Des responsables mondiaux s'engagent à renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre la corruption
Les représentants de la réunion plénière du Réseau opérationnel mondial des autorités de détection et de répression spécialisées dans la lutte contre la corruption (réseau GlobE) se sont engagés à renforcer la coopération internationale sur les efforts de lutte contre la corruption.
La réunion, qui s'est tenue de mardi à vendredi à Beijing, a rassemblé près de 400 représentants de 105 pays et organisations internationales.
Jorge Messias, chef du Bureau du procureur général du Brésil, a fait l'éloge de la plate-forme que le réseau offre pour la coopération internationale dans la lutte contre la corruption. Selon lui, les Etats membres du réseau doivent renforcer davantage les partenariats aux niveaux bilatéral et multilatéral, afin d'obtenir davantage de résultats tangibles et pratiques avec le réseau.
Guo Yong, directeur de l'Institut de contrôle et de supervision de la discipline de l'Université Tsinghua, a souligné que les pays devaient éviter de politiser la question de la corruption et l'aborder plutôt sous l'angle de la criminalité, tout en renforçant la confiance et en maintenant une communication étroite.
Mamitiana Rajaonarison, directeur général du Service des renseignements financiers de Madagascar, a appelé à un plus grand partage d'expériences et à des enquêtes parallèles pour lutter contre les formes de corruption dans le secteur financier qui se caractérisent par leur nature secrète ainsi que la difficulté de recueillir des preuves.
Des efforts doivent être faits pour promouvoir l'échange d'informations, l'assistance juridique, le recouvrement d'actifs et la protection des dénonciateurs par le biais de partenariats solides, selon Slagjana Taseva, doyenne de l'Académie internationale de lutte contre la corruption.
Le réseau GlobE a été lancé en juin 2021. Des organismes chargés de l'application des lois anti-corruption de plus de 120 pays et régions ont rejoint le réseau.