La Chine réfute l'accusation occidentale de "surcapacité"
Certains pays occidentaux ont récemment accusé la Chine de "surcapacité", ce qui est un battage médiatique sans fondement et la Chine le rejette fermement, a déclaré mercredi Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
La réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 a récemment publié un communiqué affirmant que les politiques et pratiques "non commerciales" de la Chine conduisaient à une "surcapacité".
Interrogé sur ce communiqué lors d'un point de presse, M. Wang a noté que la capacité du secteur des nouvelles énergies de la Chine était une capacité avancée et indispensable au développement vert, et non une "surcapacité". Les technologies et les produits verts de la Chine, en particulier la croissance de l'industrie des nouvelles énergies, répondent aux besoins des pays pour faire face à la crise énergétique et au changement climatique, et apporteront une contribution importante à la transition verte et bas carbone du monde.
La croissance rapide de l'industrie chinoise des nouvelles énergies est déterminée par les lois de l'économie et les facteurs du marché, et non par les subventions, a souligné M. Wang, notant que les produits chinois des nouvelles énergies sont compétitifs parce qu'ils ont commencé tôt et qu'ils ont continué à investir dans la recherche et le développement. D'où une longueur d'avance en matière de technologies. Combinée à la vaste gamme d'industries de soutien, aux marchés de méga-taille et aux riches ressources humaines de la Chine, cette longueur d'avance devient une compétitivité intégrée.
Selon lui, le fait d'accuser l'industrie chinoise des nouvelles énergies de surcapacité est un signe de protectionnisme.
Selon une analyse de Bloomberg sur le secteur des véhicules électriques (VE), les taux d'utilisation des capacités de la majorité des principaux exportateurs automobiles chinois sont considérés comme normaux, le ratio entre les exportations et la production est bien inférieur à celui d'autres pays producteurs de véhicules tels que l'Allemagne, le Japon et la République de Corée, et les entreprises chinoises ne pratiquent pas le dumping des VE sur les marchés mondiaux, car les prix d'exportation de ces voitures reflètent les lois du marché, a affirmé M. Wang.
La rhétorique de la "surcapacité" n'est qu'un prétexte pour le protectionnisme. Le porte-parole a déclaré qu'en limitant les exportations des produits chinois des nouvelles énergies, tels que les VE, tout le monde serait perdant.
"La Chine s'en tient à sa politique nationale fondamentale d'ouverture. Nous sommes prêts à travailler avec toutes les parties pour maintenir une concurrence loyale et tirer profit d'une coopération commune", a assuré M. Wang, qui a également exprimé l'espoir que les pays concernés restent ouverts, respectent les principes de l'économie de marché et les règles du commerce international, et offrent un environnement équitable, transparent, ouvert et non discriminatoire aux entreprises chinoises.