Bonjour,
Je vais vous raconter mon premier voyageen Chine
Début Janvier 2000, mon ami Laurent m'appelle pour m'informer qu'un Supermarché (vous savez celui qui est au croisement) va vendre Vendredi et Samedi, des billets pour Hong Kong à moins 50 %. Une semaine aprés nous débarquions à Hong Kong.
Peu attiré ni l'un ni l'autre par les villes. Pour moi c'était le sixième voyage à Hong Kong. Nous décidons aprés la lecture du guide , de partir pour le pays des Dai.
Le lendemain matin, nous avons pris un hydroplane pour remonter le fleuve Gui jusquà Wuzhou. C'est un moyen de transport trés rapide, confortable et trés bon marché. Du quai d'embarquement des hydroplanes ( ce n'est pas le meme que les ferries) beaucoup de destinations sont offertes surtout pour l'intérieur du pays. Meme pour Shanghai mais depuis elle a été abandonnée, trop dangereuse.
Arrivés en fin d'aprés midi à Wuzhou, nous sommes filmés par la police sous toutes les coutures en montant les 200 marches entre le niveau du quai et la ville.C'est la saisin séche et le fleuve est au plus bas. C'est impressionnant car en saison des pluies, le fleuve arrive au niveau de la ville s'il ne déborde pas.
Là, les problèmes commencent. Nous ne parlions que les quelques mots de la fin du guide avec un accent à faire étouffer de rire un chinois. Une jeune fille qui parle 3 mots d'anglais ( plus que Laurent et moi réunis) nous prend en charge et nous emmene à l'hotel. Et le premier soir nous découvrons les DIM SUM; miam miam!!!
Le lendemain, nous achetons chacun un vélo. Moi, le classique vélo chinois avec le petit panier devant, Laurent, plus grand, un superbe vélo de transport, trés costaud mais plus lourd, le modèle que les vietnamiens ont utilisé sur la piste Ho Chi Ming.
Et nous voila parti pour Guillin, 10 jours à sillonner les rizières jusqu' Yangshuo. Nous n'avons pas descendu la rivière Li en bateau croisière. Nous aurions eu du mal à trouver des places parmi les voyageurs chinois et par le niveau trés bas de la rivière Li la croisière était trés écourtée.. Nous avons suivi la rivière par les petites routes et par les sentiers des rizières.
Le troisième soir à Guillin, nous n'avons pas dormi à l'hotel et expérimentons pour la première fois ce qui sera aprés la majorité de nos nuits. Nous avons choisi une petite crique pour nous installer. Nous voyant déplier nos sacs de couchage, un pécheur s'est approché de nous, aussi curieux de nous que lui de nous. Il nous a invité à faire la péche avec lui. Nous nous sommes retrouvés sue un radeau de bambou, 6 gros bambous reliès par des cordes. Nous n'en menions pas large, cramponnés aux bambous extérieurs. Lé pécheur n'arrétait pas de sauter pour encourager ses cormorans. Pécheurs exceptionnels, les cormorans n'arrétaient pas de plonger et chaque fois remontaient avec un énorme poisson que le pécheur leur piquait rapidement
pour que le poisson ne soit pas abimé. Avec le collier de fer, ils n'auraient pu les avaler.
Aprés une heure de péche, cool comme travail, ses deux paniers étaient remplis.
Il nous a montrer son habitation. Une petite barque recouverte d'un toit rond en bambou où il vivait seul. Un petit foyer en terre glaise lui permettait de faire sa cuisine. Il nous a invité à partager un posson, beaucoup d'arrétes avec un tout petit peu de chair autour. Aprés il nous a fait découvrir son trésor. Tout au fond de la barque, dans le noir, sous une loque, 3 petits cormorans qui, sitot découverts, ont ouvert grand leur gueule, quémandant leur casse croute.C'était étonnant le rapport de ce viel homme avec ses poussins cormorans. On aurait dis ses enfants. Ce fut notre premiere nuit à la belle étoile; Aux belles étoiles car le ciel était vierge de nuage.
Nous sommes partis pour le Guangxi. Les petites cartes régionales que nous trouvions dans les villes, sont trés bien faites malgré les textes chinois. Presque toutes les petites routes pour rejoindre les petits villages, suivent les rivières dans les vallées.Il nous suffisait de suivre le sens du cours d'eau pour découvrir la pente de la route. Selon la pente, montée ou descente, nous prenions le velo ou cherchions un moyen de transport moins fatigant. Nous avons utilisé bus, camions, camionnettes déglingées, une fois deux motos portant les velàs sous le bras, une fois un de ces petits motoculteurs avec une remorque, qui font un bruit épouvantable, dégageant un panache de fumée noire.
