09/06/2008 à 02:59 - ancienne legende de Chine (3)
Un jour le voisin du sage Yangzi laissa s'échapper un de ses moutons.
Apres avoir envoyer tous les siens a la poursuite de l'animal il se précipita chez Yangzi en le priant de lui prêter ses valets pour se joindre aux recherche.
Quoi ! s'écria Yangzi tant de monde pour retrouver un malheureux mouton !
Le voisin répondit : il y a trop de chemin qui se croisent alors il faut beaucoup de gens pour suivre la piste du mouton.
Quelques instants après les valets rentrèrent l'un après l'autre, Yangzi demanda a son voisin : avez-vous retrouve le mouton ?
Le voisin secoua la tête d'un air décourage et dit : non, il est perdu.
Pourquoi n'avez-vous pas pu le rattraper ?
Il y a trop de chemins qui se croisent, répondit le voisin, de sorte qu'on ne sait quelle route le mouton a prise, et nous sommes tous rentrés.
Cette histoire affecta beaucoup Yangzi qui de toute la journée resta sombre et silencieux.
Etonne un de ses disciples lui dit : la perte d'un mouton n'est pas une telle affaire, de plus il n'étais pas a vous, alors pourquoi en être si afflige ?
Mais Yangzi gardait toujours le silence, n'étant pas parvenu a recevoir de réponse, le disciple alla tout raconter au sage Xin.
Vous êtes son disciple lui dit ce dernier et pourtant vous ne le comprenez pas :
On n'a pas pu retrouver le mouton parce qu'il a trop de chemins qui se croisent en tout sens.
Il en est de même, si nous autres érudits, au lieu de concentrer notre attention sur un seul point, nous perdons notre temps a courir tantôt d'un cote, tantôt de l'autre, nos efforts n'aboutiront a rien, tout comme ces gens qui n'ont pas pu retrouver le mouton.
Ma pensée de cette histoire :
Commencer trop de choses en même temps c'est la certitude de n'en finir aucune.