Il y a beaucoup des instruments dont parle Michel que je ne connais pas.
Je connais (un peu) et j'aime (beaucoup) :
l'élégante Pipa, qui permet la grâce du solo et les prouesses d'un petit orchestre à elle toute seule (j'écoute en écrivant ce message l'un des fichiers sons dont Tintin nous a donné l'adresse, magnifique).
le erhu mélancolique (la dernière fois que j'ai entendu cet instrument, c'est devant l'Eglise Saint-Eustache à Paris, un étudiant chinois y jouait de ce violon à une corde avec une merveilleuse aisance, les Parisiens auront peut-être le plaisir de l'entendre si les beaux jours continuent).
j'ai entendu le shen,
"l'orgue à bouche" à Canton, dans un concert consacré aux minorités ethniques...
J'aime également le "qin",
琴, la cithare chinoise à laquelle est consacré un loli chengyu,
jouer de la cithare au buffle, et les grandes cithares à 21 cordes "guzheng" ou à 25 cordes "se" à laquelle
le poète Li shang Ying a consacré un beau poème et dont les chevalets évoquent un vol d'oies sauvages.
Je regrette de ne pas mieux connaître cette musique.