Nous ne nous sommes trompés qu'une seule fois mais nous avons souffert, poussant nos vélos sur 9 km de raide montée. Le soir nous étions émerveillés, payés de tous nos efforts. Nous sommes arrivés dans un petit vilage en amphithéatre au fond de la vallée avec les grandes maisons de bois, les balcons regardant la vallée et les rizières.
Dans ce village où nous sommes restés trois jours, nous avons rencontré le seul chonois de notre voyage qui pratiquait le français. Etudiant à Shanghai, il était revenu au village pur le décés de son père. Au grand dam de se mère, ilest resté les 3 jurs avec nous. Nous avons pu ainsi visiter toutes les maisons de ses amis, toutes avec des vues différentes sur la vallée, dans un labyrinthe de petites rues en pente et d'escaliers. C'est la seule fois que nous avons pu visiter en détail cessuperbes maisons.
Dans ce village nous avons dormi dans un hotelen construction en béton en bas et au milieu du village, une vraie verrue dont les travaux semblaient arrétés depuis longtemps. Nous avons installé nos sacs de couchage parmi le sable et les marériaux de construction dans des murs sans porte ni fenètre. Un matin, un chinois se disant propriètaire de l'hotel, est venu nous demander de payer notre hébergement, demande que nous n'avons pas compris naturellement.
Tout le long de ce voyage, manger et dormir ont été nos plus grosses difficultés. Chaque soir nous étions dans de petits villages sans resto ni hotel. Le midi, nous arrivions à nous substanter, nous avons d'ailleurs été invités plusieurs fois à partager un repas dans les petites fermes. Mais le soir c'était trés difficile de négocier un oeuf mollet dans la main ou un bol de soupe dans la petite boutique du village.. Nous avons eu trés faim. Dans ces 2 mois, j'ai perdu 9 kg, non pas par l'utilisation de la bicyclette, sur les 2000 km que nous avons parcourus nous n'en avons qu'approximativement 600 à vélo. C'est le manque de nourriture qui nous a exténués.
Pour dormir cà été beaucoup plus difficile. Nous avions apporté des duvets militaires trés chauds et imperméables qui nous ont permis de dormir n'importes où. Le soir en arrivant dans un village, nous cherchions 1 ou 2 km avant , un endroit tranquile, désert où nous pourrions venir passer la nuit si nous ne trouvions pas dans le village le lit réparateur et cà été beaucoup plus courant que de dormir sous la couette.
Dans ces endroits déserts, nous n'avons jamais réussi à faire la grasse matinée aprés 6 heures. Dés 5 h il se trouvait toujours quelqu'un pour tater les sacs de couchage pour deviner ce qu'il y avait dedans et pour le réveil, nous avions, comme Louis XIV, une cour qui nous entourait dont les rires nous réveillaient.
C'était beaucoup moins drole quand notre comité de réveil portait l'uniforme. Nous étions penauds, fautifs mais le rire nous a toujours sorti des situations les plus délicates. Les uniformes les plus teigneux finissaient pas renoncer devant notre air le plus idiot. Je vous rassure,ce fut des roles de composition.,Parfois ins inscrivaient un chiffre 50 , 100 mais nous ne comprenions pas le chinois. Une seule fois la police nos a trouvé le soir et nous a emmené dormir au poste? Celà ne nous est arrivé qu'une seule fois, Heureusement, bien qu'installé confortablement au chaud nous n'avons pas dormi car les cartes, le bruit et la boisson ont rempli leur veille. Nous avons aussi dormi dans les tours de tambour mais ce n'était pas mieux car les hommes jouaient aux cartes jusqu'à 2 heures du matin et dés 5 h les femmes commençaient à remuer les casseroles.
Quand nous trouvions un petit déjeuner, c'était guère réjouissant, un bol de soupe de riz, un peu eau de vaisselle avec 2 ou 3 petites choses qui flottaient que je suis incapable de vous décrire. Surtout, dans cette région il y avait des petits carrés d'amertume. Ca allait encore lorsqu'ils étaient posés à coté du bol mais la plupart du temps,ils allaient rejoindre les objets flottants et là ça devenait impossible à boire. Dans cette région,nous avons compris que ne connaissant pas le sel, ils avaient développé ce condiment. A la fin nous avions presque des visions de croissants et de chocolat baveux. Meme dans les hotels nous avions droit à cette douceurmatin midi et soir. Heureusement dans les gros villages nous pouvions nous goinfrer de dim sum.C'est fou le nombre et la diversité de ces en cas. Chaque cuisinier ambulant avait sa recette déclenchant notre perplexité pour deviner ce qu'il y avait dedans.
