Le grand Voyage d'Alex et Mi

Nous sommes Mardi soir, l'intervention chirurgicale de Mi s'est bien passé et il sort demain pour rentrer à la maison et prendre son arrêt de travail ou une partie car les chinois sont dur au mal et veulent travailler sans cesse. Enfin le mien est comme ça. 

Je vais vous mettre d'abord le récit de la journée du 1er Octobre. Ce jour là dans le village chez les parents de Mi c'était jour de mariage. Le frère de mi s'est marié et Véronique, Florence et moi avons eu la chance de pouvoir partager cette journée avec eux. 

Je rappelle que c'est un mariage à la campagne, donc très simple.

Bonne lecture et je vous laisse commenter. les photos suivront dès mon retour en vendée.


21éme jour -


Mariage -


1 Octobre –


Maotangzhen  

  Levé 5H30. La nuit a été courte mais c'est le grand jour. Nous avons convenu que j'accompagnerai Mi dés le lever et pour toute la journée, les filles quand à elles, quelqu'un viendra les chercher à l'hôtel pour les emmener au hameau.

Levés, douchés et habillés nous descendons dans la rue. Mi a mit une de ses nouvelles chemises faites sur mesure à Shanghai, il beau comme un coeur. Il m'installe dans la gargote en face mais la dame très fière de ma présence, prend ma chaise et m'installe sur le trottoir devant son restaurant.

C'est sur que ça ne change pas, les locaux passent ou approchent pour mieux regarder ce blanc intrus du village. Pendant que Mi est parti m'acheter deux pains au sucre, je regarde un homme vider sa remorque dans un bac en ciment. L'eau et les poissons deviennent une poissonnerie de plein air. Plus loin, ça tue des poulets et commence à les plumer. Il est tôt et c'est déjà très animé.

Le frère de Mi est là, c'est aujourd'hui le grand jour, il va se marier. Son costume est tellement neuf qu'on voit encore les faux plis dus à l'emballage, il est allé chez le coiffeur et un fanion rouge arbore son veston. La voiture est placée devant ce qui ressemble à un fleuriste. Du magasin sortent des fleurs mais aussi des peluches et j'y vois des rayons de jouets. 2 professionnels, 1 homme et une femme sortent de la boutique les bars chargés de végétaux. Ils entreprennent une décoration florale de la voiture. Un coeur de fleurs rouges et feuillage est posé au centre du capot, une autre compo plus petite sur ventouse est mise sur l'avant du toit. Au début des roses sur des petites ventouses sont disposées autour du coeur mais a priori c'est une erreur. Le garçon les enlève et commence à disposer des brindilles vertes en redessinant un coeur plus grand. Le marié, Mi et l'ensemble de la famille s'impatiente et se met à aider. Ils posent les brindilles tout au long de la voiture, de la calandre au coffre. Pour faire tenir tout ça rien de plus simple: du scotch. Les plaques d'immatriculation sont recouvertes de grands autocollants avec des mariés dessinés sur fond rouge et des symboles de double chance statiques sont mis en intérieur du pare-brise. La dernière touche à cette étape qui dure, c'est la pose de deux peluches sur l'avant de la voiture, Mickey et Minnie bien en évidence tenus par plusieurs épaisseurs de tulle rose et un gros noeud. Je n'ai pas voulu aider à la décoration de la voiture, j'ai préféré observer.

Pendant ce temps alors que le mari de la cousine2 m'offre des pains au sucre, je croque avec gourmandise et ruine ma chemise. Tout le sucre et le sésame se sont étalés de haut en bas de la chemise et attaquent le pantalon. Aucun problème, Mi attrape deux pauvres lingettes dans le coffre du 4X4, essuie dans un sens puis dans l'autre et décrète que l'incident est réparé, ça ira pour la journée.

Nous montons à bord des véhicules qui composent le cortège et direction chez la Mariée, ou plutôt chez ses parents, un autre hameau à une bonne demi-heure de route. 0 l'arrivée, dans la montée qui mène à la maison, de gros rouleaux de pétards sont allumés et explosent dans un vacarme assourdissant. C'est surement une tradition mais qui moi va me rendre sourd à force.

