09/01/2011 à 10:46 - Hors-sujet ?
@lulu
La question de Lillilele est « il y a-t-il des SDF en Chine ? » et celle de Fan, son contradicteur : « faut-il en parler ? ». C'est cette question que je traite et je ne crois pas qu'il s'agisse de vain « papotage de salon » ! N'ayant pas mis les pieds en Chine depuis 1996, je ne peux témoigner comme vous le faites mais j'affirme que vous avez raison de dire ce que vous avez vu, j'affirme qu'il est légitime de dénoncer les inégalités en Chine comme ailleurs et que, contrairement à ce que Fan reproche à Lililele, ce n'est pas être antichinois (voire être indigne de ses origines chinoises) que de dire les faits. J'ai même la faiblesse de penser qu'en la matière DIRE, C'EST FAIRE !
Personnellement, je respecte toujours suffisamment mes interlocuteurs pour leur répondre sur le fond au lieu de disqualifier leur propos (« papotage ») ou leur personne (« de salon »). Je ne fréquente pas les salons (Michelem non plus, je suppose) et j'ai la faiblesse de penser les femmes (fussent-elles bourgeoises, ce que je ne suis pas) ne parlent pas pour ne rien dire (je remarque que Porchine, lui, ne « papote » pas !)
Quant à ma réponse à Prochine sur le fameux « certains sont plus égaux que d'autres », attribué à Coluche, je vous ferai remarquer qu'elle est clairement désignée comme personnelle par le signe @. Elle n'en a pas moins sa place dans ce sujet puisque la question est justement celle de la contradiction criante entre les inégalités réelles et le discours idéologique de l'égalité destiné à masquer celles-ci, dans la rhétorique communiste comme dans la rhétorique libérale de « l'égalité des droits ».
@ Prochine : on ne peut réduire le mot « homme », en français, à son sens sexué ; c'est d'abord et avant tout un concept générique : il désigne « le genre humain » et comprend évidemment les deux sexes ; j'ajoute, en tant que féministe, que je serais très fâchée que l'on réduise l'humanité à sa part exclusivement masculine.
Merci de nous donner à lire votre généreux poème mais je ne partage pas totalement votre point de vue sur l'égalité des hommes devant la mort. Je pense qu'il est très différent de mourir dans la rue ou dans son lit, entouré des siens et de soins ou dans le dénuement et la solitude. Je pense que cela est vrai en Chine comme ailleurs et que les SDF n'y meurent pas comme les mangnats de la finance, de l'industrie ou de la politique.