Nous sommes restés une autre fois, 3 jours dans un petit village. Nous avions été invités à dormir dans la bibliothéque du village, 7 trés gros livres, reliès cuir, dorés sur tranche, certainement jamais ouverts, tout poussièreux, peut etre les évrit de...
A 5 h du matin, branle bas dans le village. Des hommes descendaient de la montagne, trainant des troncs d'arbres qu'ils ont rassemblés devant la tour du tambour. Deux hommes avec leur ficelle enduite d'encre, ont commencé à tracer des lignes, des points, à l'oeil, sans mesurer, avec une dextérité étonnante. D'autres hommes sont venus tailler les troncs, faisant tenons et mortaises poteaux d'angle,supports de plancher. C'était étonnant de voir leur habilité, leur vitesse d'exécution sous la surveillance des 2 maitres charpentiers.
En fin d'aprés midi, ils ont monté le premier pignon de la maison, 3 étages à la chinoise, un rez de chaussée plus 2. . Tous les hommes du villages ont participé avec notre précieuse aide.. La moitié tirait avec de grandes cordes, une partie poussait avec de grands poteaux et le reste tentait avec aussi de grands poteaux, d'empécher l'ensemble de tomber du coté des tirants. En trois jours la maison était terminée. Il ne restait quà accrocher les rideaux, d'accord ils ne mettent pas de rideau , c'est surtout pour vous faire comprendre la rapidité et l'ingéniosité de cette construction, avec des outils trés succints et tout celà dans un emplacement trés restreint d'une ancienne maison avec 1 m d'écartement sur les 2 cotés et le derrière contre une autre maison.
Bien que celà a déjà fait l'objet de nombreux témoignages, je ne peux m'empécher
de vous parler de nos aventures WC. J'en garde un souvenir ému.
Dans les gros villages, c'était un batiment toute en longueur avec une rigole le long du mur et le matin 30 ou 40 pékins se soulageaient en papotant comme devant le petit noir du zinc du café du coin. Naturellement, notre arrive déclenchait la surprise, une certaine curiosité et une franche rigolade que nous partagions.Que faire d'autre, partir outrés en remontant son caleçon. Et puis où aller, le petit coin derrière la haie ça n'existe pas, en chine il y a toujours quelqu'un derrière la haie.
Dans les petits villages Dai, le scénario était différent. Chaque famille à l'entrée du village, possédait une petite cahute comme celle qui y avait au fond du jardin de mon grand père. Et chacun nous invitait à déposer notre obole pour la fertilisation des rizières
Malheureusement nous ne pouvions ne sastifaire qu'un seul du moins deux, chacun le sien mais avec le peu que nous mangions, nous étions peu généreux.
Plus délicat, une fois sur une petite route de terre sous un soleil éprouvant, nous nous sommes arrétés à une petite ferme isolée pou demander de l'eau. 14 h ils étaient
en train de déjeuner et nous ont invités à partager leur repas Laurent s'est fait une orgie de lard de cochon, moi, plutot végétarien, de lègumes et de riz. Pour profiter de l'aubaine
j'ai demandé le petit coin.Et petit coin il y avait au fond de la cour, entouré d'un petit mur de 1m de hautavec pour l'évacuation, un trou.Aprés mapetite affaire, par curiosité je regarde de l'autre coté du mur et là, un cochon ,patient, attendait son casse croute. Laurent, prévenu, a ététrés malade et a redonné toute sa gourmandise mais je crois que c'était uniquement psychologique.
Pour les femmes, ces moments doivent se passer dans les maisons, car le matin dés 5 heures, de vieilles femmes avec leurs deux seaux accrochés à la palanche, font le tour des maisons pour récolter le précieux engrais.