Nous découvrons la mariée assez simplement vêtue mais bien sur en rouge comme le veut la tradition. Elle est vraiment jolie et je suis surpris qu'elle soit issue d'un milieu plus favorisé que le marié. Nous rentrons dans cette grande demeure aux colonnes dorées. Le rez-de-chaussée est brut au sol mais c'est très bruyant car tous les habitants du hameau sont là pour le mariage. Nous allons à l'étage ou l'on nous sert du thé. Je me demande si c'est ça le mariage ou quoi. Des grignotages, bonbons, fruits, arachides, etc. Je laisse Mi plus libre, je ne le colle pas et observe beaucoup. La mariée se pose un moment près de nous et discute librement. Elle explique qu'elle est debout depuis 4H du matin et que la journée est loin d'être finie.

C'est particulier et moins bien ordonné que les mariages occidentaux. Là les mariés déambulent ensemble ou pas au milieu des convives et discutent, trinquent, mangent. On dirait un peu le vin d'honneur à la Chinoise, sauf que je n'ai pas vu trace d'office civil ou religieux.
Une pause pipi s'impose avec tout ce thé et ça donne l'occasion de découvrir un peu plus cette grande maison.

Il est à peine 9H quand Mi me parle de petit-déjeuner. Il aurait mieux fait de m'expliquer que nous allons faire un premier repas de mariage chez les parents de la mariée. Lorsque nous redescendons , des tables ont été dressées et des bancs installés. Une centaine de personne s'installe par petits groupes autour de ces tables carrées. C'est le début d'un repas gargantuesque. 23 plats différents pas moins sont posés au fur et à mesure sur la table. A tel point qu'il faut prendre son bol de riz dans les mains ne trouvant plus de place pour poser les derniers plats. Je suis à coté de Mi, assis sur ces bancs pas très large pour deux personnes. Mi me dit que je suis à la table la plus haute, une table importante ou l'on retrouve le père de la mariée, le marié, mais aussi les cousins plus aisés.

Nous sommes entre hommes mais juste derrière à la table d'à coté, la mariée est là avec sa grand mère et d'autres femmes. En plus de manger énormément, nous buvons aussi beaucoup. Baïjo, Bière, je suis enivré très vite et j'ai beau manger dans tous les plats, ma tête tourne. Je ne veux pas faire mauvaise impression, je préfère me retirer de la table et aller prendre l'air. Les mariés distribuent des paquets entier de cigarettes sur les tables et on pris soin tout au long d'aller trinquer à chaque table. Je manque de sommeil, excès de bouffe et de boisson, tout est réuni pour le malaise et l'envie de vomir mais je me retiens et m'oxygène bien à l'extérieur.

Petit à petit les gens s'en vont, seuls la famille et les proches restent, nous nous asseyons dehors et commence une longue attente. Bien sur, nous fumons de nombreuses cigarettes mais je me demande ce qui se passe et pourquoi cette attente. Je me lève et j'aperçois les mariés qui font un espèce d'office religieux. Ils sont à genoux face à des représentations sur papiers des anciens, deux cierges sont allumés et beaucoup d'encens. Mi me dit que c'est une forme d'hommage ou de vénération aux anciens. D'ailleurs juste après ils vont saluer chaleureusement les plus vieux présents dont quelques barbus.

De nouvelles bandes de pétards annonce le départ, il est déjà 11H passé. Le marié demande à un de ses amis de nous véhiculer dans sa voiture située dans les premières du cortège. La fatigue me fait somnoler mais je suis soudain bien éveillé lorsque nous croisons un singulier cortège. Les gens sont vêtus de blancs, il y a comme une fanfare, des dragons au bout des bâtons je suis surpris par ce carnaval. Mi m'explique alors que c'est un deuil. La famille et les proches sont vêtus de blancs et même si c'est un événement triste, la musique et cette mise en scène sont là pour accompagner l'âme du défunt.

Nous arrivons enfin chez les parents de Mi. Les filles sont déjà là, le père de Rudy et un ami sont venus les chercher en moto devant l'hôtel. Elles sont assez contente de cette expérience. Lorsque le cortège s'arrête, ce sont à nouveaux des centaines de pétards qui claquent bruyamment. La pétarade est longue et enfume la cour et lorsque les fumées se dissipe, le sol est rouge recouverts des restes de papier.

