« Le phénomène du cannibalisme n'avait rien d'exceptionnel. Moi-même, je l'ai fait. C'était à Yaozhuang, où j'étais allé trouver le chef de l'équipe de production, Yao Dengju : en entrant dans son bureau, j'ai senti l'odeur de viande en train de cuire. Il m'a dit : "Tu veux de la viande ?" J'ai demandé : "Qu'est-ce que c'est comme viande ?" Il m'a répondu : "Du porc." J'ai soulevé le couvercle et goûté un morceau, c'était tendre. "Ce n'est pas du porc", ai-je dit. Il m'a expliqué que c'était de la chair que quelqu'un avait découpée dans un cadavre enterré, et qu'il en avait pris un morceau et l'avait cuisiné. »
« Ce jour-là, l'école secondaire de Tongling était en pleine effervescence culinaire : dans les cuisines, on cuisait de la chair humaine ; dans les dortoirs des professeurs, on cuisait de la chair humaine ; dans l'internat des filles, on cuisait de la chair humaine ; sous les auvents devant les salles de classe, on grillait de la chair humaine ; dans la cour de l'école, on grillait de la chair humaine. »
« Au moment du "règlement des problèmes laissés par la Révolution culturelle", le responsable adjoint Wuxan fut exclu du Parti pour cannibalisme, mais il affirma encore avec assurance : "Cette chair humaine, c'était de la chair d'espion qu'on a mangée !" »