Pour vous parler de l'intimité que nous avons trouvée en chine, je vais vous raconter une autre petite histoire. un matin nous avons réussi à acheter un poulet à une fermière qui l'a plumé, vidé. Laurent est bon cuisto, moi nul. Tout content, salivant d'avance en pédalant, révant du festin que allions faire. Difficulté, trouver l'endroit tranquile pour faire cuire notre poulet. Enfin en s'enfonçant dans un chemin de terre, nous trouvons notre future cuisine, sans personne.Deuxième difficulté, trouver du bois pour faire le feu. Pas le moindre pett bout.Aprés moult recherches nous avons commencé à démonter une cloture faite d'in enchevétrement de ronces. Ne dites pas que c'est nous. Les ronces séches, cà brule bien, vite sans laisser de braises et notre poulet avait bien du mal à cuire. Et puis un jeune homme est apparu, venant d'où? deux trois quatre et nous nous sommes résignés à manger notre poulet pas cuit devant une assemblée d'une vingtaine de personnes. D''où venaient ils? nous étions dans la montagne, trés loin des villages. La maigre fumée les a certainement attirés. Et la grosse rigolade a recommencée mais aucun n'a eu la bonne idée de nous inviter à un repas plus consistant. C'est un comble, avoir faim dans un des pays faisant partis des 3 meilleures cuisines au monde.
Quelques jours aprés, le festin de cochon de Laurent, nous sommes arrivés dans un totu petit village, une rue centrela avec une dizaine de maisons de chaque coté. Etonnement, toute la rue était garnie de nombreuses tables croulant sous des échaffaudages de couenne de cochon grillé, uniquement du cochon, merci pour le cochon. C'était la féte où les jeunes filles des villages voisins venaient chercher leur époux. Leurs plus beaux atours, de trés belles robes de différents rouge et surtout une coiffe énorme , en argent, 12,13 kg sur la téteparait il, ce qui leur donnait un démarche de reine. Elles sont arrivées en barques. Je n'ai pas compté mais certainement plus d'une centaine. La fète a commencée, les jeunes filles ont chanté, les hommes ont répondu et les femmes rebelotte avec des arréts incompréhensibles mais bien arrosés.
Un peu décousu comme mise en scène. Il était évident que les jeunes femmes avaient la décision.
Nous sommes partis en fin d'aprés midi sans avoir fait honneur aux cochons mais passablement éméchés. L'alcool de riz coulait à flots et leur jeu était de nous faire boire le plus possible.Nous avons passé le bac et là, un bus nous a accueillis chalaureusement pour nous porter au village suivant pour un sommeil réparateur. Pour une fois, ce n'est pas la pente de la route qui nous fait choisir le bus mais ce jour là, les vélos étaient trop hauts. a coté du bac il y avait un trés long batiment pour abriter deux bateaux de course du dragon. Malgré notre état, nous avons été étonné de la longueur de ces bateaux taillés dans seul troncs.
Encore une histoire de bus, nous allions dans un village renommé pour ses deux ponts et ses tours du tambour et avons rencontré dans ce bus un couple de français travaillant à Shanghai. Le bus est arrivé trés tard et nous étions trés embarassés. Le couple parlait un peu chinois et le chauffeur de bus avec le bus nous a emmenés dormir dans un autre village à une vingtaine de km dans la montagne. Il nous a déposés dans une famille qui nous a hébergés et copieusement nourris. J'ai compris aprés que c'était la soeur du chauffeur. C'est la seule fois où nous avons été les hotes chez l'habitant.
Janvier Février étant la période creuse des travaux agricoles, nous avons pu assister à de nombreuses fètes villageoises. Le chant des femmes et des hommes prenant une trés grandes places. Trop rarementnous avons assisté à des danses, des concours d'adrese ou de force des hommes. Pendant ces exercices, les femmes en cercle autour des hommes commentaient leurs afforts, l'une lorgnant les biceps d'untel et d'autres critiquant ce qu'il avait dans le pantalon vu leur regard egrillard.
Les femmes Dai ne sont pas timides et trés entreprenantes. Nous en subissions les avances, des oeillades, nous prenaient la main pour nous emmener dieusaitoù, nous bousculaient d'un coup de fesses en souriant. Et comble de bonheur, nous chantaient des chansons de leur voix trés aigues qui duraient trés trés longtemps, trop longtemps. Nous répondions par fréres Jacques, c'est le seul truc que nous savions tous les deux. Mais quel succés. Mais toujours et je ne suis pas fier de l'avouer, notre réponse était la fuite. La réputation des occidentaux a du en prendre un coup.
