18/05/2009 à 17:35 - Petit jeu d'erudition chinoise
Sòng Qìnglíng :"je n'hésite pas à démissionner"
Elle fut Madame Sun Yat-sen, deuxième épouse du « Père de la Chine moderne » et héritière de sa mission politique. Elle fut membre du Kuomintang, puis à partir de 1948 de son comité révolutionnaire, qui deviendra un parti mineur de Chine populaire. Seule membre de la famille Soong à rester en Chine après cette date, elle s'efforça d'y faire appliquer les idées de son mari, occupa un certain nombre de fonctions officielles - en majorité honorifiques - et se consacra à l'enfance et au social. À la veille de sa mort, elle fut inscrite d'office au parti communiste et nommée présidente honoraire de la République.
En tant qu'épouse de Sun Yat-sen, elle est parfois appelée « Mère de la Chine moderne » (guomu 國母 )
Je pense que la phrase s'appuie sur cet épisode .
En 1927, choquée par l'entente avec la Bande Verte, elle s'oppose clairement à Tchang Kaï-chek et à son mariage avec sa soeur Meiling. La crise est si violente que la rumeur court d'un complot contre sa vie fomenté par son aînée Ailing et Tchang Kaï-chek. Song Qingling décide alors de rejoindre Wang Jingwei à Wuhan. En juillet, elle fait une déclaration qui marque sa rupture officielle avec le parti de Tchang, mais comme peu après Wang Jingwei lui-même s'avère en désaccord idéologique avec elle, elle décide en août de chercher refuge à Moscou, et reste quatre années en Europe
Dernière édition : 18/05/2009 17h51