Dernière édition : 03/02/2010 03h12
Dernière édition : 03/02/2010 11h26
Je suis moi aussi le feuilleton de CCTV où la prostitution est evoquée comme l'a dit Laoshi plus haut.
Dans le dictionnaire de la Chine contemporaine, il y a un article sur la prostitution en Chine. Il est noté qu'elle était déniée, éradiquée ou dissimulée durant les trois premières décennies du régime. Elle serait redevenue « visible » depuis les années 80 (bien qu'interdite par le code pénal, et passible d'une peine de 6 mois à deux ans de rééducation par le travail) .Les sociologues Chinois ont identifié sept catégories de travailleuses du sexe : la seconde épouse (souvent une marque de distinction sociale !!!), la personne recrutée pour un voyage d'affaires ou une période plus longue, la femme escorte dans les karaokés, les bars restaurants, les discothèques (apparemment c'est le cas de Ma Juan dans le KTV du feuilleton), la femme résidant dans un hôtel et qui sollicite ses clients par téléphone, la femme employée dans les salons de massage ou de coiffure et qui peut éventuellement offrir d'autres services, la personne qui « fait le trottoir » et ,au bas de l'échelle, la femme rémunérée dans les foyers de travailleurs migrants ...
La fin de l'article indique que dans les grandes villes du Nord, des jeunes gens appelés « money boys » ou en chinois « shaoye » (petits messieurs) (désolée, il n'y a ni les caractères ni le pinyin...) vendent des services sexuels à une clientèle masculine exclusivement. Ces jeunes hommes, d'origine rurale et souvent peu éduqués sont estimés à environ 20 000.
On peut souligner qu'il n'y a aucune vulgarité dans ces dénominations .