La journée mariage continue. Nous sommes dehors, il fait beau et là aussi tout le hameau est présent. Le père de Mi est maire du hameau donc il connait beaucoup de monde. Toutes les générations, des visages, des sourires, des regards, c'est assez fort comme moment. Un thé et des grignotages encore et nous échangeons avec les locaux. Le mari de la cousine2 est fier de nous montrer son travail et d'expliquer la dimension de son entreprise. Il nous offre un joli coffret avec une théière et de petites tasses. Nous sommes conviés à nous mettre à table.

Dans la pièce principale de la maison 4 ou 5 tables sont disposées,
1 grande table dans la pièce d'à coté avec que des hommes qui ont l'air d'avoir un statut important, la majorité des invités sont repartis en trois pièces dans la maison voisine. Je sais par le marié que le traiteur à eu 30 tables de réservées et à raison de minimum 8 personnes par table, c'est 240 personnes à nourrir. Je suis avec Flo et Véro ainsi que les deux grands mères et la maman de la mariée à ma table. D'ailleurs je suis le seul homme je en sais pas pourquoi.

Mi est placé à la table d'à coté avec que des hommes qui doivent être des collègues de la mairie ou bosse son père. A nouveau, c'est un défilé de plats qui sont posés sur notre table. Je n'ai pas vraiment eu le temps de retrouver de l'appétit mais je m'exécute c'est quand même un jour de fête. Mi préfère se lever souvent et faire un peu le service  et surtout remplir les verres et trinquer.

Nous mangeons bien avec en plus des graines, des arachides et toutes sortes de bonbons. Inutile de préciser que la boisson est à volonté, j'ai compris qu'en Chine il faut avoir un bon foi. Je comprend aussi à quoi ont servi les gros blocs de terre. Le traiteur les a utilisé hier pour monter ses foyers et s'en servir pour la cuisson des plats. Il a disposé en rond les blocs et les a consolidés entre eux avec de la terre glaise, puis il a empilé sur plusieurs niveaux et à mi de grosses pierres cylindriques qui ressemblent à du charbon qui ont brulé mais surtout chauffé les immenses gamelles qui ont servi à cuisiner. L'intégralité du cochon y est passé.

Hier nous avions mangé seulement quelques morceaux et pas n'importe lesquels. Au moment ou je me demandais ce que pouvais être le morceau spongieux que j'avais en bouche, Mi s'est exclamé fièrement que c'était du poumon de porc. Comme je ne voulais pas garder ce goût en bouche, d'un coup de baguette assez habile j'ais attrapé ce que je prenais pour une rondelle de pomme de terre, mais en croquant j'ai vite compris que c'étais du gingembre. Aujourd'hui sous de gros morceaux de couenne bien gras, on a trouvé des morceaux de porc avec des fruits (des jujubes) et j'en ai mangé aux deux repas.

Nous avons aussi eu les abats cuisinés différemment d'une maison à l'autre, du poisson dont certainement une partie de ceux récupérés dans l'étang, d'autres volailles toujours servies avec les pieds et la tête, bref un festival des saveurs.

Vers 16H le repas prend fin, les mariés sont passés de table en table et ont trinqué à chaque fois, des jeux de cartes ont été déposés pour permettre aux gens de jouer et des cigarettes distribuées, plusieurs cartouches quand même. Les gens partent avec chacun leur petit sac rouge offert par les parents des mariés. Nous en recevons un dont je découvrirais le contenu plus tard. La belle soeur de Mi, la mariée lui donne deux «rumbao» Ces enveloppes cartonnées rouges ou les invités glissent de l'argent avant d'offrir aux mariés. C'est drôle car nous en avions offert une avec 200Y et finalement on se récupère 400Y.

Nous passons le reste de l'après midi dans la cour plantés sur des chaises ou faute de pouvoir discuter j'observe. Mi  est parti je ne sait pas ou, il a bien bu encore et c'est normal que je le laisse s'amuser et partager du temps avec les siens. Et puis j'ai mon p'tit bonhomme qui vient par moment me tenir compagnie. Il est obsédé par mon ventre et ne se prive pas de soulever ma chemise pour le toucher. Je me suis pris d'affection pour lui, je sais qu'il est rentré dans ma vie tel un petit frère ou un fils, je sais que je ne l'oublierai jamais.