Sauf une fois, dans ce village où nous sommes restés 3 jours, participantà la construction. Pendant les 3 jours deux jeunes femmes ne nous ont pas quittés d'une semelle nous apportant méme le midi un bol de riz avec du tofu. Je ne sais pas comment Laurent à réussi à négocier. Le trosième soir nous avions rendez vous avec elles.. Malheusement complétement crevés, nous sommes tombés comme des souches et ces jeunes femmes n'ont pas reussi à nous réveiller et sont parties en laissant un petit bouquet de fleurs et un ruban. Je regrette de ne pas avoir d'histoires croustillantes à vous raconter mais si nous nous étions réveillés, je ne vous aurais rien raconter non plus. Le lendemain nous étions un peu péteux et si vous acceptez cette image cynophile, nous sommes partis la queue entre les pattes.Je suis quand méme surpris de l'issue de cette rencontre, car j'ai le sommeil trés léger d'habitude.
Nous avons vu certainement toutes les tours du tambour et les ponts des nuages. Certains villages en avaient plusieurs, méme trois. Les paysages étaient somptueux, et les Dai, trés souriants, trés accueillants méme lorsqu'ils ne comprenaient
pas que nous avions faim. Les rizières du dos du dragon n'etaient pas au meilleur de leur aspect. Janvier Février, la récolte étant faite depuis longtemps et trop tot pour leur mise en eau, c'étaient de grands escaliers remplis d'herbes. Le coup d'oeil doit etre exceptionnel en Avril Mai lors de leur mise en eau et le repiquage du jeune riz. Toutes les
montagnes sont sculptées. J'ai vu ces riziéres dans leur plus bel état au Vietnam et en Indonésie.
Je regrette de ne pas vos monter de photos mais je ne prends pas d'appareil dans les voyages. Je vous prie de m'exuser pour la longueur de ce texte mais c'est un pays qui m'a enthousiasmé et j'y suis retourné depuis de nombreuses fois dans des conditions différentes. Je vous raconterai.
La Chine est un pays que j'ai appris à aimer malgré son enthousiasme à rattraper le mauvais coté occidental. Dans ces merveilleux villages de bois, se construisent des hideux hotels de béton, des verrues, et pire, nous avons parcouru de nombreuses vallées ou chantait une petite rivière. Pour transporter les nombreux futurs touristes, ils se construisait en viaduc au dessus de ces rivières sur des km, des autoroutes . En taxi ou en bus vous ne verraient plus ces petites rivières..
Pour réconforter certains, il ne faut pas avoir peur de sortir des sentiers battus et méme se perdre, c'est ainsi que l'on rencontre le mieux les chinoisLe sourire et le rire sont constamment présents. Ils reviennent de loin et c'est trés agréable de quitter cet occident qui fait grise mine.
Pour conseiller "Pris" je ne prendrais pas un tandem, trop lourd pour les chargements et déchargement s des toits de bus. Les vélos sont trés marché en Chine. A chaque voyage, j'ai acheté un vélo que j'ai revendu revenu en France remboursant une partie du voyage. Seul, pour le dernier voyage je n'ai pas réussi à rapatrier le vélo. Les compagnies ont durci leur excédent de bagage.Si vous obtenez le visa pour trois mois c'est une bonne durée pour circuler dans le guangxi et le Yunnan et de Janvier à Mars le climat est clément . Le camping est interdit en Chine , je n'emmenrais pas de tente , un élément trop visible dans le paysage. Cette région est trés touristique maintenant et les formules d'hebergement ont augmentées. Mais j'emmene toujours mon duvet pour le plaisir de la nature. Aucun souci de se perdre, les petites cartes que lon achéte en ville sont trés détaillées, les cartes achetées en france n'ont que peu d'intéret.. Pas de problème non plus pour les réparations ou les crevaisons la voiture n'ayant pas encore condamner le vélo mais c'est là que le bat blesse La conduite sportive des bus, taxis et camions me fera peut etre prendre un autre moyen de transport car le vélo devient un jeu dangereux. En campagne, on peut acheter des 125 neuves pour 6000 Y et sur 3 mois c'est un bon compromis. La police de la route n'est visible que sur les autoroutes et complétement absentes des petites routes.Il ne faut pas acheter les vélos dans une grande ville, toujours le double du prix. Les deux dernières fois j'ai acheté de petits vélos pliants pour 140 Y pour circuler en ville. A 600 Y on trouve de bons vélos tout terrain mais à acheter dans les petites villes. Le transport de votre tandem vous coùtera beaucoup plus cher mais la surprise des chinois sera grande car je n'en ai jamais vu.C'est aussi un argument pour s'approcher les chinois.Bonne préparation bien que je n'ai jamais préparer un voyage préférant l'imprévu.