Tri Ralpachen : «
Sans vouloir rejouer la Septante, vous ne voulez pas nous réviser un peu tout ca? »
Tri Ralpachen), mort en 838, fut le 41e souverain de la dynastie Yarlung et régna de 815 à 838 au Tibet.
Il invita de nombreux lettrés indiens, et leur dit ainsi qu'aux maîtres érudits tibétains de même qu'au traducteur:
« Quand les enseignements ont été traduits à l'époque de mes ancêtres, les lettrés ont utilisé beaucoup de termes inconnus de la langue tibétaine. Changez ceux qui contredisent les enseignements ou les règles de grammaire, et ceux qui sont difficiles à comprendre, en préférant des termes familiers de la langue tibétaine parlée.
Révisez de cette façon les traductions des textes du Mahayana et du Hinayana. ».
La Septante (LXX, latin : Septuaginta) est une version du Tanakh (Bible hébraïque) en langue grecque. Selon une légende rapportée dans la Lettre du pseudo-Aristée, document sans authenticité historique,
la traduction de la Torah aurait été réalisée par 72 (Septante-deux) traducteurs à Alexandrie, vers 270 av. J.-C., pour les Juifs qui y étaient alors relativement nombreux, à la demande de Ptolémée II. Une légende postérieure veut que ces 72 érudits aient tous traduit séparément l'intégralité du texte, et qu'au moment de comparer leurs travaux, on se soit aperçu avec émerveillement que les 72 traductions étaient identiques. Dans sa paraphrase de ce récit, Flavius Josèphe arrondit à 70 traducteurs, d'où le nom retenu par la postérité.
Par extension, on appelle Septante la version grecque ancienne de la totalité des Écritures bibliques (l'Ancien Testament chrétien). Le judaïsme n'a pas adopté la Septante, restant fidèle au texte hébreu et à des traductions grecques ou araméennes (Targoum) plus proches dudit texte.
C'est le terme "
Septante" qui était le plus mystérieux ...Ayant travaillé en Suisse ,je savais qu'il voulait dire 70, mais je ne voyais pas le rapport avec le Roi Tibétain !!!