bonjour,
sans vouloir relancer la
polemique,je suis sur que ce que vous appelez
la copie des oeuvres immaterielles ou
le piratage intellectuel de ces oeuvres est
inevitable sur la
Toile, que vous le vouliez ou non.
sans cautionner les faits
majeurs ( mais arretons de jouer les
hypocrites, qui n'a pas realiser de
copier-coller sur une partie d'article ou copier une photo pour son blog personnel, me jette la 1ere pierre..)
j'ai retrouve sur la "Toile" rieuse
a l'aurore de mes emerveillements,
ces "araignees" laborieuses
qui tissent incroyablement
les fils des conversations
des blogs,des forums et des informations.
l'article est sur les
Droits de propriété intellectuelle
de Mouhamadou Moustapha Lo
extrait des fils de discussions resumee en 1 question :
"...
Doit-on construire un domaine public mondial de l'information ?
Jusqu'à maintenant, les critères de valorisation de l'information se sont organisés autour des conditions de sa circulation. L'information, dans une vision capitaliste traditionnelle, n'a de valeur qu'en ce qu'elle est échangée. Cette acception refuse à l'information toute valeur d'usage. Elle suit donc la définition classique de la propriété privée qui veut que « la propriété supprime aux autres la jouissance d'un bien que je possède », et transforme l'information en une simple marchandise. En cela elle fait fausse route. Pour deux raisons essentielles.
La première nous a été détaillée par Olivier Blondeau dans son introduction. En définissant la valeur d'une information par sa valeur d'échange, on se situe bien dans une logique économique classique fondée sur la rareté des biens : une information ne peut avoir de valeur que si, en l'acquérant, j'en prive les autres. Aussi tous les mécanismes capitalistes de diffusion de l'information on visé à créer artificiellement une rareté de l'information. Artificiellement car on n'est pas propriétaire d'une information exactement comme on est propriétaire d'une maison : si je possède une maison, il est évident que j'en prive mon voisin, alors que je peux tout à fait posséder une information et l'échanger avec mon voisin sans pour autant en être dépossédé. Cela est d'autant plus vrai pour les informations numériques. Cette distinction entre bien matériel, soumis aux lois de la rareté, et bien immatériel est une des raisons pour laquelle on ne peut considérer l'information comme une marchandise. Ce n'est pas la seule.
Il y a selon moi une seconde raison, qui est d'essence politique. L'information est essentielle dans
le développement du savoir et de la connaissance.
Or la connaissance et le savoir sont la condition même de l'exercice de la citoyenneté. Soumettre l'information à des processus marchands revient à
menacer sérieusement la citoyenneté, donc les fondements de la notre vie en commun. Hannah Arendt a d'ailleurs admirablement montré (cf. La Crise de la Culture) que la culture ne peut survivre à sa marchandisation et que l'absence de culture conduit immanquablement à la ruine du politique.
En ce sens, le savoir est d'essence public et doit être mis à la disposition du plus grand nombre. En ce sens, il ne peut être soumis aux mêmes critères de valorisation que les biens matériels. Construire un espace public mondial de l'information apparaît donc comme une double nécessité, économique et politique..."
sources :
http://vecam.org/article715.html
peut-on partager l'avis de Mouhamadou Moustapha Lo ?
avoir ou etre
ce n'est pas renier l'existence de l'autre,
c'est partager, communiquer un savoir etre
c'est informer un savoir faire
car la ou il ya un maitre
il y a souvent un apotre.
bonne journee.