Assez de rêveries, le marié qui a troqué sa chemise pour un polo m'appelle et me fait signe de le suivre. «Ya-li-ke-se, come on» Alex, vient! C'est comme ça que je me retrouve dans une des trois pièces ou le festin terminé, le traiteur pour récupérer ses tables et ses bancs à tout mis au sol. Les nappes qui contiennent la vaisselle en plastique les déchets, les baguettes et milles saloperies sont là à même le sol et un long travail de nettoyage commence. A plusieurs, armés de pelles et de balais, nous passons une heure à déblayer, nettoyer et emmener les déchets au brulis près des poules à l'autre bout de la cour.

C'est bizarre je n'imaginais pas une fin de mariage comme ça, je suis plus habitué au bal avec musique, buffet et soupe à l'oignon. Aujourd'hui en plus de vivre un mariage à la campagne, nous avons été pris en photos de nombreuses fois, parfois abordé malgré la barrière de la langue pour moi et je sais que la plupart des gens n'avaient jamais vu d'européens, ce qui attire chez eux une curiosité bienveillante.

La journée s'éternise un peu et le soir nous sommes encore nombreux assis autour des tables déposées dedans et dehors de la maison familiale. La bière coule à flot, je décompresse complètement et me lâche un peu, une longue journée se termine. 
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Pour les photos vous en êtes seuylement à la décoration de la voiture, la suite très bientôt.

on ajoute quelques photos de la journée mariage?

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l'arrivée chez les parents de la mariée

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lesmariés ( le frère et la belle soeur de Mi

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une des pièces à l'étage ou nous avons attendu avant de manger le premier repas chez les parents de la mariée.


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l'entrée de la maison de la belle famille, certainement plus aisée que la famille de Mi. Est ce courant d'avoir la famille de la mariée plsu aisée que celle du marié?

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Au moment ou nous redescendons, tout le monde s'est attablé, plus d'une centaine de personne, famille, amis, proches et voisins de la mariée et sa famille sont là prêt à ripailler. 

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début de repas...

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tellement de monde, tellement de nourriture et la chance d'être près de Mi à la table de son frère le marié avec les membres les plus importants des familles apparemment.

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A vous d'essayer de reconnaitre des aliments...

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Je rappelle 23 plats différents posés sur la table en tout et je ne parle pas des quantités d'alcool qu'il a fallu boire pour faire couler tout ça.

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encore une ou deux photos ça vous laisse imaginez la découverte pour moi de la gastronomie locale mais aussi du temps passé à table.

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Allez on arrête avec toute cette nourriture...

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puis l'attente dehors, je ne sais pas pourquoi ça a été si long avant de partir chez les parents de Mi

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Cette photo nous rassemble les 4 cousins cousines de Mi.

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Une photo volée du petit rite religieux ou hommage aux ancètres qu'ont fait les mariés pendant ce temps. 

Ensuite nous sommes partis direction le hameau et la maison des parents de Mi d'autres photos très vite.

Est ce que plus de photos et moins de texte ça vous plait? ou vous préférez le récit du voyage?

Je suis désolée Alex de n'avoir pu te répondre plus tôt mais un problème d'ordinateur et un certain nombre de soucis ....
OUI merci pour le partage de ce beau voyage, j'ai eu l'occasion de faire pas mal des mêmes découvertes que tu as faites...malheureusement pas le métro à Pékin...ma belle-fille ayant chaque fois privilégié les taxis, pour ce qui est du voyage vers Xi'An nous l'avons fait depuis Zhengzhou où habite mon fils et sa femme.  Depuis Pékin avec leur "TGV" nous n'avons mis que 5heures...mais effectivement le prix des tickets ne devait pas être le même..(Toutes proportions gardées le prix du ticket n'était pas exorbitant.)
Je suis en retard dans la lecture de ton très beau voyage (8e jour...) mais il me rappelle tant de souvenirs...oui le p'tit déj c'est pas le même que chez nous...ah ah, nous avons été bien étonnés mon mari et moi....!!! Quand aux déplacements à pied, effectivement faut s'accrocher...rien à voir avec les promenades de santé que l'on fait chez nous....
Je continue donc à te lire, et te souhaite plein de bonnes choses...

marietherese28 a écrit :

