non je ne vais pas vous parler de massage ou d acupuncture chinoise ( cela est déjà sur un autre fil de discussion) mais bien d une aventure humaine dans une entreprise de confection (de sous vêtements féminins pour èetre précis)ou des ouvrières françaises et chinoises ( 45 françaises et 5 chinoises) luttent pour sauvegarder leur outil de travail soumis à la pression des actoionnaires et du bouc émissaire de la crise naissante.
nous somme en 2009 , à Orléans dans le loiret , centre de la France.
L entreprise s' appelle Starissima ( et on comprendra que les vraies stars de cette histoire ne sont pas forcément les produits)...
un extrait de l article sur
http://blog.mondediplo.net/2010-05-28-Entre-nos-mains-apres-les-utopies
"...Le projet de coopérative a un sens pour eux avant tout parce qu'il devrait permettre de sauver l'entreprise et les emplois. Si l'ancien patron est clairement désigné comme un profiteur et un ennemi par l'ensemble des employés, on ne parle jamais politique, on n'évoque pas la lutte des classes. Sans doute parce que les travailleurs ne s'envisagent pas comme une classe, encore moins comme une classe en lutte contre une autre. Et c'est ce que les plans de Mariana Otero rendent manifeste : on voit chaque ouvrière arriver seule à l'usine et repartir aussi seule ; on voit les Françaises et les Chinoises se tenir à l'écart les unes des autres ; on apprend que c'est chez elles, dans la solitude ou avec un mari, que toutes vont prendre leur décision concernant cet important sacrifice financier... Chacune ne parle que de soi, dans la retenue, toujours en son nom propre.
Partant de là, et l'air de rien, Entre nos mainsdevient, petit à petit, un très grand film politique. Ce sont d'abord des petites phrases, jetées en passant, qui n'ont pas échappé à l'oreille de Mariana Otero : « Le ménage, le nettoyage, on dirait qu'on est nées pour ça ! » Ou bien ce « Je ne crois pas aux coïncidences ! » quand un client important, une chaîne de supermarchés, rompt son contrat avec l'entreprise juste après que l'ex-patron de Starissima s'est montré menaçant vis-à-vis de ses anciens salariés..."
Maria Otero a filmé ,en se fondant au groupe des ouvrières, cette aventure humaine dans un film documentaire "entre nos mains".
Il a déjà été projeté dans plusieurs salles en France et le sera prochainement en 2010 :
1er octobre : Lyon Comédia Rhône-Alpes
2 octobre : Paris Cinéma des Cinéastes Ile de France
3 octobre : Rennes Ciné TNB Bretagne
4 octobre : Montreuil sous-bois Le Méliès Ile de France
5 octobre : Orléans Les Carmes Centre
6 0ctobre : sortie nationale sur tous les écrans cinématographiques
Bande annonce :
http://diaphana.fr/film/entre-nos-mains
et source
http://www.ateliersvaran.com/spip.php?article328
le festival de la Rochelle en a parlé aussi en juillet 2010(présentation en vidéo)
http://culturebox.france3.fr/all/25315/entre-nos-mains-de-mariana-otero-le-combat-d_ouvrieres-textile-au-festival-du-film#/all/25315/entre-nos-mains-de-mariana-otero-le-combat-d_ouvrieres-textile-au-festival-du-film
que sont devenues ces ouvrières aujourd hui alors que l on sait dans le reportage que le projet n a pas vu le jour ....