforce de se libérer peu à peu des ornières du formalisme, pour retrouver une juste voie.
Pendant qu'un style courtois et plein de grâce est à la mode à la cour de l'impératrice Wu, d'autres lettrés, de petits fonctionnaires ratés, Wang Bo, Yang Jiong, Lu Zhaolin et Luo Binwang, qu'on devait nommer par la suite les « Quatre éminents Poètes », élargissent l'horizon poétique en rédigeant de nombreux poèmes sociaux. Ils contribuèrent par leurs efforts à un véritable changement de style.
De 712 à 762, la période appelée « l'âge d'or des Tang », illustrée par les plus grands poètes, devait permettre le plein épanouissement de nouveaux genres poétiques, reflétant également les divers aspects sociaux. C'est la période la plus brillante de la poésie classique chinoise, pendant laquelle Li Bai, Du Fu, Wang Wei, Meng Haoran, Gao Shi et Cen Shen s'illustrent pour la postérité. De Cen Shen, longtemps fonctionnaire dans les zones frontalières, il nous reste trois cent soixante poèmes, infiniment émouvant. Li Bai aussi appelé «le poète, Immortel exilé sur terre », et Du Fu également connu sous le nom de « poète saint » sont les plus illustres poètes de cette époque. Leurs œuvres ont exercé une influence profonde sur les poètes des générations futures.
Le « milieu des Tang » (762-835) est une période troublée. Le pouvoir central ne parvient pas à se stabiliser à cause des révoltes incessantes de la part de certains gouverneurs qui s'érigent parfois en roi, ou usurpent carrément le nom de l'empereur. Cette situation n'a pas manqué d'exercer une grande influence sur les poètes, amenés à vouloir transformer la politique et la littérature. C'est ainsi que la poésie des Tang continua à se développer sous la poussée irrésistible du nouveau mouvement : le Yuefu. Le nouveau Yuefu se manifeste comme une sorte de poème de circonstance, un genre nouveau. Bai Juyi, Yuan Zhen et Li He apparaissent via leur création comme les deux pionniers de ce mouvement.
Descendant de la maison impériale des Tang, Li He fut également un jeune poète éminent. Le nom de son père signifiant « Défense de devenir Jinshi », conformément aux rites féodaux, les examens impériaux de ce degré lui sont interdit. Il se voit donc obligé d'accepter un emploi de subalterne à la cour. En proie à une grande tristesse, il meure à l'âge de 27 ans seulement.
« La fin des Tang » est une époque particulièrement bouleversée comme on peut l'imaginer. L'oppression politique et l'exploitation abusive et cruelle plongent le peuple dans les pires misères. Deux poètes de talent devaient surgir au cours des vingt premières années. Li Shangyin nait au moment où s'accentue la lutte entre les différents clans politiques. Non complice des forces rétrogrades, il se fait écarter puis affecter à des postes subalternes dans de petites localités où il passera le reste de sa vie. Toute son œuvre est imprégnée de chagrin et de mélancolie. Il nous reste environ six cents poèmes, dont certains abordent des thèmes de circonstance.
L'âge d'or de la société féodale chinoise, a eu lieu à l'époque des Tang (618-907). Il se caractérise par le développement de la production et l'épanouissement de la culture dans presque tous les domaines : histoire, littérature, musique, peinture, sculpture, et calligraphique. C'est à cette époque que la poésie en particulier, atteind son sommet. Plus de 2300 poètes figurent à travers cinquante mille de leurs poèmes dans l'ouvrage Poèmes Complets des Tang.
La poésie des Tang se divise en quatre périodes distinctes : le début, la prospérité, le milieu et la fin. Ce phénomène, qui reflète fidèlement la naissance, la grandeur, puis le déclin de l'empire, coîncide également avec les transformations du style poétique.
Le premier siècle de la dynastie Tang (618-712), que l'on nomme le «début des Tang», est une époque de transition. Le style poétique, alors, s'efforce de se libérer peu à peu des ornières du formalisme, pour retrouver une juste voie.
Pendant qu'un style courtois et plein de grâce est à la mode à la cour de l'impératrice Wu, d'autres lettrés, de petits fonctionnaires ratés, Wang Bo, Yang Jiong, Lu Zhaolin et Luo Binwang, qu'on devait nommer par la suite les « Quatre éminents Poètes », élargissent l'horizon poétique en rédigeant de nombreux poèmes sociaux. Ils contribuèrent par leurs efforts à un véritable changement de style.
De 712 à 762, la période appelée « l'âge d'or des Tang », illustrée par les plus grands poètes, devait permettre le plein épanouissement de nouveaux genres poétiques, reflétant également les divers aspects sociaux. C'est la période la plus brillante de la poésie classique chinoise, pendant laquelle Li Bai, Du Fu, Wang Wei, Meng Haoran, Gao Shi et Cen Shen s'illustrent pour la postérité. De Cen Shen, longtemps fonctionnaire dans les zones frontalières, il nous reste trois cent soixante poèmes, infiniment émouvant. Li Bai aussi appelé «le poète, Immortel exilé sur terre », et Du Fu également connu sous le nom de « poète saint » sont les plus illustres poètes de cette époque. Leurs œuvres ont exercé une influence profonde sur les poètes des générations futures.
Le « milieu des Tang » (762-835) est une période troublée. Le pouvoir central ne parvient pas à se stabiliser à cause des révoltes incessantes de la part de certains gouverneurs qui s'érigent parfois en roi, ou usurpent carrément le nom de l'empereur. Cette situation n'a pas manqué d'exercer une grande influence sur les poètes, amenés à vouloir transformer la politique et la littérature. C'est ainsi que la poésie des Tang continua à se développer sous la poussée irrésistible du nouveau mouvement : le Yuefu. Le nouveau Yuefu se manifeste comme une sorte de poème de circonstance, un genre nouveau. Bai Juyi, Yuan Zhen et Li He apparaissent via leur création comme les deux pionniers de ce mouvement.
Descendant de la maison impériale des Tang, Li He fut également un jeune poète éminent. Le nom de son père signifiant « Défense de devenir Jinshi », conformément aux rites féodaux, les examens impériaux de ce degré lui sont interdit. Il se voit donc obligé d'accepter un emploi de subalterne à la cour. En proie à une grande tristesse, il meure à l'âge de 27 ans seulement.
« La fin des Tang » est une époque particulièrement bouleversée comme on peut l'imaginer. L'oppression politique et l'exploitation abusive et cruelle plongent le peuple dans les pires misères. Deux poètes de talent devaient surgir au cours des vingt premières années. Li Shangyin nait au moment où s'accentue la lutte entre les différents clans politiques. Non complice des forces rétrogrades, il se fait écarter puis affecter à des postes subalternes dans de petites localités où il passera le reste de sa vie. Toute son œuvre est imprégnée de chagrin et de mélancolie. Il nous reste environ six cents poèmes, dont certains abordent des thèmes de circonstance.