Je suis désolée Alex de n'avoir pu te répondre plus tôt mais un problème d'ordinateur et un certain nombre de soucis ....
OUI merci pour le partage de ce beau voyage, j'ai eu l'occasion de faire pas mal des mêmes découvertes que tu as faites...malheureusement pas le métro à Pékin...ma belle-fille ayant chaque fois privilégié les taxis, pour ce qui est du voyage vers Xi'An nous l'avons fait depuis Zhengzhou où habite mon fils et sa femme.  Depuis Pékin avec leur "TGV" nous n'avons mis que 5heures...mais effectivement le prix des tickets ne devait pas être le même..(Toutes proportions gardées le prix du ticket n'était pas exorbitant.)
Je suis en retard dans la lecture de ton très beau voyage (8e jour...) mais il me rappelle tant de souvenirs...oui le p'tit déj c'est pas le même que chez nous...ah ah, nous avons été bien étonnés mon mari et moi....!!! Quand aux déplacements à pied, effectivement faut s'accrocher...rien à voir avec les promenades de santé que l'on fait chez nous....
Je continue donc à te lire, et te souhaite plein de bonnes choses...

REPONSE :Je recommence à nouveau mon message, la connection à échouée et j'ai tout perdu du message en cours.

Donc je disais:
 Chère marie-Thérèse,
je suis si heureux d'avoir un commentaire et des réctions.
Je sais que les forumers sont nombreux à lire mais j'aime avoir des réactions, des impréssions et échanger sur nos aventures réciproques.
J'ai longtemp cru que les heures passées à réécrire et retranscrire mes notes du journal de bord de mon voyage m'avaient permis de revivre mon voyage, mais je me rend compte en partageant ce récit depuis début décembre, que je me livre complétement et que ce voyage m'a changé au plus profond de moi.
J'ai non seulement découvert un peu d'un pays et d'une culture, mais j'ai surtout découvert les origines de Mi et je comprend mieux beaucoup de choses de ses réactions et de son comportement.

Ce voyage à changé ma vie et j'éprouve cette envie irresistible d'y retourner pour découvrir de nouvelles choses revivres des découvertes, revoir des lieux magnifiques et partager de nouveaux instants avec les personnes rencontrées là-bas et même en rencontrer d'autres.

Bref bonne lecture, nous attaquons les derniers jours, la dernière semaine.

Amitiés.

 Alex

Le mariage en photos, la suite.

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Voilà c'est bon pour un aperçu des photos de cette longue journée de mariage à la campagne. 0 bientôt pour la suite du récit avec les derniers jours au village et à venir Loudi, passage à Changsha et retour à Pékin avant le retour en France.

Merci pour ce merveilleux reportage texte et images, Alex.

laoshi a écrit :

Merci pour ce merveilleux reportage texte et images, Alex.

REPONSE : Chère Laoshi,
Merci pour votre message, je le prend comme un encouragement.
Je vais très prochainement reprendre la suite du récit de ce fabuleux voyage.
J'ai consacré du temps à mon compagnon qui a subit une petite intervention pour un kyste mal placé mais dès demain je vais pouvoir reprendre le rythme.
Je regarde encore moi-même les photos et chacune d'elles me rappelle de merveilleux souvenirs. Chaque photo me redonne un visage, chaque détail entretient un souvenir. Ce voyage à changé ma vie, c'est indéniable. Merci à tous de nous suivre, de partager cette aventure et de vos "j'aime" d'encouragement. Bonne soirée ou nuit à vous Laoshi et à tous les autres lecteurs et rendez vous demain donc avec le 22ème jour.

Je suis le récit depuis le début et je me décide (enfin), à intervenir avant le dernier jour. 
C'est un plaisir de lire ce sujet qui me rapelle également mes moments
passés là-bas.
C'est bien écrit et illustré par de très belles photos.
On peut en plus nettement sentir toutes les émotions vécues.
Un grand bravo !

Zhendema

Zhendema a écrit :

Je suis le récit depuis le début et je me décide (enfin), à intervenir avant le dernier jour. 
C'est un plaisir de lire ce sujet qui me rapelle également mes moments
passés là-bas.
C'est bien écrit et illustré par de très belles photos.
On peut en plus nettement sentir toutes les émotions vécues.
Un grand bravo !

Zhendema

REPONSE :  Merci à toi. j'aimerais bien te connaitre un peu plus et que tu puisses nous raconter toi aussi tes expériences de voyage en Chine. A moins que tu y vives? 
Je ne maitrise pas tout avec le net mais j'essaye juste de faire au mieux, alors si toi ou d'autres arrivez à percevoir les émotions vécues là-bas c'est génial. Merci de ton commentaire et nous en sommes pas au dernier jour mais à la dernière semaine donc encore quelques publications à supporter. Bonne continuation et n'hésites pas à partager notrre récit. ;-)

Allez nous reprenons le récit du voyage avec le 22ème jour. Vous pouvez aussi partagez ce récxit et le recommandez sur vos Facebook, plus il sera partagé et plus il y aura de lecteurs pour vivre les émotions qu'on a vécues en Chine. Merci d'avance.

22éme jour – Excursion en famille et
au revoir les filles. - 2 Octobre – MaotangzhenNous avons dormi chez les parents de Mi. Le couchage est tellement raide que j'ai l'impression d'être cassé de partout. L'épreuve de la douche et des toilettes toujours à la rude et je prend mon petit déjeuner: un bol de bouillon avec des nouilles, de la viande et du piment dedans. Les filles partent aujourd'hui, elles préparent leurs valises et je sens qu'on attaque la fin du voyage. Le papa de Mi propose une promenade. Nous montons à 7 puis 8 dans une estafette avec le bébé Zhou Long sur les genoux de son papi à l'avant du véhicule. Le père de Mi a son permis mais pas de véhicule, il a donc négocié ce petit utilitaire avec chauffeur. Nous commençons une longue ascension dans la montagne, le véhicule avance doucement. Nous arrivons assez haut dans la montagne et nous marchons un peu vers un temple. Les filles insistent pour payer l'entrée en guise de remerciement pour l'accueil. Dans le premier endroit atteint après quelques dizaines de marches, une statue qui représente un chinois ayant écrit un traité de médecine, je n'y connais rien donc pour moi un genre de grand buddha doré avec comme d'habitude de l'encens et des offrandes, sur la terrasse de nombreux pétards ont étés allumés et il en reste les vestiges rouges au sol. Nous grimpons jusqu'au 2ème bâtiment, cette fois ce sont bien des buddhas et aussi sur les cotés de la pièce de nombreuses statues des sages, l'ensemble est vraiment très beau. Je n'imaginais pas voir ça perdu au milieu de nulle part. Nous sommes bien, tous ensemble et il fait beau. On redescend se poser au bord d'un étang sous une galerie en bois et aux jolies peintures qui forme comme un ponton qui s'avance au coeur de l'étang. J'en profite pour prendre quelques photos. Il y a les jeunes mariés et leur fils, Pascal le petit cousin, Florence et Véronique, Mi et moi, le chauffeur et le père de Mi eux sont restés en voiture après le temple. On reprend la route et nous sommes déposés juste devant l'entreprise de la mère de la mariée. C'est un grand atelier qui fabrique des couvercles en pvc pour les boites hermétiques si j'ai bien compris. J'ai l'impression , malgré les machines que c'est encore du travail à l'ancienne avec des conditions de travail peu adaptées mais dans le hangar les employés s'affairent et ont l'air heureux. On nous installe dans une petite pièce qui pourrait être une salle de repos ou de repas, il y a des toiles d'araignées partout et sans fenêtre c'est assez sombre. Pour ne pas déroger à la règle, on nous sert à boire et on nous propose à manger. Des kiwis, tiens donc je n'en avait pas encore mangé en chine, des bonbons qui ressemblent aux célèbres caramels suisses et plein d'autre grignotages. Pendant ce temps les femmes s'affairent en cuisine. Véronique et Florence goutent un espèce de long haricot qui me laisserait penser plus à de la salicorne ou cornichons très long. Allez c'est l'heure du repas. On ne bouge pas de place et chacun se retrouve avec un bol et des baguettes. Tous les plats sont déposés sur la table et je me demande ce qui nous attend aujourd'hui. Résultat: poisson, viande séchées dans une préparation pimentée, morceaux de potiron ou citrouille cuit avec la peau, du boeuf sauté avec des piments bien sur et du riz. Les hommes boivent du vin de riz, moi je me désolidarise et préfère refuser car on dirait de la gnaule et ça à l'air de cogner niveau degrés. Même le chauffeur boit et je me demande comment il va conduire pour rentrer. Le repas terminé, nous rentrons chez les parents de Mi. Je vois son père qui donne une enveloppe au chauffeur et le paquet de cigarettes de couleur que je lui avait offert, c'est certainement une gratification pour le service rendu. Je joue sur la tablette car je m'ennuie un peu ou parfois c'est aussi un moyen de refuge pour me poser un peu. Arrive l'heure d'accompagner les filles au bourg. Je trouve que nous sommes un peu en avance mais cousin gros ventre à gentiment proposer de nous y emmener en voiture. Je n'aime pas les au revoir, déjà dans la cour ou les parents de Mi ne sont pas habitués aux adieux puis au moment de laisser les filles monter dans le bus une fois les valises chargées. Lorsque le car s'éloigne, j'ai un petit pincement au coeur, la fin du voyage se fera juste avec mon chéri. J'ai beaucoup de reconnaissance envers les filles pour leur présence et leur soutien tout au long des jours passés avec elles. Allez, on achète quelques fruits et sodas et nous rentrons au hameau. Au passage, nous remontons une mamie chez elle, c'est incroyable les distances que ces personnes âgées entreprennent à pied pour aller de chez eux au village. La journée n'est pas finie, Mi me propose de rejoindre son frère, Rudy et Pascal à la pêche. Après un peu de grimpette nous arrivons sur une réserve d'eau entourée de verdure, des bananiers entre autre, Rudy est torse nu, l'occasion de voir qu'il est drôlement bien balancé, au pieds il porte une grosse paire de pantoufles mauves avec des rennes de noël dessus, à mon avis pas trop pratique pour pêcher. J'ai aperçu le haut de son caleçon qui est rouge, je me demande pourquoi les chinois portent des sous vêtements rouge aussi souvent, je demanderais à Mi. 2 cannes sont en attente le bouchon flottant sur l'eau, ça ne mord pas. Je comprend pourquoi lorsqu'il remonte l'une d'elle pour changer l'hameçon, il ne mette pas d'appât, au mieux des petits morceaux d'herbe. Mon p'tit bonhomme est monté nous rejoindre avec un autre enfant. Il entreprend d'hameçonner une sauterelle attrapée à la main. Cela n'aura pas plus de succès. Je m'ennuie un peu et je dois avouer que la pêche n'est pas une partie de plaisir pour moi, toucher des vers ou des poissons ce n'est pas mon trip. On redescend à la maison. La fin d'après midi est un peu ennuyante, heureusement ça me laisse du temps pour écrire ces lignes, les dernières cartes et jouer sur la tablette. Le frère de Mi revient me chercher, cette fois ci ils pêchent autour de l'étang, celui vidé quelques jours plus tôt mais dont le niveau à bien remonté. Bien malgré moi, je pêche deux petits poissons coup sur coup. La nuit tombe et nous rentrons au bercail. Les tables carrées sont disposées un peu partout dans la cour, nous sommes encore nombreux à manger, même après quelques jours je ne reconnais pas tout le monde. Je commence à me sentir bien et je rentre dans leur jeu de me mettre à trinquer sans cesse. Je crois que je vais me prendre une cuite, en tous plus de litres bus plus tard, je suis bien désinhibé et je me prendrais presque pour un Chinois a essayer de parler avec eux. Le repas par contre je n'ai pas beaucoup mangé, le poisson c'est des restes du mariage et il est daubé, les morceaux dans le bouillon c'est le sang du porc poché dans l'eau avec du piment et des herbes, je me rattrape avec du riz et je pique un peu dans les différents plats avec mes baguettes que je commence à bien maîtriser. Entre les cul-secs et les gambé à répétition, je dois quitter la table, je ne peux plus ingurgiter une seule goutte de bière. Nous traînons dehors et c'est là que Stéphanie ma soeur m'appelle sur le portable de Mi. Un très long contact avec la France, un bon moyen de raconter déjà mon voyage et cette expérience incroyable de vie en Chine. Ça me redonne du baume au coeur. La famille de Mi s'est mise à jouer aux cartes, ni belote, ni poker, je ne comprend pas les règles du jeu et je regarde, en plus ils jouent de l'argent et je vois Mi sortir son portefeuille et donner des billets à son père. En tous cas ils ont tous l'air heureux. Il est presque 23H, je vais me coucher. Nous retrouvons notre lit au fond de planches et c'est toujours tête-bêche que l'on s'endort pour une dernière nuit chez le parents de Mi.   

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